" Les Américains épouseraient, en réalité, une stratégie machiavélienne – du nom du théoricien politique de la Renaissance Nicolas Machiavel –, rationnelle et délibérée, au service de leurs intérêts bruts. En fin de compte, ne serait-il pas bon, du point de vue des États-Unis, de faire perdurer le conflit, en apportant une aide discrète (non décisive) aux insurgés ? La clé de voûte de cette analyse est la position somme toute privilégiée des Américains aujourd’hui. Explications. Tout d’abord, la prolongation du conflit leur permet d’affaiblir à bas coût deux de leurs principaux ennemis dans la région, l’Iran et le Hezbollah, alliés chiites d’un régime syrien alaouite dont les doctrines religieuses trouvent précisément leur origine dans le chiisme7. En effet, la République islamique d’Iran, dont la Syrie est le seul allié arabe, consacre de nombreuses ressources au soutien de la contre-révolution menée par le régime de Bachar el-Assad. Encore plus directement impliqué est le Hezbollah qui lutte aux côtés des forces gouvernementales syriennes. Les coûts sont bien évidemment économiques, voire humains en ce qui concerne le mouvement chiite libanais, mais pas seulement.."
Posted on: Thu, 04 Jul 2013 01:24:50 +0000
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