Le 13 mars : Fête de la Bienheureuse François Tréhet - TopicsExpress



          

Le 13 mars : Fête de la Bienheureuse François Tréhet Bienheureuse Françoise Tréhet, pionnière dans linstruction des petites filles. (1756-1794). Françoise, pionnière dans linstruction des petites filles Et martyre de la Révolution française Anita Bourdin ROME, 13 mars 2014 (Zenit.org) - La Révolution française, admirée comme la révolution des droits des opprimés, a aussi opprimé et assassiné des innocents: leur histoire permet de lever le voile et de faire la vérité sur les points chauds de lhistoire de la jeune et trop souvent sanglante République. Ce qui est arrivé aux martyrs révèle cette face souvent cachée et honteuse de la Révolution, comme en témoigne le destin de la bienheureuse Françoise Tréhet (1756-1794), tuée parce quelle aimait le Christ plus que sa vie et quelle instruisait les petites filles - aujourdhui encore, sous dautres latitudes, cela peut coûter la vie - et quelle soignait les malades. Le martyrologe romain fait mémoire delle le 13 mars. Née le 8 avril 1756 dans une famille de propriétaires aisés, à Saint-Mars-sur-la-Futaie, en Vendée, Françoise Tréhet voulut suivre le Christ de plus près dans la pauvreté, la chasteté et lobéissance évangéliques. Elle entra dans la communauté des Sœurs de la Charité, qui portera ensuite le nom de Notre-Dame dEvron. En 1783, elle partit à Saint-Pierre-des-Landes pour ouvrir une école paroissiale, avec une jeune consœur, Jeanne Véron. Elle dépensait ses forces entre les murs dune école, dévouée à léducation des petites filles, ou au chevet des malades. Françoise avait un caractère trempé - elle allait le montrer devant ses soi-disant juges -, mais lorsque survint la Terreur, il fallut bien se cacher. Or, fin février 1794, les deux religieuses furent dénoncées et arrêtées. Le 13 mars, Françoise fut interrogée par la cruelle Commission Clément: on l’accusa d’avoir caché des prêtres réfractaires - au serment imposé par les révolutionnaires - et d’avoir aidé des Vendéens. Ce quelle répondit ne laisse aucun doute sur les raisons de son engagement et sur son innocence: elle répondit que tout malade était un frère en Jésus-Christ et quil avait droit à être soigné. Comme son combat nétait pas politique, elle refusa de crier longue vie à la République, et ce sursaut de liberté cella sa condamnation à mort par la guillotine. Elle avait 37 ans. Portée par uen force intérieure, elle monta à l’échafaud en chantant à la Vierge Marie le Salve Regina. Jeanne Véron sera exécutée après une condamnation tout aussi sommaire, une semaine plus tard. Elles ont été béatifiées ensemble par le pape Pie XII le 19 juin 1955, parmi les martyrs de Laval. Plus de 350 martyrs de la Révolution française ont été béatifiés. Jean-Paul II sen est expliqué un jour en disant: On les a, dans les attendus des sentences, accusés de compromission avec les forces contre-révolutionnaires, il en est dailleurs ainsi dans presque toutes les persécutions dhier et daujourdhui. Mais pour les hommes et les femmes dont les noms ont été retenus - parmi beaucoup dautres sans doute également méritants -, ce quils ont réellement vécu, ce quils ont répondu aux interrogations des tribunaux ne laisse aucun doute sur leur détermination à rester fidèles, au péril de leur vie, à ce que leur foi exigeait, ni sur le motif profond de leur condamnation: la haine de cette foi que leurs juges méprisaient comme dévotion insoutenable et fanatisme.
Posted on: Fri, 14 Mar 2014 13:39:48 +0000

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