Le meilleur exemple de tolérance dont le Prophète fit preuve - TopicsExpress



          

Le meilleur exemple de tolérance dont le Prophète fit preuve envers des membres d’autres religions fut sans doute la constitution elle-même, appelée « Sahifah » par les premiers historiens.[1] Quand le Prophète émigra à Médine, cela mit fin à son rôle de simple leader religieux; il devint le leader politique d’un État gouverné selon les préceptes de l’islam, ce qui exigeait l’établissement de lois claires afin d’assurer l’harmonie et la stabilité dans une société qui sortait à peine de décennies de guerres de toutes sortes. Il était donc essentiel d’assurer une coexistence paisible entre musulmans, juifs, chrétiens et polythéistes. Le Prophète rédigea une constitution détaillant les responsabilités de chaque groupe résidant à Médine, de même que leurs obligations les uns envers les autres et certaines restrictions pour chacun. Chaque groupe se devait de respecter les détails de cette constitution et toute violation de l’un de ses articles était considéré comme une trahison. Une seule nation Le premier article de cette constitution stipulait que tous les habitants de Médine, c’est-à-dire les musulmans et tous les juifs, chrétiens et idolâtres qui avaient signé le traité de paix, constituaient « une seule nation, à l’exclusion de toutes les autres ». Ils étaient tous considérés comme membres et citoyens de Médine, indépendamment de leur race, religion ou lignée. Les non-musulmans jouissaient de la même protection et de la même sécurité que les musulmans, tel que stipulé dans un autre article qui disait : « Les juifs qui sont avec nous recevront de l’aide et seront traité de façon équitable. Ils ne seront point lésés et aucun soutien ne sera apporté à leurs ennemis. » Auparavant, chaque tribu avait des alliés et des ennemis à l’intérieur et à l’extérieur de Médine. Le Prophète rassembla ces différentes tribus sous un seul système de gouvernance dans lequel furent maintenus les pactes d’alliances existant déjà entre elles. Toutes les tribus devaient se considérer comme une seule nation, sans égard aux alliances individuelles. Toute attaque contre une autre tribu ou contre des membres d’une autre religion était considérée comme une attaque contre l’État et contre les musulmans. Les membres des autres religions au sein de la société musulmane jouissaient également d’une protection dans la pratique quotidienne de leur culte. Le Prophète dit : « Quiconque tue une personne qui a signé une trêve avec les musulmans ne sentira jamais l’odeur du Paradis. » (Sahih Mouslim)
Posted on: Sun, 15 Sep 2013 17:28:01 +0000

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