Le terme Wetware fait référence à l’hybridation possible entre organismes biologiques et dispositifs technologiques. L’installation se base sur ce concept qu’elle développe de manière métaphorique, proposant une rencontre entre le spectateur et un ensemble d’objets semblant prendre peu à peu vie. Le son y est un tissu formé de population cellulaire libre. Il est à la fois matière et essence de l’activité biologique de plusieurs organismes hybrides et diffuse l’énergie essentielle à leur activité. Cette idée implique une approche originale des relations possibles entre composantes sonores, visuelles et plastique de l’oeuvre. Elle introduit notamment des concepts tels que la « materialisation » du son. Comment le son peut-il être imaginé et conçu en tant que matière visible et palpable ? Autour d’un réseau de capteurs et de projecteurs, les différentes composantes sont générées en temps réel et s’imbriquent afin de former un « tout » organique et mouvant, que le visiteur peut à la fois contempler et altérer par sa présence. L’installation offre au visiteur une immersion dans un nouvel environnement perceptif, entre expérience synesthésique et réalité augmentée.
Posted on: Tue, 02 Jul 2013 12:58:16 +0000
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