Les dérives des certitudes Il nous apparaît aujourd’hui - TopicsExpress



          

Les dérives des certitudes Il nous apparaît aujourd’hui opportun de sortir de la restriction mentale qui consiste à affirmer que la psychanalyse se résume essentiellement à la technique de Freud et aux mathèmes et graphes de Lacan dans une fermeture intellectuelle parfois affligeante. Tel des adeptes d’une coterie, rien n’est possible en dehors des évangiles. Que nous autorise l’ouverture ? La première et essentielle valeur que nous pouvons introduire à la suite de quelques éminents et respectables pairs déjà cités, s’enchaine une fois de plus aux écrits d’un des plus grand philosophe de ces derniers siècles, Levinas. « L’éthique est ce qui est en moi, mais ne vient pas de moi… » Dans son ouvrage « de l’existence à l’existant » aux éditions Vrin, 1993. Il nous désigne la transcendance, rencontre avec le questionnement spirituel, l’indicible ou l’inquiétante quête de l’irrationnel. Il nous faut ouvrir cette réflexion par quelques élémentaires mises en garde. Point de religion dans cet environnement réflectif, non point de dogmatisme corolaire d’une pensée prédigérée. Nous allons être emportés dans le trou noir de quêtes impossibles, loin des certitudes liées à une religiosité quelconque insensible à l’humanisme. La posture de cette recherche serait un homme encré les pieds dans le réel et la tête tournée dans la direction d’une pensée jamais satisfaite, s’élevant dans la transcendance autorisée par son statu d’être pensant et parlant. Point d’espoir de connaitre une vérité divine ce qui serait d’une prétention exécrable, mais nous portant à devenir autre, ce qui implique la nécessité de rencontré l’autre, d’évoluer dans l’altérité, une fois de plus, Levinas est à nos côtés avec son ouvrage « altérité et transcendance ». Mais avant d’allez plus avant, il nous faut éviter de sombrer dans l’altruisme de la joue tendue à la gifle de l’imbécile. Nous rencontrons dans notre vie plusieurs types de relation qui n’incluent pas le même investissement. L’éthique de la psychanalyse face à la confusion. La chose essentielle serait de prendre certitude que l’analyste ne reçoit pas des « cas » ou des « vignettes cliniques », mais une personne. Sans doute peut-on découvrir au fil de nos rencontres des êtres assez insoutenables dans leur morale. L’horreur n’est pas agréable à entendre. L’analyste, malgré son dégout, se doit d’entendre dans un but, non voyeuriste, une souffrance pouvant entrainer un processus de résilience. Peu d’espoir sans doute si le praticien se gausse de son cache-misère de psychanalyste, fort du sceptre de l’autorité et de la couronne de la conviction. Le Roi est fou !
Posted on: Sat, 06 Jul 2013 14:32:07 +0000

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