Les Turcs continuent d’envisager de se transformer en la - TopicsExpress



          

Les Turcs continuent d’envisager de se transformer en la première puissance régionale. Un rêve qui est, peut-être, mis à mal par le processus des évolutions de la région et l’échec de la politique de la Turquie tant- à l’égard de la Syrie que l’Egypte. Cependant, il n’est pas, à l’état actuel, question pour les Turcs d’abandonner cette stratégie. Tout comme l’Iran, la Turquie a un regard, surtout économique, sur l’Orient, et c’est une telle chose qui explique le succès du Parti de la Justice et du Développement, au moins sur la scène de la politique intérieure. Entre-temps, depuis un certain temps, on parte d’une possible amélioration des relations entre l’Iran et de l’Occident ou d’un règlement de la question du nucléaire iranien, un fait qui peut éclipser la politique régionale de la Turquie. Les Turcs semblent de montrer, en l’apparence, contents de l’établissent des relations entre l’Iran et de l’Occident et de la décrispation entre l’Iran et les Etats-Unis, mais ils sont inquiets du retour du gendarme de la région. Le quotidien turc, Today a abordé l’hypothèse selon laquelle la Turquie a l’intention de se rapprocher des pays arabes du Golfe persique pour rivaliser avec l’Iran. L’ancien directeur général au Ministère iranien des Affaires étrangères, Mir Mahmoud Moussavi, spécialiste des questions régionales a livré, dans une interview, son analyse sur ce sujet. selon lui, la nouvelle Turquie, gouvernée par le Parti de la Justice et du Développement, a repensé sa politique étrangère et y a apporté certains changements. Une politique est devenue plus claire suite à la nomination d’Ahmet Davutoglu au poste du Ministre des Affaires étrangères. L’une des priorités consistait à se tourner, dans le sens géographique, vers l’Orient, ce qui est un peu différent par rapport aux politiques, précédemment, adoptées par le pays. Une autre priorité, suivie avec beaucoup de sérieux, était l’axe de l’Union européenne et de l’Occident. Cette chose a poussé la Turquie a porté moins d’intention sur ses voisins et les pays de la région, bien qu’Ankara, motivé par des considérations panturquistes et économiques, ait gardé sa place en Asie centrale, du fait de la situation particulière de cette région après la désintégration de l’Ex-Union Soviétique. Eu égard aux nouvelles conditions, la politique étrangère d’Ankara a été révisée. Sous le mandat du Parti de la Justice et du Développement, des pas positifs ont été franchis, progressivement, pour se rapprocher des pays arabes et ceux du bassin du Golfe persique. Partant de là, nous avons assisté à la multiplication des visites réciproques, à la hausse des échanges commerciaux et à l’augmentation des activités de la Turquie dans ces pays ainsi que dans les organisations internationales, y compris l’Organisation de la Coopération islamique. Un autre facteur vient de peser de tout son poids sur la politique étrangère de la Turquie : Ce qu’on appelle « le printemps arabe ». A l’état actuel, la Turquie a axé, sérieusement, sa politique sur les pays de la région, une politique qui peut s’expliquer, surtout, par des motifs économiques. Au cours de ces 10 dernières années, la Turquie, gouvernée par le parti de la Justice et du Développement, a accru, considérablement, ses échanges commerciaux et économiques avec ces pays, surtout en ce qui concerne le secteur d’exportations et de services. Ces pays sont considérés comme une destination appropriée pour la Turquie, car ils recèlent d’importantes réserves en pétrole et en gaz, d’autant plus que les dirigeants turcs envisagent de mener des projets ambitieux, dont l’un d’entre eux consiste à faire de la Turquie le centre de transit d’énergie. blogradiofranceirib.wordpress/2013/10/27/la-nouvelle-strategie-de-teheran-inquiete-t-elle-ankara/
Posted on: Sun, 27 Oct 2013 20:46:48 +0000

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