Les femmes aux ondes magnétiques Dans cette vie virtuelle et incertaine Où l’on voyait des créatures éoliennes Sur Internet, l’interactif magazine Qui par son charme écrase bien les voisines. Dans le tiroir femme, le poète navigue A la chasse des belles, tisse les intrigues ; Une semence sincère qu’il sème et irrigue Dans l’espoir d’enrichir sa liste de zapping. Le monde féminin parait plus opportun. Le travail là-dessus lui promet plus de gains, Car frivole, séduisante, incertaine, parfois Sans doute qu’à la dérivation, prête elle soit. Nous, les hommes, aimons ensorceler l’énigme De la femme incomprise et cachant ses secrets Dont jamais homme n’a su faire le paradigme Toujours changeante. C’est un mystère qui nous plait. Pourtant, dans ma carrière de triste poète, J’ai fréquenté les femmes, sages et mondaines. Avec une amie, j’ai, des vers en centaine Avec l’autre, je n’ai vu que les jeux bêtes. Egocentriste, narcissique est la femme Dans ses bêtises, le poète trouve du charme Don exceptionnel qu’elles se sont accaparé Qui faisait des hommes toujours des loups alléchés. Là, où l’on fréquente ce genre ionique, C’est comme si l’on jouait des ondes électriques : Parfois on subit un attrait magnétique. Ne disons pas c’est dangereux ! Sans panique ! C’est bien l’attrait des femmes éoliennes Qui, quoique magnétiques, te priment de haine. Là, quand tu fléchis à la douce mitaine Tu verras qu’elle cache quatre maux en moyenne. Tu penses en être sain et mithridatisé Hargneux, ferme comme Don Juan et bien armé ; De tes propres armes tu seras suicidé Et tes femmes virtuelles feindront de pleurer. (Hassen Med Mehdi :Le 13/6/2013)
Posted on: Thu, 19 Sep 2013 08:56:39 +0000
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