Le prochain scrutin du 16 mars 2014 pour la désignation des - TopicsExpress



          

Le prochain scrutin du 16 mars 2014 pour la désignation des membres du conseil municipal offre une grande opportunité aux Mbourois pour s’inscrire dans une logique de progrès, de transparence, de justice et de solidarité. Notre ambition se décline dans les grandes urgences suivantes: - Penser librement les mutations sociales, économiques, politiques et culturelles qui touchent notre commune - Contribuer à la consolidation des fondements démocratiques et républicains au sein de la cité; - Travailler à rendre à la politique sa vocation première de défense et d’illustration de l’intérêt général de la population ; - Œuvrer pour la consolidation de la démocratie et des libertés pour une citoyenneté informée et active; - Rendre publiques des propositions, dans tous les domaines, pour que l’action publique et politique ait comme enjeu central le souci des populations. Penser librement le présent et le devenir de Mbour, partager les conclusions les plus pointues de nos réflexions, se donner les moyens de les exposer publiquement sans contrainte de temps et de supports : tels sont les principes qui fondent notre action. Penser les devenirs possibles de Mbour est une exigence sans délai. Le péril qui nous guette est justement l’impression généralement partagée que le débat public et politique touche très peu aux attentes essentielles et aux urgences des populations de Mbour. Penser, c’est donc sortir du cercle des logiques crypto-personnelles et remettre le souci de la localité au cœur des querelles et des controverses. Les Mbourois ont trop enduré les logiques de la politique politicienne et les entreprises de promotion individuelle. Il faut un autre virage. Il s’agit d’assumer les responsabilités qui incombent à chaque génération. Avec une vision désencombrée des démons de la violence, des cristallisations et des crispations sans enjeu local, républicain et citoyen. Ce qui signifie : dire clairement notre vision du présent, nous impliquer dans le débat démocratique, au cas échéant dire ce que nous pensons du futur. La mise en perspective de toutes ces exigences nous ramène forcément au couple « Compétence et Vertu » sans lequel la pensée et l’action publique et politique sont sacrifiées sur l’autel des intérêts personnels ou partisans. Il est avant tout question de Mbour et de tous les Mbourois. En somme, nous militons pour une nouvelle éthique de la responsabilité qui fait du citoyen le cœur de la politique, le cœur du pouvoir, le cœur de l’Etat, le cœur de l’action publique. Nous militons pour une nouvelle éthique de la responsabilité qui exalte la solidarité pour que la pression de la vie n’écrase pas les plus faibles, qui exalte la générosité, l’amour de la localité et le souci du bien commun. Une nouvelle éthique de la responsabilité qui récuse la patrimonialisation de la localité, la personnalisation des institutions et l’accaparement privé des ressources qui appartiennent à tous. Voilà pourquoi, nous pensons fortement qu’il est impératif et urgent de rendre la politique à sa vocation première de défense et d’illustration de l’intérêt général dont le citoyen est le porteur et de la pensée, et de la réalité et de l’éternité. Voué à l’exercice du Bien, le citoyen trouve dans l’intérêt collectif le socle de son adhésion et, par conséquent, récuse l’allégeance et la sujétion, récuse la politique comme raccourci pour sa propre promotion sociale, récuse les entreprises uniquement soucieuses des intérêts d’un clan contre les intérêts sacrés de la cité. Nous nous inscrivons parfaitement dans cette conviction forte qu’au regard de ces paradigmes, la politique est en crise dans notre pays, une crise qui se traduit par un profond malaise, un malaise singulier, inquiétant et porteur d’incertitudes et de désordre. De quoi s’agit-il ? Chacun, chacune d’entre nous peut témoigner en son nom propre de la grave confusion qui s’est saisie de notre pays, spécialement dans l’espace politique. En effet, nous assistons, depuis des années, à de graves cristallisations dont le seul enjeu est le positionnement individuel. La politique n’est plus dès lors un champ de confrontations d’idées, de visions, de projets, de programmes et de stratégies pour un meilleur devenir de Mbour et des Mbourois. La politique devient le royaume sombre de la ruse, du petit complot, de l’infidélité et finalement de la duplicité et de la trahison. Avec toute la puissance de l’argent et l’arme de l’intimidation, la politique, telle qu’elle se déploie aujourd’hui, est en train de détruire toutes les valeurs positives qui lient et rassemblent les hommes libres : la dignité, l’honneur, le courage, la liberté, le refus de la soumission, la foi, la fidélité et la constance dans des principes. La politique, telle qu’elle se déploie aujourd’hui, est également un refus de penser, de débattre, de converser, d’échanger et de changer positivement le vécu des citoyens. La politique, telle qu’elle se déploie aujourd’hui, est devenue la chose la plus banale qui soit, celle qui rive dans l’égoïsme et l’individualisme, celle qui répugne les âmes encore sensibles au socle de l’intérêt collectif. La politique, telle qu’elle se déploie aujourd’hui, fait ainsi du pouvoir un instrument d’autopromotion et d’enrichissement individuels. La politique, enfin, telle qu’elle se déploie aujourd’hui, détruit le lien social, atomise la société et installe la jungle où le Sénégalais devient un loup pour un autre Sénégalais, où les uns ne voient les autres que comme des moyens ou des obstacles, et non comme des êtres potentiellement solidaires pour construire un destin commun de bien-être et de mieux-être. Objectivement, une telle manière de penser et de faire la politique est la base même de la violence, la base par excellence de l’insécurité généralisée dans la sphère de la cité, dans la sphère politique, dans la sphère publique, dans la sphère professionnelle et même dans la sphère familiale. Cette manière de penser et de faire la politique a atteint le corps social, tel un cancer corrosif, corps social qui reproduit les travers ainsi nous pouvons l’observer et nous en désoler tous les jours, au regard de comportements qui défient les principes de base de la citoyenneté. Ainsi, nous nous inscrivons dans le labeur quotidien afin qu’émerge un citoyen porteur d’une nouvelle responsabilité, en son nom propre et au nom de toutes et de tous. Ce citoyen, nous le pensons fortement, doit être un modèle d’excellence, un modèle d’intelligence, un modèle de compétence, un modèle de vertu. En somme, nous militons pour une nouvelle éthique de la responsabilité qui fait du citoyen le cœur de la politique, le cœur du pouvoir, le cœur de la localité, le cœur de l’action publique. Nous militons pour une nouvelle éthique de la responsabilité qui exalte la solidarité pour que la pression de la vie n’écrase pas les plus faibles, qui exalte la générosité, l’amour du pays et le souci du bien commun. Une nouvelle éthique de la responsabilité qui récuse la patrimonialisation de l’Etat, la personnalisation des institutions et l’accaparement privé des ressources qui appartiennent à tous. Morane SALL Responsable APR à Mbour Membre CCR Mbour Tel: (+221) 77 217 06 47
Posted on: Mon, 15 Jul 2013 23:29:49 +0000

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