Le juron de tyranneau page 202-203 Les quatre derniers carrosses - TopicsExpress



          

Le juron de tyranneau page 202-203 Les quatre derniers carrosses entrent majestueusement, poussés par huit jeunes femmes vêtues de justaucorps de couleur naturelle humaine, moulant les formes naturelles de ces créatures, et sur lesquels sont épinglés discrètement des chapelets de fleurs dont les espèces sont dominantes dans les chars. Tout en poussant leur carrosse respectif, ces jeunes femmes qui d’apparence, sont toutes des athlètes de la grande compétition, font des acrobaties de très haute voltige, créant une ambiance survoltée des admirateurs qui n’arrivent plus à se retenir. Nul ne peut décrire la beauté, la sveltesse, la vigueur, la proportionnalité millimétrée des différentes parties de leur corps, si ce n’est leur Créateur. Ses « antilopes » rappellent à tous que la beauté humaine est fantastique, inimitable, hautement esthétique, douce, sensuelle et…… Humaine c’est tout ! La tension monte de plusieurs crans en raison des exhibitions acrobatiques exécutées qui relèvent plus de démonstrations des corps dans leur plein épanouissement et mise en valeur, que de simple défilé d’usage ou d’exercices. Les carrosses avancent, emportant dans leur sillage, non seulement les belles femmes et leurs vrais mirages, mais aussi l’autre surprise de la soirée, le défilé des fleurs. Les uns après les autres, les carrosses fascinants se font la concurrence en étalant la diversité inouïe des espèces, dont la majorité n’ont été que rarement vus dans toute une vie par certains spectateurs. Les chars avancent doucement renforcés par de très gros paniers pleins à craquer de roses de différentes espèces, les blanches, les roses, les rouges et d’autres couleurs, se mettant en évidence, et revendiquant le statut de reines des fleurs, des oeillets simples, des oeillets d’Inde, des oeillets de poète, des oeillets de mignardise, bousculant les bouquets avec leurs odeurs de girofle, des rhododendrons majestueux distribuant leurs pétales avec générosité, suivis des pois de senteurs, aimant follement la proximité avec ce dernier, des zinnias doubles et des orchidées, dont la fragilité ne leur permettent pas d’entrer en conflit avec d’autres germains, des immortelles à bractées, dont la jouvence éternelle fait rougir toute la jeunesse florale. Ce défilé continue jusqu’au moment, où tous les chars sont arrivés en face de Cheikh Echioukha qui est certainement l’homme le plus heureux, devant tant d’égards et de beauté, mais qui intérieurement s’impatiente. Sur un signal sonore de Hadj, la musique change et un air plus dynamique prend le relais.
Posted on: Mon, 19 Aug 2013 13:43:50 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015