Les Enfants d’Israêl --- A --- Mais les Hébreux qui avaient - TopicsExpress



          

Les Enfants d’Israêl --- A --- Mais les Hébreux qui avaient vécu les miracles de Moïse dans la cour du Pharaon et la traversée de la Mer Rouge à pied, demandaient pour croire de voir Dieu en personne! Eux, les serviteurs élus de Dieu, se soulevaient contre Moïse et voulaient soumettre le Seigneur à leur volonté! La vieille chanson sioniste que cinq mille ans après, reprennent nos jeunes apprentis athées sans tenter d’aller au fond du problème. Dieu les foudroya puis les ressuscita. Seraient –ils reconnaissants et soumis après tous ces témoignages ? Errant dans le désert de Palestine, Dieu leur envoya un nuage pour leur donner de l’ombre et de la fraîcheur, de la manne et des cailles pour les nourrir. Puis il leur fut permis d’entrer dans la Cité promise par la porte, prosternés tout en implorant la rémission de leurs péchés. Que la mémoire de ces gens est courte dès qu’ils sentent que la force qui les contraint desserre son étau! Si l’on triche avec le Seigneur? Qui sait ? cela pourrait réussir ! Cette fois la désobéissance n’est pas franche. Juste une simple altération d’une consonne, d’une petite consonne, rien qu’une consonne pour avoir une interprétation erronée :«hitta » devient «hinta » pas plus que cela . Mais l’on ne dupe pas Dieu qui punit les fauteurs. Oh! que ne fait –on pas au nom de «l’ijtihed », que n’encourt –on du courroux divin quand on a recours à cet « ijtihed » pour contourner délibérément et malhonnêtement une loi explicite et clairement définie par Dieu . On vient de manquer d’eau. On demande à Moïse de prier. Dieu est Grand et Généreux et dépasse en grandeur et en générosité tout ce que l’on peut imaginer. Ce n’est pas une pluie aux effets éphémères qu’il leur accorde : « Assène un coup de ton bâton à ce rocher » dit Dieu à Moïse. Le miracle : douze sources, autan qu’il y a de tribus, en jaillissent, une source pour chaque tribu !!! Plus de soucis. Tous dans l’équité et la paix peuvent s’abreuver et abreuver leurs bêtes à la seule condition de s’abstenir de mal agir sur terre. Que la mémoire de ces gens est courte. L’eau, la manne, les cailles : on vit l’abondance et la paix. La monotonie ne leur plait plus .Ils veulent varier .Déjà transparaît chez les ancêtres avides le feu des besoins matériels qu’on attise pour perturber le monde.On jette déjà les bases de leur philosophie «de la qualité de la vie» qui génère nécessairement les sociétés de consommation, leur théorie économique nouvelle . On demande à Moïse de leur remplacer la manne et les cailles par des légumes, des concombres, de l’ail, des lentilles, des oignons. Encore si leur demande était polie , accompagnée d’un certain respect , d’une certaine reconnaissance envers celui qui les sauva et leur prodigua de quoi vivre dans ce milieu désertique sans fournir d’efforts! «Prie ton Seigneur et Maître… » disaient –ils à Moïse . C’est le Seigneur et Maître de Moïse!Après tout ce qu’il a fait pour eux il n’est pas encore leur Maître ni le Maître Universel Créateur et Seigneur de tout ce qui existe. Non. C’est le Maître de Moïse et leur serviteur ! Il doit leur donner ce qu’on lui réclame. Oh !l’impudence ! Oh !l’audacieuse effronterie ! Oh !le cynisme indigne et choquant ! Le souvenir de l’Egypte avec leurs naissances mâles égorgées sur ordre du pharaon est déjà bien loin !Qu’ils aillent à n’importe quelle cité, ils y trouveront des légumes, concombres, ails, lentilles et oignons mais aussi humiliation , avilissement et misère : voilà ce que méritent ces parjures persistant dans la trahison et l’ingratitude qui assassinent les Prophètes. Que la mémoire de ces tricheurs innés est courte ! Il leur fut interdit de pêcher le Samedi. Mais que faire devant l’abondance du poisson dans les eaux littorales en ce jour sacré ? Il doit y avoir un moyen pour surmonter cette difficulté : « l’Ijtihed » ! Pourquoi ne pas y recourir si cela résout le problème ? On n’a qu’à interpréter et l’on échappe ainsi à une interdiction qui aurait pu être levée si l’on s’était adressé au Seigneur dans un vrai élan de fervente piété et de repentance et de soumission. Il y avait toujours eu des Prophètes parmi eux et l’on ne devait pas désespérer de la Clémence divine. Mais le fonds moral est pourri. On refuse tout acte de contrition spontané. De nos jours on vous dira que « c’est de l’obscurantisme » . Après maints échecs on est enfin convaincu que la transgression franche d’un interdit religieux entraîne châtiment. . On creuserait des fossés le long du littoral le vendredi .A la marée haute les poissons y tombent. On les ramasse à la marée basse . Ainsi les poissons sont piégés et le Sabbat respecté ! Cela a réussi ce premier Sabbat. Il y a eu des protestations de la part des vertueux, car une société ne manque jamais de vertueux, mais la témérité gagna du terrain chez les esprits mal fourbis. Que l’on pêche après tout le Samedi et advienne que pourra ! Il s’en est bien advenu ! Les pêcheurs vont être mués en singes méprisables ! La leçon portera – t – elle ? Non. Que la mémoire de ces gens qui ne croient qu’à la force qui accable et broie et qui ne reconnaissent Dieu que devant l’imminence du danger, est courte ! Pour leur faire accepter les commandements du Décalogue Dieu suspendit sur leurs têtes le Mont Sinaï. On n’a accepté ce jour – là la Sainte Alliance qu’on ne cesse de brandir à tout venant, que pour conjurer le châtiment qui allait s’abattre sur eux ! Oh !peuple qui pense pouvoir cacher la vérité même à Dieu, sinon pourquoi ce récit de «la génisse » et de cet homme assassiné ? Pour dérouter la justice le cadavre est déposé à l’orée d’un village voisin afin de rejeter la responsabilité du meurtre sur autrui et lui faire payer le prix du sang ? Mais on proteste et l’on demande à Moïse son arbitrage . Du vivant même de Moïse on tente de soustraire le vrai coupable à la loi du talion et créer un précédent. On tente de tromper Dieu et son Prophète.Mais Dieu fait éclater la vérité et malgré leur complot,leurs atermoiements délétères,leur insolence, la justice se fait . Voyez dans quels termes ils parlaient à celui qui les délivra du Pharaon, leur fit traverser la Mer Rouge , leur fit jaillir les sources , les sauva de la menace du Mon Sinaï : « Te moques –tu de nous ?» .Ils ont tôt fait d’oublier qu’un prophète n’obéit jamais à ses caprices et qu’il ne leur parle qu’au nom de Dieu . « Dieu vous ordonne de saigner une génisse », et les atermoiements fusent : : « Prie ton Seigneur qu’il nous la définisse » , « Prie ton Seigneur qu’il nous en indique la couleur », « Prie ton Seigneur qu’il nous en donne plus de précision car les génisses se ressemblent » Qu’attendraient –ils de tout cela? Que Dieu lassé par leurs pratiques renoncerait à ce qu’il leur réclame ? Mesurent –ils la ténacité divine à celle de l’homme ? Déjà les châtiments du veau d’or et du Sabbat sont oubliés. Pour qui prenaient – ils leur Prophète ? N’avaient –ils pas constaté à plusieurs reprises la puissace que Dieu avait mise dans son Bâton ? ce bâton qui se transforma en un énorme serpent qui dévorait toutes ces choses produites par les sortilèges égyptiens , qui fendit la Mer Rouge , qui fit jaillir les sources du rocher . Ne craignaient –ils pas que ce bâton béni par Dieu ne les châtiât ? Ne craignent ils pas d’avoir le même sort que ceux qui avaient transgressé le Sabbat ? à suivre La Voie de Salut
Posted on: Sat, 05 Oct 2013 07:56:40 +0000

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