Le Burundi à la croisée des chemins Le Burundi est à la croisée des chemins, la popularisation de la population des crimes pour des raisons politiques est l’un des facteurs qui menacent la sécurité. C’est en substance les préoccupations exprimées ce 22 juillet par le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Burundi, Parfait ONANGA ANYANGA devant le conseil de sécurité des Nations Unies. Des préoccupations qu’il partage avec le président de la formation Burundi pour la consolidation de la paix. Parfait ONANGA ANYANGA a reconnu dans cette cession d’importants progrès du Burundi pour sortir de la violence. Mais, pour ce cadre des Nations Unies, c’est évident que le Burundi est à la croisée des chemins, la situation économique actuelle du Burundi est si alarmante que Parfait ONANGA ANYANGA a appelé la communauté international à venir en aide à ce pays qui pour lui, vit un marasme économique et qui menace de remettre en cause les acquis d’une stabilité encore fragile .Il a par ailleurs indiqué que les Burundais continuent de faire face à un taux très élevé de pauvreté et luttent quotidiennement pour joindre les deux bouts et que même les provisions de 2013 qu’ils projettent alléger le taux de croissance ne peuvent contribuer a réduire la pauvreté. Tout en reconnaissant d’importants progrès en faveur du dialogue politique illustré dans différents ateliers organisés pour les prochaines élections de 2013 à savoir celui de mars 2013 qui a vu la participation d’acteurs politiques, y compris ceux qui étaient en exil, le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Burundi a exprimé ses profondes préoccupations quant aux informations selon lesquelles des jeunes Imbonerakure du parti au pouvoir harcelleraient les citoyens et commettraient de crimes pour des raisons politiques . Parlant des Droits de l’homme, Parfait ONANGA ANYANGA a précisé que 20 cas d’exécutions extrajudiciaires, 11 cas de torture ainsi que 80 autres cas de traitements cruels inhumains et dégradants ont été documentés au cours des six premiers mois de l’année, ce qui constitue une augmentation par rapport à la même période l’an dernier. Quant au président de la formation Burundi de la commission de la consolidation de la paix, venu faire le point sur la visite effectuée à Bujumbura entre le 24 et 28 juin, il a dit avoir quitté la capitale burundaise avec des sentiments mitigés. Il a anticipé en plaidant pour demander le maintient du Bureau des Nations Unies au Burundi au moins jusqu’aux élections de 2015, les discussions du le mandat du BNUB n’étant prévues que dans six mois.
Posted on: Wed, 24 Jul 2013 20:55:52 +0000