Le 22 mai dernier, il était rendu compte sur notre site Internet d’un joli coup de filet venu porter un coup d’arrêt à un trafic de stupéfiants identifié du côté de Moustey, et plus largement de la Haute Lande. D’écoutes téléphoniques en interpellations, il était indiqué que trois voisins de ce petit village, âgés de 30 à 45 ans, avaient écopé pour ces faits des sanctions allant de huit mois d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve pendant 18 mois à quatre mois de prison ferme. Il était également noté que les enquêteurs étaient remontés vers la tête supposée du réseau, et que celle-ci faisait l’objet d’une autre procédure judiciaire. Cette autre procédure menée sous l’autorité de l’adjudant, David Baubiet, commandant dans de la Communauté de brigades de gendarmerie de Sore, est désormais close. Elle a non seulement permis de « couper l’herbe sous le pied de la tête du réseau identifiée à Labouheyre », un jeune homme sans emploi d’une vingtaine d’années, mais elle a aussi conduit les enquêteurs à interpeller pas moins de 58 usagers revendeurs ou simples consommateurs, dont plusieurs mineurs. Ce trafic de résine et d’herbe de cannabis mais aussi parfois de cocaïne s’étendait de Sore à Moustey en passant par Mimizan, Solférino, Labouheyre, Pontenx-les-Forges ou encore Pissos. Si les quantités n’étaient pas exceptionnelles, le système semblait particulièrement bien rôdé, avec des allers-retours réguliers entre Bordeaux et Labouheyre. Ces interpellations donneront lieu à diverses sanctions pénales allant de simples rappels à la loi à de véritables comparutions devant le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan. Lors de l’audience du 22 mai dernier, le procureur de la République de Mont-de-Marsan, Jean-Philippe Récappé, avait usé de cette image sans équivoque : « A Moustey , le cannabis circulait plus que le pain à la boulangerie… »
Posted on: Thu, 27 Jun 2013 22:55:35 +0000
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