Les dix pays des deux rives de la Méditerranée occidentale ont - TopicsExpress



          

Les dix pays des deux rives de la Méditerranée occidentale ont convenu, hier, de mettre en œuvre un partenariat « fécond » et « mutuellement bénéfique », susceptible « dapporter les réponses adéquates » au défi de la sécurité alimentaire. Les participants se sont mis daccord sur la nécessité de mettre en place un cadre stratégique qui devra contribuer à réduire la vulnérabilité et linsécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages des pays et de la sous-région, dencourager la coopération et la recherche pour relever les défis identifiés à travers des instruments comme le programme cadre de recherche de lUnion européenne, dasseoir une politique de coopération stable et durable à travers une programmation commune et partagée, de partager les expériences en matière de politique agricole et notamment sur laccroissement de la production et de la productivité agricoles, de réduire les pertes post-récoltes et de valoriser et transformer des produits agricoles par lindustrie. Ils ont mis laccent, également, sur la participation du secteur privé à des initiatives favorables à la construction dune meilleure sécurité alimentaire dans la région, lamélioration de la qualité de la production alimentaire et agricole et la promotion de programmes déducation, dinformation et de sensibilisation à lalimentation pour les consommateurs de la région. Comme il a été convenu de soutenir lagriculture familiale et dintégrer les politiques de préservation forestière, de santé animale, des végétaux et de la pêche. Un observatoire de la sécurité alimentaire Proposée par lAlgérie, la création dun observatoire de la sécurité alimentaire a fait lunanimité des intervenants. Le ministre français de lAgriculture, de lAgroalimentaire et de la Forêt, Stéphane Le Foll, a estimé que la mise en place de cet organisme aura pour effet de stabiliser le marché. Il a insisté, en outre, sur la mise en place dun processus de statistiques basé sur léchange dinformations et dexpériences afin déviter tout mouvement spéculatif. Pour sa part, la ministre de lAgriculture et de la Mer du Portugal, Assunçao Cristas, a qualifié de « sage » cette décision qui permettra aux dix pays de mieux sorganiser et dinitier des stratégies communes en matière de développement agricole. Il est à souligner que les experts des pays du dialogue 5+5, qui se sont réunis les 25 et 26 novembre, ont recommandé, en matière dobservatoire de la sécurité alimentaire, la création dun groupe de travail ad hoc. Toujours à titre de recommandations, les experts se sont exprimés, également, sur linvestissement et le partenariat public-privé et privé-privé, tout en insistant quant à la création dun environnement des affaires favorable, notamment sur le plan juridique, et la définition du cadre dinvestissement approprié, la création dun forum économique agricole ou au moins un segment agricole au sein du groupe des pays 5+5, sans omettre la nécessité de booster des partenariats favorisant le transfert des technologies. Concernant la sécurité alimentaire et le développement des territoires ruraux, il a été recommandé, entre autres, lharmonisation des politiques de développement rural. Pour le ministre de lAgriculture, Abdelwahab Nouri, cette conférence représente déjà un « pas » vers laccomplissement de lobjectif de la sécurité alimentaire dans la région et la garantie du cadre de vie répondant aux attentes et aspirations des populations. Il sest, félicité de cette prise de conscience commune pour œuvrer à la mise en place des mécanismes de soutien à la production agricole. « Notre devoir de décideurs est dœuvrer sans relâche à assurer un meilleur cadre de vie à nos populations et garantir un futur prospère aux générations futures », a-t-il précisé.
Posted on: Wed, 27 Nov 2013 22:22:16 +0000

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