Le 6 novembre prochain, il sera sans doute difficile de trouver un vétérinaire disponible, sauf en cas durgence bien sûr. Pourquoi ? Parce que la profession se mobilise contre un projet de loi, ou plutôt un article du projet de loi dAvenir pour lagriculture. Moins de médicaments délivrés par les vétérinaires Celui-ci prévoit la limitation de la délivrance des antibiotiques dimportance critique par les vétérinaires, qui jusquici peuvent délivrer à leurs clients le traitement de leur animal durant la consultation. Si ce texte est approuvé, certains médicaments ne pourront plus vous êtres donnés par votre vétérinaire. Il vous faudra les acheter en pharmacie, ou les commander sils ne sont pas disponibles. Chose qui en zone rurale pourrait savérer très problématique. Cette décision vise à enrayer la surconsommation dantibiotiques, affirme le ministère de lAgriculture. Comme nous lexplique Laurence De Meester - de Courcy, vétérinaire et auteur du blog Vet & the City, il ne sagit pas seulement dune question de manque à gagner. Ce texte est le signe dune perte de confiance du gouvernement envers la profession alors que depuis 5 ans, on observe une diminution nette de nos prescriptions dantiobiotiques. On nous fait un procès qui nest pas du tout justifié déplore-t-elle. Près de 20 000 signatures On ne peut pas accepter dêtre considérés comme des acteurs de 2ème catégorie sinsurge Pierre Buisson, le président du SNVEL (Syndicat National des Vétérinaires Exercice Libéral). En plus de la grève prévue le 6 novembre, une pétition a été lancé par le syndicat. Tous les propriétaires danimaux craignant de voir les servcies vétérinaires se dégrader sont invités à la signer. On ne sattendait pas à un tel succès affirme Pierre Buisson alors que plus de 19 000 signatures ont déjà été récoltées. Mercredi matin, le site a connu une telle affluence quil est resté indisponible pendant un moment.
Posted on: Sat, 02 Nov 2013 08:19:40 +0000
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