Le calvaire du général Dhaffane de la CPSK se poursuit Il est notoriété de dire que la volonté politique des principaux responsables des chefs de guerre de séléka n’est que la conduite de la République Centrafricaine dans l’hécatombe. On comprend aisément que Djotodia et Nourreldine visent seulement terroriser, à tuer ou assassiner, de violer les femmes et de voler les biens d’autrui. Si en effet, entre eux le torchon brûle et la méfiance s’installe, on connaît au minimum la ténubilité excessive de ceux qui gèrent actuellement le pays. Pour quelle raison séléka a pris le pouvoir ? C’est l’interrogation que fait chaque citoyen lambda à travers les agissements des séléka qui deviennent des malfrats. Après les multiples bavures et les actes génocidaires posés par les éléments de cette ancienne rébellion, Michel Djotodia, pour éviter une mise en examen de la Cour Pénale Internationale, car l’on sait qu’en sa qualité de chef de cette coalition, quelque soit les crimes, il sera responsable des faits de ses sbires ou hommes de mains, a préféré mieux dénoncer au nom de séléka, les exactions et assassinats imputables au général Moussa Dhaffane, un de ses anciens compagnon de brousse et chef des troupes de la Convention des Patriotes pour le Salut du Kodro (CPSK). Arrêté depuis quelques semaines pour des causes non élucidées, les proches de Djotodia en argumenté cette thèse « le général Dhaffane est la cause de plusieurs actes graves y compris le dernier événement douloureux de Gobongo dont le bilan était de 6 morts et 25 blessés graves, braquage, malversation financière, détournement et autres ». Selon ces sources, ce sont les éléments du général Dhaffane qui braquaient, volaient, tuaient et tiraient les armes lourdes sans merci sur la population civile. Qu’en est-il aujourd’hui ? Que le ministre d’Etat Gazambetti en sa qualité de réconciliateur sur les cas de 12 personnes retrouvées mortes sur le fleuve Oubangui ? Peut dire qu’après Moussa Dhaffane, qui est celui qui commandite les crimes génocidaires sur la pauvre population civile qui ne dispose pas la puissance de feu comme les séléka ? Après son arrestation, celui-ci ne peut plus avoirs de l’autorité sur ses éléments. Etant en prison principale au domicile sous la véranda de Djotodia, au camp de Roux, ce général avait entamé la grève de faim et ne reçoit pas la visite de sa famille ou des plus proches parents. Ce qui prouve à suffisance la volonté et la capacité de nuisance des autorités de la transition, c’est le mensonge et la démagogie sont placés en premier lieu. Au moment où le président de la transition, Michel Djotodia Am Nondroko déclare à propos de Mohamed Dhaffane devant la presse étrangère que « Depuis qu’il est arrêté nous vivons en paix, il n’y a pas de troubles. M. Daffhane est un de mes compagnons, qui n’a pas voulu respecter certains engagements et il a donc été incarcéré. C’est lui qui menait des troupes – il était de connivence avec l’ex-régime – et donc il était de notre devoir, en tant que garant de la paix, de le mettre sous les verrous, pour que la paix revienne chez nous. Voilà tout. », alors que son conseil, Me Mathias Morouba a déclaré que sur la Radio France Internationale (RFI) que la santé de ce général, se dégrade au fur et à mesure. Personne ne maîtrise plus la situation. Selon certaines indiscrétions, l’une des causes de l’arrestation de Dhaffane est le fait qu’il serait surpris en communication avec le président déchu, François Bozizé, ce qui lui aurait coûté cher. (Affaire à suivre)
Posted on: Wed, 17 Jul 2013 19:08:24 +0000
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