Le nouveau commandant des forces de la Mission des Nations unies - TopicsExpress



          

Le nouveau commandant des forces de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco), le général Carlos Dos Santos Cruz, met en garde tout civil « qui porte une arme où qu’il se trouverait » et, promet de l’assimiler à un combattant », a rapporté samedi 13juillet 2013, Radio Okapi. «Tous ceux qui sont armés ne sont pas supposés être des civils. Un civil n’est pas un combattant», a déclaré le général Carlos Dos Santos Cruz. En mission d’inspection des troupes de la Monusco à Kanyaruchinya (Nord-Kivu), l’officier militaire de la Brigade d’intervention de la MONUSCO réagissait ainsi, à des accusations selon lesquelles, les éléments de la Monusco auraient tiré sur des civils deux jours plus tôt. Des combattants identifiés comme des Maï-Maï Nyatura avaient attaqué mercredi 10 juillet 2013, des rebelles du M23, avant de tourner leurs armes contre les Casques bleus de la Monusco déployés à Kanyaruchinya. Selon le M23 le bilan de ces affrontements font état de quatre morts, tandis que la mission onusienne parle de quatre blessés qui sont présentement soignés à Goma. Rappelant son mandat Carlos Dos Santos Cruz a affirmé que, «toute force qui pourra commettre des exactions contre les civils sera traitée comme tel sans distinction. Nous ne sommes pas concentrés sur un seul groupe mais, sur tous les groupes qui commettront des exactions sur les populations civiles». « Climat d’insécurité caractérisée par une recrudescence d’enlèvements de civils » « La visite à Beni (Nord-Kivu) du commandant de la Force de la MONUSCO intervient dans un climat d’insécurité caractérisée par une recrudescence d’enlèvements de civils et d’attaques de positions des Forces armées de la RD Congo (FARDC) par différents groupes rebelles », affirme la Monusco. Au cours d’une séance de travail avec les chefs des Sections substantives et des commandants des bataillons népalais et jordaniens, le général dos Santos Cruz a reçu une présentation claire sur la situation sécuritaire dominée par des actions de rebelles ougandais, en l’occurrence l’ADF (Allied Democratic Front/ Front démocratique allié), et d’une quinzaine de groupes Mai-Mai (milices locales et d’autodéfense de la population autochtone), ainsi que des FDLR (Forces démocratiques pour la Libération du Rwanda). Le Général dos Santos Cruz a eu également un tête-à-tête avec le Colonel Richard Bisamaza, Commandant par intérim du premier secteur des FARDC. Les deux hommes ont fait le tour de la question de l’insécurité et passé en revue les moyens d’y mettre fin dans le cadre des opérations unilatérales ou conjointes FARDC-MONUSCO. Les autres membres de la délégation accompagnant le Commandant de la Force de la MONUSCO, ont eu des apartés avec les chefs de sections substantives de la mission, les commandants du bataillon népalais et le contingent de la force spéciale jordanienne de la MONUSCO, ainsi que les commandants des FARDC, « pour se faire un idée plus précise des aspects de la protection des civils et de l’insécurité qui prévaut dans les territoires de Beni et de Lubero », précise la Monusco.
Posted on: Sun, 14 Jul 2013 09:56:34 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015