Le Drebbki est mort ! Vive le Postier ! Que faut-il comprendre à - TopicsExpress



          

Le Drebbki est mort ! Vive le Postier ! Que faut-il comprendre à travers ce geste, la main tendue par Saïdani au FFS ? Que le gars peut … …jouer du bendir d’une seule main ! Il y va ainsi de l’inceste en politique, et de l’inceste, tout court. Voilà un «leader» de parti qui veut demander conseil et acquérir sagesse auprès d’un autre «leader» d’un… autre parti politique situé théoriquement aux antipodes, gravitant dans une dimension parallèle et allergique à la sienne, croit-on savoir. M’enfin ! Pourquoi alors Si Amar ne quitte-t-il pas le FLN pour aller s’inscrire dans les rangs du FFS ? Ben oui ! ça serait tellement plus sage ! Et surtout tellement plus conforme à la morale… politique. Une fois membre du FFS, une fois la bonne grosse carte du Front des forces socialistes en poche, Saïdani pourra alors puiser à la source même conseils et sagesse à satiété ! Il vivra en direct-live ce qu’est et comment se pratique la sagesse au sein de ce parti depuis cinquante ans. Il vérifiera in vivo comment s’applique la sagesse tournante du vieux leader. Il apprendra de l’intérieur comment on peut gérer un parti, de l’extérieur. Il pourra se faire une idée plus précise sur l’utilisation optimisée du fax, du télécopieur. Il comprendra enfin comment on peut être nommé par téléphone et dégommé par fax. Il découvrira, peut-être, s’il ne les connaissait pas déjà, les vertus extraordinaires du chocolat sur les équilibres internes du parti. Mais pour que tout cela puisse se réaliser, il faut bien comprendre qu’en politique, ce n’est pas exactement la même chose qu’en science et en technologie. Il n’existe pas de transfert politique de la sagesse ! C’est une utopie de cabaret ! Plus crûment, c’est du bourrage de mou pour enfoncer plus profond le «new-deal» de deux vieilles têtes grises qui ont, ensemble, mais chacune à sa manière, un compte à régler avec l’Algérie. Dans ce cadre vermoulu, mangé par les termites et les ambitions arthrosées, le dirigeant-mélomane troque son instrument un instant, juste un instant pour endosser celui du postier et plonger une lettre dans la boîte itinérante du plus vieil auto-exilé politique de la planète. Que de chemins de traverse pour un seul débouché, tout de même : réécrire l’histoire, leur histoire qu’ils continuent de considérer comme leur ayant été spoliée, volée. Dommage que ces deux têtes grises, tout de même un peu plus pleines que celle du musicien-postier, n’aient finalement trouvé que ce scribe-là pour graver la fin pitoyable de leur «épopée». Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
Posted on: Wed, 02 Oct 2013 21:10:57 +0000

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