Les genêts d’Oran un sanctuaire écologique en danger By Fethi Nahool “Ya hasrah ala wahran mine kanet ghaba wenasseha hataba” (Proverb Oranais) Comme il n’ya pas de hasard le proverbe de nos anciens ci dessus témoigne et confirme ce que nous avons hérité comme espace vert naturel en Oranie et dans les contrées telliennes de l’Afrique du nord en général, n’est que le vestige d’une immense foret qui couvrait toute l’Afrique du nord, c’est dans cette même foret que gambadait le lion de l’atlas sous l’ombre des pinèdes et sous l’œil vigilant des singes magots perchés sur les chênes liège et autre arbousiers. Aujourd’hui de cette foret primitive, pour ne prendre comme exemple que ceux de la wilaya d’Oran, il ne reste plus que de rares vestiges de vieux arbres comme dans la vieille foret de Msila, et des morceaux de foret qui se limite au bois de madagh, le murdjajo boisé et reboisé chaque année par des volontariats organisé par la conservation des forets de la wilaya d’Oran et quelques associations, ne sont guère suffisante, la montagne des lions en voix de disparition avec le prolongement d’Arzew avec de grande déforestation pour établir une route dans une zone qui était quasiment une foret vierge, et la zones dite les genêts d’Oran qui reste comme les rares écosystèmes en plein ville dans la méditerranée ,par ces arbuste autochtone Rétama Monosperma blanc, un arbre mellifère pour la production d’un miel spécifique de couleur blanche et d’une saveur incomparable, cette arbuste qui ne vit que dans le milieu sablonneux qu’on trouve généralement dans le littoral nord africain comme dans les cotes de Mostaganem aussi, il est temps de tiré la sonnette d’alarme ,cet arbuste est en voix de disparition des cotes oranaises comme ceux des dunes de Bomo plage dans le passé. A Oran parmi ces vestiges de nature brute, la zone dite les genêt reste la plus précieuse a plusieurs égards, mais surtout c’est une zone qui nécessite le plus d’attention car actuellement c’est la plus menacée et a l’heure que vous lisez ces quelque lignes une grande biodiversité végétale dans cet écosystème millénaire risque de disparaitre malheureusement, des camions et des déblayeuses mécaniques déversent encore par-dessus les falaises, des tonnes de matériaux et détritus de construction dans la méditerranée détruisant ainsi la faunes marines dans cette partie du littoral des genêt d’Oran. Si Alger a son grand jardin d’essai et le nouveau grand Park de Dounia, New York son central Park, Paris ces innombrables bois et jardins, Shanghai avec ces Park centenaire au lacs paradisiaque, sont toutes des mégapoles tentaculaires, pourquoi Oran est elle aveugle a ce point de perdre son seule espace naturel existant dans ce beau écosystème du littoral méditerranéen qui ne demande pas a être créer mais seulement a être préservé, Les dernières statistiques intergouvernemental du changement climatique, nous indique bien que d’ici 2030, la température moyenne va augmenté a 4°C, des expériences en démontré que les grande villes contribuent a 60-70 % a l’émission du gaz CO2 de la totalité de l’effet de serre, par contre les grande villes avec leurs biodiversité végétale urbaine et ces écosystèmes avoisinant en particulier peuvent régularisé et adapté le taux de pollution dans l’air et diminuer le changement climatique, Les espaces vert urbain, les Parks, l’agriculture de proximité urbaine et les jardins, contribuent avec de grand avantages, les espaces vert stockent le carbone, comme il ya considérablement une variation des espaces vert a travers chaque ville. Oran est loin d’atteindre un taux régulérateur de la pollution de l’air avec l’augmentation de la population ces dernières années, les rare espaces vert existant depuis l’avant indépendance comme le grand jardin publique, le jardin ex promenade de lètang actuellement appelé ibn badis et l’ex jardin vichy du théâtre verdure actuelle ne suffisent plus pour l’actuelle grande population oranaise, on pourrais que félicité le walis d’Oran pour la création du nouveau jardin de sidi-Mohammed qui vient s’ajouter a la liste des jardins d’Oran, ces dernières années encore, Oran s’acquit la réputation de la capitale de la méditerranée, avec ces congrès sur le développement durable , comme celui des économies vertes au centre des conventions d’Oran , s’y succèdent, ironie du sort de l’extension d’une grande ville mégapole sans avoir pensé a laisser la moindre parcelle vierge pour pouvoir résoudre le problème du manque d’espaces vert a Oran, Cette semaine avec l’arrivé du célèbre Arnold Schwarzenegger fondateur du R 20 et autant que acteur de sauvegarde de la nature, le ministère de l’environnement vient de signer un accord de partenariat avec l’organisation R20,en choisissant Oran comme capitale méditerranéenne, avec cette belle occasion qui nous est offerte par l’engagement des autorité Algérienne dans le domaine de l’environnement, il est temps de pensé a sauver se qui reste de notre patrimoine naturel oranais et de classé les genêts d’Oran comme réserve naturel protégé .Que lèguerons nous a nos générations futures ? Notre patrimoine naturel risque de disparaitre a jamais, faudrait ‘il construire un musés sur les falaises des genêts d’Oran, ou nos enfants pourront observer un arbre dans une vitrine dans le future loin, ou seulement herborisé, l’endémique espèce de rétama qui justement a de rare habitat que les genets d’Oran ? “I wonder that society spent a fortune to pay a surgeon to cut someone’s leg, and do nothing to save it “(George Bernard show) George Bernard Show serait tout étonné de voir aujourd’hui la société sur place d’Oran prête a dépenser des fortunes pour détruire un écosystème et créer des espaces verts et ne fait rien pour préserver se qui existe déjà, permettre la destruction de l’écosystème des genets d’Oran sans bouger les doigts est un crime contre se fragile biotope qui fait parti de notre patrimoine naturel oranais TAHRAOUI paysagiste
Posted on: Fri, 28 Jun 2013 23:00:06 +0000
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