Le «terrorisme» de l’administration Un leader politique de - TopicsExpress



          

Le «terrorisme» de l’administration Un leader politique de l’opposition critiquant l’administration algérienne disait il y a une vingtaine d’années : «L’administration algérienne ne s’inquiète pas de la prise en charge des préoccupations des citoyens mais par contre elle s’efforce d’exercer un contrôle sur la population.» En 2013, des responsables et pas des moindres usent de termes virulents contre cette administration. Un officier supérieur, avec qui nous discutions fortuitement de l’après-terrorisme, déversa sa colère contre cette administration et nous dira sous le sceau de la confidence : «Le terrorisme est dans l’administration.» Il n’est malheureusement pas le seul à penser ainsi. Tous les Algériens le savent, l’administration algérienne est malade du monstre qu’elle a enfanté : la bureaucratie. Et si le gouvernement, auquel il est illusoire d’arracher un quelconque aveu de faiblesse même s’il est avéré, consent finalement à parler de réhabilitation des services publics, c’est que la dégradation au sein de ces services a atteint son comble. Conscient qu’une partie de son impopularité vient des tracas causés aux citoyens, ce gouvernement tente, à la veille d’un scrutin électoral crucial pour lui, d’arrondir les angles. Il a, par conséquent, donné des instructions fermes aux walis les obligeant par ailleurs à présenter, à très court terme, des résultats tangibles en matière de facilitation des procédures aux administrés. Faisant sienne l’instruction numéro 1448 émanant du nouveau ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, le wali de Boumerdès, Kamel Abbès a installé, dès mercredi, une cellule dite de réhabilitation des services publics administratifs. Cette nouvelle instance, présidée par le chef de l’exécutif, est composée du SG de la wilaya, de 2 directeurs exécutifs, de l’inspecteur général, de 4 chefs de daïra, de 4 maires et 4 SG communaux ainsi que de 2 membres de l’APW. Lors de la cérémonie d’installation, Kamel Abbès a insisté sur l’importance de la communication en direction des citoyens pour leur expliquer toutes les procédures administratives. Pour le chef de l’exécutif de Boumerdès, cette cellule commencera sa mission par tenter de résoudre des choses modestes avant d’aborder les plus grands tracas qui empoisonnent la vie aux citoyens. Selon lui, elle investira tous les secteurs d’activité où les citoyens sont partie prenante. Il rappellera en outre qu’elle aura des comptes à rendre mensuellement comme elle est tenue d’étudier les problèmes sur le terrain, d’agir et de faire, de proposer des solutions le cas échéant à la tutelle lorsque le problème dépasse les compétences des autorités locales. En direction des fonctionnaires, le wali, représentant du gouvernement, a choisi un ton conciliant. Il n’est plus question de sanctions positives ou négatives, «nous devons corriger le comportement de certains fonctionnaires», dira-t-il. En matière d’actions, il est certain que les responsables composant cette enième instance de l’Etat sont armés de leur bonne volonté et peuvent résoudre bon nombre de problèmes. Mais tout ce qu’ils feront sera à un moment, complètement démoli par des instructions non transparentes. Leur carrière sera suspendue à l’exécution de ces instructions illégales. En effet à un moment de la vie du pays comme par exemple la prochaine élection présidentielle, l’administration recevra des instructions politiques, comme cela a été le cas lors des scrutins passés, pour exécuter des tâches de nature politique. Sa crédibilité se trouvera une nouvelle fois altérée. En son sein, responsables et fonctionnaires se diront «et pourquoi pas nous ?» comme cela a été par le passé. Or une administration performante est, tous les experts l’attestent, une administration neutre ou même apolitique qui est exclusivement au service de toutes les composantes de la société. Abachi L. BLIDA : POUR AVOIR DÉTRUIT DEUX VÉHICULES DE LA POLICE Six personnes arrêtées à El Affroun Six personnes ont été arrêtées dans la nuit de mercredi dernier à El Affroun, dans la wilaya de Blida, au motif qu’elles ont détruit deux véhicules de police. Les éléments de la police étaient intervenus suite à l’appel d’un citoyen qui les avaient alertés après avoir constaté une bataille rangée pour règlement de compte entre deux clans de la cité des 300 logements de la ville d’El Affroun. La cause de ces échauffourées est, selon la police, une vieille querelle entre un membre d’une famille de cette cité et une autre personne étrangère au quartier. Et c’est dans une véritable vendetta que cette dernière, aidée par des siens armés jusqu’aux dents, est venue se venger contre son adversaire. Lorsque la police s’est interposée pour mettre fin à la mêlée, quelques belligérants l’ont prise pour cible et ont commencé à lui lancer de grosses pierres, cassant ainsi deux voitures de la Sûreté urbaine d’El Affroun. Il faut dire qu’il a fallu faire appel au renfort pour maîtriser la situation et arrêter les mis en cause, au nombre de six. Pour rappel, un même scénario s’est produit dans cette ville il y a quelques jours. C’étaient des personnes entièrement ivres qui se sont attaquées à la police pour libérer un des leurs arrêté quelques minutes avant. Conséquences : plusieurs blessés parmi ces derniers et leurs véhicules saccagés. M. B.
Posted on: Sat, 05 Oct 2013 16:58:48 +0000

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