Le mur blanc Elle s’affiche avec ce sourire qui navigue comme embaumé du parfum de nuit. Elle est entourée de cette chevelure de feu qui embrase chaque pensée presque magique. Son visage n’a point d’âge comme une eau de vie coulant dans nos veines, il illumine cette nuit comme un arc-en-ciel illumine le ciel les jours de pluie. Il n’y a point de grâce plus somptueuse que ce dessein qui se dessine sur cette tour quon pourrait dire numérique. Elle souffle du haut de cette tour l’amour oui l’amour. Comme une quête au fond de ses pensées, on plonge dans cet océan de douceur. D’une simple nappe d’eau, naît un océan, du ciel naît un infini univers aux milles saveurs. Tout devient exquis, l’architecture, les arbres, les gens qui se croisent sans se parler dans cette quiétude qu’elle impose, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Dans ce sourire, on entrevoit le rose que l’on ose et qu’elle pose avec délicatesse sur nos émotions, le jaune comme transcendé de la faune tel un lion rugissant, le bleu aux reflets argentés qui se tamise sur cet océan de sentiments. La danse lui sied comme un petit rat de l’opéra, où ses petits pas se comptent par mille à l’heure. J’aurai aimé qu’il n’y ait point de houle, point de tempête, point de tornades dans mon cœur pour déverser cette encre de sentiments dans cet océan d’émotions. Elle porte la grâce comme un habit de vie. Son nom chantonne Allez la vie. Elle se livre précieusement recouverte d’un écrin de folie qui transperce le moindre regard hagard. Il n’y a de pure merveille que son regard qui se fait désirer. Elle vous surplombe comme une divinité que l’on aime soudain à adorer. Elle répand un enchantement qui traverse le vent, les tempêtes inébranlables. Elle a cette douceur, cette quiétude qui transmet une imposante chaleur dans le froid hivernal. Elle est recouverte d’une once de beauté des anges, devant laquelle on est subjugué. Elle disparaît dans les pixels de la vie intermittente pour revenir encore plus belle, plus somptueuse comme pour plonger dans cet océan pour faire remonter à la surface toutes les merveilles des abysses. Elle réussit à vous faire oublier le temps, l’espace. Sa plongée dure quelques minutes, et pourtant elle contemple toujours cet endroit comme une gravure éternelle à l’encre de Chine. Elle plonge pour vous offrir une quête personnelle, une magnifique chevauchée dont le courage est devenu votre plus belle vertu. Sur son épaule naissante, se trouve la piste aux étoiles où elle vous fait entrer par la grande porte. Elle se devine, et vous aspire à devenir celui qui cueille les étoiles un soir d’hiver…
Posted on: Sun, 27 Oct 2013 08:24:08 +0000
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