Le Travail, Le Capitalisme Et Le N.O.M. : "Anomie néolibérale et - TopicsExpress



          

Le Travail, Le Capitalisme Et Le N.O.M. : "Anomie néolibérale et suicide au travail" (suite) Notes [1] Les visages écrasés, Paris, Seuil, 2011, p. 94. [2] D. Huez, « Risque suicidaire du fait du travail, l’action du médecin du travail », Les cahiers S.M.T, n°22, novembre 2007, p. 14. [3] É. Durkheim, Le Suicide. Étude de Sociologie [1897], Paris, P.U.F., 1999, p. 414. [4] Idem, p. 340. [5] « Preventing suicide : a Resource at Work », World Health Organization, Department of Mental Helath and Substance Abuse, Geneva, 2006, [en ligne] [6] Ibid., p. 6. [7] Dont je suis membre du Comité scientifique depuis l’origine. [8] Dans ce texte, je me réfère à cette enquête faite en collaboration dont j’ai rédigé le rapport dans sa quasi intégralité : N. Burgi, M. Crinon, S. Fayman, « De L’art de programmer la maltraitance au travail », in Orange Stressé, Paris, Observatoire du Stress et des Mobilités Forcées de France Télécom-Orange, 2008, p. 61-113, [en ligne] . [9] C’est le Plan NEXT. Cette opération devait se faire sans licenciements “secs”, sans l’ouverture d’un plan social. [10] Au sens d’Axel Honneth, La Société du mépris. Vers une nouvelle Théorie critique, Paris, La Découverte, 2006. [11] M. Weber, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme [1904-1905], Paris, Flammarion, 2000, p. 302. [12] « Preventing suicide : A Resource at Work », WHO, op. cit. De nombreux travaux d’ergonomie, d’épidémiologie, de sociologie, de psychologie, de psychodynamique du travail ou de clinique de l’activité en attestent. Voir par exemple les revues de littérature faites pour le Collège d’expertise sur le suivi statistique des risques psychosociaux au travail : P. Molinier et A. Flottes, « Les approches cliniques du travail en France », [en ligne] ; et V. Aucouturier, « Les approches en clinique du travail dans la littérature anglo-saxonne », [en ligne] . Voir la revue Travailler, les analyses des médecins du travail, dont D. Huez (avec la collaboration de N. Jones-Gorlin), Souffrir au travail : comprendre pour agir, Paris, Éditions Privé, 2008 et M. Pezé, R. Saada, N. Sandret, Travailler à armes égales. Souffrance au travail : comment réagir, Paris, Pearson, 2011. [13] D. Linhart, Travailler sans les autres ?, Paris, Le Seuil, 2009. [14] Y. Clot, D. Lhuilier, « Introduction », Nouvelle revue de psychologie, n° 1, 2006, p. 9-11. [15] Y. Clot, La fonction psychologique du travail, Paris, PUF, 1999. [16] Conférence Internationale du Travail, 100e session. Rapport III (1B) – Etude d’ensemble concernant les instruments relatifs à la sécurité sociale à la lumière de la Déclaration de 2008 sur la justice sociale pour une mondialisation équitable, Genève, Bureau international du Travail, 2011, p. 265, [en ligne] [17] M. Foucault, Naissance de la biopolitique. Cours du Collège de France. 1978-1979, Paris, Gallimard-Seuil, 2004. [18] Idem, p.151. [19] Comme l’avait espéré Pierre Laroque, le fondateur de la Sécurité sociale française. [20] M. Foucault, op. cit., p. 145. [21] Idem, p. 146 [22] S. Gill, « Constitutionalizing Capital : EMU and Disciplinary Neo-Liberalism », in A. Bieler & A. D. Morton, Social Forces in the Making of the New Europe. The Restructuring of European Social Relations in the Global Political Economy, Londres, Palgrave, 2001, p. 47-69 : 50 [23] J. Gilligan, Why Some Politicians Are More Dangerous Than Others, Cambridge (R.-U.), Polity Press, 2011. [24] Par exemple, P. Davezies, « Evolution des organisations du travail et atteintes à la santé », Contribution au séminaire interdisciplinaire « Nouvelles Organisations du Travail », CNAM Paris, 1997. Publiée dans Travailler, 1999, 3, p. 87-114. [25] Les extraits d’entretiens non référencés en italiques sont tirés du rapport d’enquête précité (voir note n° 8). [26] C’est-à-dire tout ce que l’on fait vraiment, en y mettant du sien, pour s’approprier le travail prescrit et le rendre opératoire. [27] D. Lhuilier, Placardisés. Des exclus dans l’entreprise, Paris, Seuil, 2002. Ou encore un « idéal » (M.-A. Dujarier, L’Idéal au travail, Paris, Éditions Le Monde-PUF, 2006. [28] J.-L. Metzger, Entre utopie et résignation. La réforme permanente d’un service public : Concept d’utopie et compréhension des pratiques modernisatrices, Paris, L’Harmattan, 2000. [29] Idem, p. 208. [30] Voir le témoignage de Maxime Vivas, « Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide », publié le 2 octobre 2009, [en ligne] [31] Rapport du 4 février 2010 de l’Inspection du travail (S. Catala, section 15 A) transmis au procureur de la République de Paris après une série de suicides de salariés de France Telecom, p. 9. Ci-après : Rapport Catala. [En ligne] . [32] Y. Clot, Le Travail sans l’homme ? Pour une psychologie des milieux de travail et de vie, Paris, La Découverte, 1998 [1995]. [33] On en trouvera une illustration dans une petite brochure éditée par FT, au moment du Plan NEXT, pour suggérer à l’encadrement de proximité les réponses appropriées aux questions des salariés qu’il devait inciter à quitter l’entreprise. Voir DRH, Information managers. Réussir ACT, mars-avril 2007. Ci-après : Réussir ACT. [En ligne] . [34] Comme me l’ont souvent répété les syndicalistes interrogés. [35] Ce sont, parmi d’autres, des formules utilisées par les supérieurs pour mettre en garde leurs subordonnés. [36] Réussir ACT, op. cit. [37] Idem. [38] Idem. [39] Réponse donnée par un membre de la direction à un représentant syndical lors d’une réunion en CHSCT. [40] Sur le retour des « petits chefs », voir D. Lhuilier, op. cit., p. 106 sq. [41] En raison du système de délégation de la responsabilité dans l’exécution des tâches et des objectifs prescrits, système assorti sanctions et de méthodes de surveillance permises par les nouvelles technologies (les « panoptiques électroniques » selon S. Greenhouse, The Big Squeeze. Tough Times for the American Worker, New York, Knopf, 2008, p. 123). Cela contraint à respecter les ordres venus d’en haut tout en dépersonnalisant le pouvoir. Dans son célèbre livre sur l’usine Toyota à Nagoya, S. Kamata écrit : « On pourrait comparer ça au système impérial, caractérisé par l’irresponsabilité. C’est le chef d’équipe qui dit : « Ce que je vous dis là, c’est un ordre venu d’en haut. » Le contremaître : « C’est un ordre venu d’en haut que je vous transmets. » Le chef d’atelier dit de même, le chef de division aussi. Et les ouvriers, annihilés par le système, abandonnent toute lutte. » Voir Toyota. L’usine du désespoir, Paris, Demopolis, 2008, p. 234. [42] G. Devereux, Ethnopsychanalyse complémentariste, Paris, Flammarion, 1972, pp. 165-166, cité par M. Augé, Le sens des autres. Actualité de l’anthropologie, Paris, Fayard, 1994, p. 121. [43] A. Honneth, La Société du mépris, op. cit. [44] É. Durkheim, Le Suicide. Étude de Sociologie, op. cit., p. 311. [45] Voir le dossier de la Revue Santé & Travail de la Mutualité française, 1er juillet 2003. [46] E. Morin, La Méthode, Tome IV, Les Idées. Leur habitat, leur vie, leurs mœurs, leur organisation, Paris, Seuil, 1991, p. 137. [47] D. Lhuilier, op. cit., p. 47. [48] D. Courpasson, cité par P. Davezies, « Évolution des organisations du travail et atteintes à la santé », op. cit., p. 101. [49] M-P. Guiho-Bailly, cité par P. Davezies, idem., p. 102. [50] D. Huez, « Risque suicidaire du fait du travail, l’action du médecin du travail », op. cit. [51] Rapport Catala, op. cit. [52] Comme l’appellent les syndicats. [53] Le sont-ils ? Pour un décompte et des mises en garde, voir . [54] Par exemple, Y. Shiho, T. Tohru, S. Shinji, T. Manabu, T. Yuka, T. Eriko, S. Ikuko, W. Naoki, « Suicide in Japan », Crisis : The Journal of Crisis Intervention and Suicide Prevention, Vol. 26, n° 5, p. 12-19 ; T. Amagasa, T. Nakayama, Y. Takahashi, « Karojisatsu in Japan : Characteristics of 22 Cases of Work-Related Suicides », Journal of Occupational Health, 47, 2005, p. 157-164 ; A. Tsutsumi, K. Kayaba, T. Ojima, S. Ishikawa, N. Kawakami, « Low Control at Work and the Risk of Suicide in Japanese Men : A Prospective Cohort Study », Psychotherapy and Psychosomatics, Vol. 76, n° 3, 2007, p. 177-185. [55] Y. Kawanishi, « On ’Karojisatsu (suicide by overwork)’ : Why Do Japanese Workers Work Themselves to Death ? » Rencontre annuelle de l’Association Américaine de Sociologie, Montréal, Québec, 11 août 2006. [56] C. Dejours, Travail, usure mentale. De la psychopathologie à la psychodynamique du travail, Paris, Bayard, 1993 ; C. Dejours et F. Bègue, Suicide et travail : que faire ?, Paris, PUF, 2009. Y. Clot, Travail et pouvoir d’agir, Paris, PUF, 2008 ; Le travail à cœur. Pour en finir avec les risques psychosociaux, Paris, La Découverte, 2010 [57] C’est ce que les chefs reprochent aux salariés jugés trop consciencieux. [58] P. Davezies, « Souffrance au travail, le risque organisationnel », Conférence introductive aux Journées Médicales du CISME sur le risque organisationnel, février 2004. En d’autres termes, comme l’analyse Y. Clot, le travail est « empêché ». Y. Clot, Travail et pouvoir d’agir, Paris, PUF, 2008 ; Le travail à cœur. Pour en finir avec les risques psychosociaux, Paris, La Découverte, 2010. [59] Selon l’expression du psychiatre Olivier Labouret, membre de l’association ASDpro. [60] D. Lhuilier, op. cit. [61] K. Polanyi, La Grande Transformation, Paris, Gallimard, 1983, p. 119 ; N. Burgi, La machine à exclure. Les faux-semblants du retour à l’emploi, Paris, La Découverte, 2006, p. 183 sq. [62] Comme on peut le lire dans des lettres d’adieu laissées par les victimes Sources : revue-interrogations.org/Anomie-neoliberale-et-suicide-au fortune.fdesouche/321245-anomie-neoliberale-et-suicide-au-travail
Posted on: Sun, 08 Sep 2013 12:59:30 +0000

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