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Le vendredi 16 août 2013 Fort malheureusement, cette triste réalité s’observe encore ces derniers temps. Car, il a suffi seulement que le Raïs annonce la tenue des Concertations nationales pour que tous les états-majors – aussi bien du côté de l’Opposition politique, de la Majorité présidentielle que de la Société civile – entrent en transe au rythme de partage du pouvoir comme au bon vieux temps. Des proches de Joseph Kabila ont tenté, pendant des semaines, de s’opposer à ce principe en larguant « pas de Sun City bis « . Mais, rien n’y fait, le courant est plus fort qu’eux telle une tempête, tel un ouragan qui emporte tout sur son passage. Et lorsque Léon Kengo wa Dondo, co-président du présidium avec Aubin Minaku, lâche l’appât, tout est désormais sens dessus dessous. Chose curieuse, les acteurs congolais, quelle que soit leur tendance, ont vite oublié la guerre qui sévit à l’Est du pays pour chercher des postes. C’est donc tout un séisme qui secoue la classe politique et la société civile. Tout ne se fait plus qu’en fonction de la tenue des Concertations nationales ou dialogue national – c’est selon – avec comme soubassement, le Gouvernement d’union nationale. Pourtant, il y a peu de temps seulement, tous passaient pour des experts en matière militaire, soit pour reprocher au Gouvernement de ne pas faire assez pour motiver les troupes au front (le cas de l’Opposition, soit pour déplorer l’absence d’une vraie cohésion au moment où le pays est en guerre (le cas de la Majorité). Mais, c’est le partage du pouvoir qui est désormais présent dans tous les débats. Tout se passe comme s’il suffisait simplement de changer l’équipe gouvernementale actuelle pour qu’aussitôt, tout aille pour le mieux en RDC. Mais, l’histoire a démontré que ceux qui claironnent souvent pour avoir des postes, ne sont pas généralement aussi performants qu’ils le prétendent. Le plus important, dans ce cas de figure, c’est surtout d’avoir droit aux honneurs et aux avantages. Par la suite, ce sera la même manœuvre pour d’autres qui voudront, à leur tour, goûter également aux dividendes. Pour l’avoir compris le maréchal Mobutu s’était tapé un mandat gratuit de 7 ans en mettant le » partage équitable et équilibré du pouvoir « . Au centre de ses stratégies pour endormir l’Opposition Il pouvait ainsi dormir sur ses lauriers, laissant les opposants se déchirer à longueur de journée et au détriment du peuple au nom duquel ils parlaient. Or, si à l’époque, Mobutu pouvait bénéficier tant soit peu des circonstanc
Posted on: Mon, 09 Sep 2013 15:50:27 +0000

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