Le journal « Le Phare » de Kinshasa a publié ce jeudi 18 - TopicsExpress



          

Le journal « Le Phare » de Kinshasa a publié ce jeudi 18 juillet 2013 un communiqué de la famille Lumumba à propos d’une certaine plainte introduite à Kinshasa contre monsieur Étienne Tshisekedi. Nous vous proposons ci-dessous l’intégralité de l’article ainsi que le communiqué signé par François Lumumba, fils du Héros national Congolais. La famille Lumumba n’a jamais porté plainte Journal “Le Phare” Kinshasa COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA FAMILLE LUMUMBA Concernant : L’existence d’une citation directe sur l’Assassinat de Patrice Emery Lumumba, premier Premier Ministre et Chef de l’Exécutif de la République Démocratique du Congo Au moment où notre pays fait face à des défis majeurs qui menacent son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale, nous apprenons qu’une action judiciaire sous RP 648 aurait été initiée au nom de la Famille Lumumba à la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe, par des avocats mandatés à cet effet, par la Famille Lumumba. A ce sujet, nous voudrions porter à la connaissance du peuple congolais qu’à ce jour, aucune démarche en ce sens n’a été entamée. Pour la Famille, tout en ne renonçant pas à nos droits, l’heure est plutôt à la mobilisation, afin de chercher des voies et moyens pour consolider l’unité nationale et la fraternité, la souveraineté politique et économique, en vue de la réhabilitation de l’Etat dans ses prérogatives régaliennes ; – ce qui exige un climat de sérénité. Fait à Kinshasa, le 17/07/2013 Pour la Famille Lumumba, Depuis que Le Phare a démarré la publication des « pages » de l’histoire en rapport avec l’assassinat de Patrice Emery Lumumba et ses compagnons d’infortune, Maurice Mpolo et Joseph Okito, en janvier 1961, plusieurs langues ont recommencé à se délier. Dans le lot des réactions enregistrées jusque-là, la Rédaction du quotidien de l’avenue Lukusa compte, depuis hier, celle de la famille Lumumba, que lui a fait parvenir un des fils du défunt héros national, François Lumumba, une figure bien connue du microcosme politique national. Il s’avère, à l’analyse du document publié ci-contre, que la succession Lumumba ignore l’existence d’une quelque plainte émanant de sa part au niveau de la justice congolaise. La première question qui vient à l’esprit, à la lumière d’une telle information, est celle de savoir qui a saisi, au nom de la famille Lumumba, la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe et le Tribunal de Grande Instance de Matete. Cette question est d’autant pertinente que l’assassinat de Lumumba, Mpolo et Okito est frappé juridiquement de prescription depuis une vingtaine d’années. S’il est assimilé à un « crime contre l’humanité », comme cela se raconte dans certains cercles politiques, il faut que les magistrats en charge du dossier arrivent à le démontrer à la lumière du droit international. Si tel n’est pas le cas, il y a lieu de s’interroger sur l’identité de l’usurpateur qui a exhumé, à l’insu de la famille Lumumba, un dossier judiciaire dont la majorité de planificateurs, d’exécutants et de témoins ont déjà emporté leurs secrets dans leurs tombes. L’opinion nationale aimerait bien connaître les motivations de l’usurpateur qui est passé outre le visa de la veuve et des orphelins de Lumumba. Car, comme ils le rappellent dans leur correspondance au journal Le Phare, les « Lumumba » ne sont plus dans la logique de la chasse aux sorcières, des règlements des comptes, mais plutôt dans la droite ligne de la philosophie du défunt, fondée sur la réconciliation nationale, l’unité nationale, la construction d’un nouveau Congo, la renaissance de l’Afrique, etc. Homme de paix et de dialogue, Lumumba a laissé à tous un héritage politique impérissable, celui de l’unitarisme. Pour la famille Lumumba, le sang versé par ce dernier sur l’autel des querelles politiciennes en janvier 1961 ne devrait pas donner lieu, 52 ans après sa disparition, à un nouveau feuilleton de division entre Congolais. D’où, elle refuse de prêter le flanc à une quelconque démarche visant à provoquer une nouvelle fracture au sein de la communauté nationale. « Si je meurs, tant pis, le Congo a besoin des martyrs », avait-il lâché peu avant son arrestation au niveau de la rivière Sankuru, à un jet de pierres de la terre de ses ancêtres, là où ses geôliers auraient été incapables de le rattraper.
Posted on: Thu, 18 Jul 2013 08:52:49 +0000

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