Le conflit haitiano-dominicain, quelle solution? La colère ou - TopicsExpress



          

Le conflit haitiano-dominicain, quelle solution? La colère ou les énervements sont loin dêtre la solution de nos affronts. La vérité est blessante mais rien de durable ne peut exister sans elle. Franchement, je nai rien contre les dominicains. Nous les avons occupés pendant plus de 21 ans. Ils ont eu leur indépendance et ils ont lutté pour avoir une nation forte et prospere. Ils travaillent leurs agricultures et leurs infrastructures. Ils assurent la survie de notre peuple et font de nos frères et soeurs des esclaves dans leurs plantations. Nous ne consommons que leurs produits (même les épices). Nous avons fermé leurs écoles pour ouvrir des prisons mais ils reçoivent aujourdhui nos étudiants chez eux, et ouvrent chez nous la porte dune université (nous navons pas honte). Jai rien contre eux qui nont pas oublié leur passé en cherchant leur dignité dhommes, mais je hais plutôt nos hommes politiques haïtiens qui ne voient que leurs fortunes et font des guerres civiles interminables pour la prise du pouvoir. Ils sont dans les médias pour se plaindre comme le peuple en vue de se faire passer pour des saints. Ne les ecoutons pas, même si des larmes couleraient de leurs yeux, ce seraient des larmes de crocodiles. Ils sont rusés, ils ont démobilisé notre armée, notre force, notre respect et notre fierté nationale (ils pourraient recruter des jeunes de 18 a 35 ans pour la remobiliser). Leurs enfants étudient aux États-Unis, en Suisse, en France,... Ces hommes et leurs femmes fréquentent des restaurants huppés, des supermarchés, et possèdent leurs propres sources énergétiques et des voitures confortables. Alors, ils nont pas besoin des universités dans le pays, des marchés modernes et des infrastructures routières, Ce sont eux qui sont responsables de nos malheurs, de nos humiliations chez nos voisins dominicains. Nous devons leur blâmer, leurs lancer nos injures. Sans leur faute, les dominicains ne nous detruiraient pas aujourdhui. La solution est dans une conscience nationale. Nous devons réunir les chefs de nos partis politiques, réduire le nombre des partis, préparer ensemble un programme politique suivant les besoins prioritaires de la nation, monter un conseil électoral permanent en organisant des élections démocratiques dans tout le pays et faire des compromis et des cohabitations dans nos gouvernements. Cest dans lunité et le progrès que nous pourrons nous échapper de nos menaces ici et ailleurs.
Posted on: Fri, 29 Nov 2013 06:07:58 +0000

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