Le monde est sous la dictature d’un empire. Un empire qui - TopicsExpress



          

Le monde est sous la dictature d’un empire. Un empire qui s’effrite, mais un empire qui possède encore une puissance militaire démesurée, ainsi qu’un contrôle économique hégémonique. Un empire qui contrôle de plus en plus les citoyens en leur disant que c’est pour les protéger du "terrorisme". Ce terrorisme qu’il installe lui-même lorsque le besoin ponctuel de se justifier se fait sentir. Malgré sa puissance énorme, l’empire est conscient de ses faiblesses. Il sait que son hypocrisie peut devenir difficile à masquer si on éclaire trop bien la réalité. La censure est active dans les médias de masse. On a aussi tout un bataillon de propagandistes allant de l’éditorialiste au simple commentateur pour contrer la prise de conscience citoyenne et ainsi rester en contrôle des sentiments, des émotions et par conséquent du jugement des masses de citoyens. L’une des faiblesses de l’empire est sa capacité de garder le contrôle des esprits, le contrôle des masses. Lorsque les populations s’éveillent et se prennent en main, à travers ces élans patriotiques rapidement les Pays deviennent nationalistes et du même coup, l’empire perd son emprise sur celui-ci. L’empire met donc tout en œuvre pour que les éveils citoyens se limitent à la rue et y demeurent. L’empire craint que des leaders citoyens charismatiques et déterminés (que les manipulateurs qualifient de "populistes") prennent le pouvoir politique rendant ainsi leur Pays en un nouvel atome libre. Un atome libre pouvant entrainer, par son exemple, d’autres atomes libres et s’agglutiner autour d’un noyau, un "pôle" rendant ainsi le monde multipolaire. Une des nombreuses luttes du grand Hugo Chávez fut d’oeuvrer pour la reconnaissance d’un monde multipolaire. Si la vraie révolution arabe s’enclenche, nous pourrions assister à l’émergence du pôle arabe. Il y aurait donc deux pôles libérés de l’emprise de l’empire, le pôle arabe et le pôle latino-américain. Il a bien failli y avoir le pôle africain [2], on a assassiné Kadhafi pour l’en empêcher. Kadhafi avec ses alliances latino-américaines [3], avec son or jaune et bien sûr son or noir, menaçait d’unir l’Afrique et de la soulager du joug impérial. La menace du dinar or [4] était un des outils économiques pouvant libérer l’Afrique de cette dette qui la tient dans la pauvreté et l’oblige à la soumission. Thomas Sankara [5], ce grand Africain, assassiné [6] lui aussi par qu’il était trop africain décrit bien cette dette dans un de ses discours magistral. Le 29 juillet 1987 à Addis-Abéba [7] en Éthiopie, il tente de convaincre ses homologues de refuser de payer cette honteuse dette contractée initialement par les colonisateurs. Hugo Chávez au Venezuela a permis que le premier domino latino-américain tombe. Mouammar Kadhafi, le guide, était sur le point de permettre que le premier domino africain tombe. Présentement l’empire craint qu’un leader arabe émerge et fasse tomber le premier domino arabe. Ce leader risque d’être Égyptien. Si l’Égypte se trouve un nouveau «Nasser» [8], c’est-à-dire, un nouveau leader charismatique et déterminée, de la trempe de Nasser, et que l’armée égyptienne reste patriotique et continue à se mettre au service des intérêts nationalistes de l’Égypte, il est très probable que ce premier domino entraînera d’autres Pays à se libérer du joug des prédateurs mondiaux. La Turquie pourrait bien être le domino suivant. Elle est à la croisée des chemins. Erdogan se tient au pouvoir en utilisant ses forces policières et militaires pour contrôler la population turque. La Tunisie, autre domino potentiel, quasi sœur jumelle de l’Égypte lors de ce fameux printemps arabe. La Tunisie risque grandement de suivre rapidement. Égypte, Turquie, Tunisie, ces trois dominos tombés, donneraient sûrement un nouveau souffle à la révolution verte de Libye qui n’est sûrement pas totalement assassinée. Le drapeau vert libyen est sûrement précieusement conservé dans plusieurs cœurs libyens. Le Bahreïn [9], cet autre Pays arabe où l’on tient la population par une répression musclée et gazée. L’Algérie de Bouteflika risquerait aussi de tomber. Bouteflika est assis entre deux chaises. Il contrôle son opposition à la manière des Moubarak et Ben Ali. Cependant, celle-ci ne le conteste pas trop parce qu’elle sait que sans Bouteflika le Pays tombera dans la même violence que celle installée chez ses voisins par des magouilles d’agents impériaux. Bouteflika conserve la Paix de son Pays et sa tranquillité en étant suffisamment conciliant avec la gourmandise des pétrolières et des investisseurs étrangers, ces apôtres de la privatisation de tous les services nationaux, de la voirie jusqu’à l’eau douce. Si l’Égypte continue sa marche vers la réelle indépendance, l’empire craint comme la peste de voir la Turquie, la Tunisie, la Libye, l’Algérie, le Bahreïn, le Yémen s’affranchir de son emprise. Ces dominos ainsi tombés garantiraient la souveraineté de la Syrie et de l’Iran. Un autre pôle solide, cette fois-ci arabe, naîtrait au grand détriment de l’empire et des sionistes qui visent à s’accaparer de plus en plus de territoire. Le jeu des dominos est une Histoire à suivre…
Posted on: Fri, 26 Jul 2013 08:48:48 +0000

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