Les Verts, reflet d’une Algérie qui ne produit plus rien ! Mohamed Rafik et Ali idir Facebook Tweet Google + envoyer à un ami imprimer commenter L’Algérie affronte le Burkina Faso mardi 19 novembre pour une qualification au Mondial 2014. Les Verts doivent gagner pour être présents au Brésil. Sur le terrain du stade de Blida, la grande majorité des joueurs qui défendront les couleurs nationales mardi ne sont ni nés, ni formés en Algérie. Sur les 26 éléments retenus par Vahid Halilhodzic, un sélectionneur étranger, seulement sept joueurs, dont trois gardiens de but, sont formés en Algérie. Et dans le onze titulaire, deux attaquants Slimani et Soudani et un défenseur jouent régulièrement ! Les autres sont nés et surtout formés à l’étranger, notamment en France ! Lors de la première participation algérienne au Mondial de 1982 en Espagne, l’équipe nationale était composée majoritairement de joueurs formés en Algérie. Mieux, dans l’équipe titulaire, huit éléments jouaient dans le championnat local et seulement trois jouaient à l’étranger. Trente et un ans plus tard, en 2013, l’Algérie est obligée de faire appel aux joueurs d’origine algérienne nés à l’étranger pour former une équipe de football ! En fait, le football n’échappe pas à la règle : depuis plusieurs années, notre pays ne produit presque rien et importe tout ce dont il a besoin comme nourriture, équipements, services et… joueurs ! En cause, un système de formation inexistant dans les clubs et des infrastructures sportives obsolètes et insuffisantes. Sans politique, dépourvues de vision, les autorités ont laissé la gestion du football à des patrons voyous qui placent leurs intérêts personnels avant ceux de leurs clubs ! Le football, qui compte plus de 150 000 licenciés, est devenu une gigantesque machine où l’argent sale circule à l’abri de tout contrôle. Faute d’une économie solide, capable de financer des clubs de haut niveau, le football algérien se nourrit des caisses de l’Etat, dans l’opacité, et sans aucune obligation de résultat. La professionnalisation du football national, décidée par la FAF, se fait au détriment d’une politique ambitieuse de formation de jeunes talents. L’Algérie, qui a produit les Madjer, Belloumi, Menad, Saib est réduite à « l’importation » de joueurs pour former son équipe nationale.
Posted on: Sun, 17 Nov 2013 10:17:30 +0000
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