Le bonobo nest pas quun petit chimpanzé vivant dans les forêts - TopicsExpress



          

Le bonobo nest pas quun petit chimpanzé vivant dans les forêts équatoriales Julie Heidemann vient régulièrement donner un coup de main àsamaman Françoise Groux au Bonobo. Imprimer - A + de la République démocratique du Congo. Depuis quelques années, cest aussi le nom du seul établissement de la digue Nicolas-II. « Je cherchais un nom facile à retenir, et celui-là allait bien avec le côté tropical quon voulait donner au lieu », se souvient Cédric Deboudt, le patron de lépoque. Repris il y a six ans et demi par lancienne gérante du restaurant LÉquipage, Françoise Groux, le Bonobo a dabord été un bar cocktails glacier, avant de devenir bar de nuit, puis restaurant. « On a toujours lautorisation de 4 h du matin », précise la fille de Mm e Groux, Julie Heidemann, qui travaille derrière le comptoir les jours de la semaine. Au-dessus delle, son grand-père Jean Eeckhoudt veille sur la salle depuis le cadre où il repose, en noir et blanc. « Il tenait lhôtel du Centre, avenue de la Mer, aujourdhui devenu le Zanzibar », explique Julie Heidemann. Dans le cadre adjacent, une photo colorisée des années 60, « offerte par un client », rappelle lépoque où la digue Nicolas-II se transformait en parking géant, les jours de beau temps, et où ses abords prenaient des allures de camping sauvage (lire ci-dessous). Café-théâtre et cinéma Le café a aussi connu les feux de la rampe sous le nom de Comique troupier, fondé en 1989 par Pascal Hannon (lactuel gérant du Dépôt dAchille, à Petite-Synthe) et son associé Éric Robin. Ce café-théâtre proposait des spectacles deux fois par semaine, les vendredi et samedi soirs. Inauguré en grande pompe en présence des musiciens de Marcel et son orchestre et de Jacques Yvart, létablissement sétait placé sous la protection de Fernandel, dont un portrait géant décorait la devanture. « Javais dû appeler son fils pour avoir lautorisation », se souvient Pascal Hannon. Laventure du café-théâtre sest achevée après quelques belles années, avant de muer en Bonobo, au début des années 2000. Ladresse est atypique, perdue entre la base de voile de la Licorne et les dernières maisons du front de mer de Leffrinckoucke. « Au début, lemplacement a été un handicap », reconnaît Julie Heidemann. Puis linconvénient est devenu avantage. « La base de voile marche de mieux en mieux. Tous les week-ends depuis un an et demi, on a des réservations de groupes qui viennent faire du char à voile ou du longe-côte. » Pendant les vacances, les loisirs nautiques attirent aussi une clientèle de parents et de papys-mamies. Les Belges sont aussi de plus en plus nombreux. « On fait le même chiffre daffaires que lan dernier, mais en ouvrant le lundi », tempère Julie Heidemann, que la météo désespère autant que ses collègues de la digue. Le Bonobo profite pourtant, depuis le 13 juin, dun coup de pouce publicitaire inattendu : celui du dernier film du réalisateur dunkerquois Jean-Paul Rouve, Quand je serai petit, dont lune des scènes a été tournée juste devant létablissement, un jour de grand beau temps. ESTELLE JOLIVET
Posted on: Tue, 05 Nov 2013 00:50:35 +0000

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