Le Maroc qui s’est rendu coupable d’un dérapage diplomatique - TopicsExpress



          

Le Maroc qui s’est rendu coupable d’un dérapage diplomatique contre l’Algérie en rappelant son ambassadeur et couvrant une attaque ignoble contre le Consulat d’Algérie à Casablanca et la profanation de l’emblème national a-t-il vraiment présenté ses excuses ? La question mérite d’être posée tant qu’aucun média marocain pas même la très officielle MAP ou encore le sulfureux “le Matin” n’en ont fait référence. Pourtant une «source diplomatique algérienne» a susurré que le ministre des affaires étrangères marocain et son secrétaire général se seraient rendus vendredi soir chez l’ambassadeur algérien pour s’excuser. Les deux responsables marocains auraient d’après la même source assurée à notre diplomate que le nervi qui s’introduit dans l’enceinte du Consulat algérien est aux arrêts. Si tel est le cas, la logique aurait voulu que le gouvernement marocain communique sur ce malheureux incident histoire de dégonfler la polémique et s’en laver les mains. Or, cette information à prendre avec des pincettes a été glissée par les autorités algériennes. A croire que c’est notre pays qui est dans la posture de l’agresseur voulant s’excuser ! Le fait est que les journaux marocains n’ont à aucun moment évoqué ces vraies fausses excuses dans leurs éditions du jour et dans leurs sites web. Pis encore, certains d’entre eux dont “le matin”, ont poursuivi leurs littératures guerrières contre l’Algérie à coups de comptes rendus et autres commentaires acidulés. Il est à se demander pourquoi les autorités algériennes ont cru bien faire de relayer des excuses en sourdine du makhzen qui lui, ne veut pas se dégonfler vis à vis des marocains. Le roi ignore le 1er novembre Il y a lieu de souligner également cet acte manqué inédit dans les us diplomatiques : le roi du Maroc n’a pas jugé utile d’adresser le traditionnel message de vœux au président Bouteflika à l’occasion du 1er novembre. Pourtant ce dernier ne rate jamais l’occasion de saluer «la gouvernance éclairée» de sa Majesté à chaque occasion dont la dernière fut la fête du Trône. Pourquoi donc le palais à zappé la fête nationale algérienne cette fois ? A moins d’être un fieffé naïf, il est difficile de ne pas y voir une relation entre les deux faits. Mohamed VI qui a rappelé son ambassadeur à la veille du 1er novembre ne pouvait pas «condescendre» à jeter des fleurs à un voisin qu’il a désigné comme un «ennemi de l’intégrité territoriale». Qu’il ait fait l’impasse sur le message de vœux parait donc logique, lui qui a ordonné le rappel de l’ambassadeur et donné son onction pour le désormais scandale du Consulat. Il est in fine regrettable de constater que les autorités algériennes essayent de sauver la face du roi alors que lui se permet avec insolence de passer la très symbolique date du 1er novembre à la rubrique des pertes et profits.
Posted on: Sun, 03 Nov 2013 17:33:55 +0000

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