Les handicapés : aussi paresseux, fraudeurs et malhonnêtes que - TopicsExpress



          

Les handicapés : aussi paresseux, fraudeurs et malhonnêtes que les chômeurs, les RMIstes, les parents isolés... samedi 17 novembre 2007, par une précaire Les handicapéEs sont-ils considéréEs comme des fraudeurs, à l’instar des chômeurs et autres RMIstes ? C’est ce que tend à démontrer, ci-dessous, le témoignage d’une personne au lourd passé chirurgical. Comme chaque année depuis novembre 2004, je remplis mon dossier de demande d’AAH … Depuis vingt ans, j’ai subi dix opérations chirurgicales : les deux pieds : quatre opérations, le dos : deux... Je n’ai que 34 ans mais avec les vertèbres soudées et toujours de fortes douleurs, mon état ne risque pas de s’améliorer. Ne pouvant évidemment plus exercer mon métier d’accompagnatrice de tourisme équestre, je m’apprête à suivre une formation par correspondance en comptabilité informatique, à la suite de quoi j’espère être un peu moins pauvre. Le 30 octobre dernier, je suis convoquée à la MDPH [1] de Valence pour un examen médical. Le médecin, très agacé, regarde mon dossier en me disant que ce n’est pas très clair, voir franchement bizarre, prend une feuille et me demande mon pedigree social et médical. Je lui expose clairement mon cas mais il m’accuse, toujours très agacé, de l’embrouiller consciemment : déjà, j’ai deux enfants, il a du mal à comprendre leurs noms et âges, mais en plus de pères différents... décidément je dois être une bien mauvaise fille à la moralité douteuse... tout le profil de la fraudeuse. Et puis mon passé médical, alors là c’est évident, je mens, même les dates ne concordent pas. Je reste calme et lui répète mon histoire aussi clairement qu’à un imbécile. Il prend une nouvelle feuille et arrive péniblement à comprendre avec une mauvaise foi énorme. Je l’informe que toutes les preuves sont dans mon dossier mais là son état empire, mon cas est désespéré : les documents ne sont pas dans l’ordre chronologique et en plus certains sont en double. Et puis je dois être de connivence avec les médecins qui ont rempli mes certificats médicaux, ils ne veulent rien dire. Maintenant c’est très clair, je simule mon handicap ! Ensuite, une ménopause à 34 ans, il n’a jamais vu ça, il est médecin, il sait bien que c’est impossible. Maintenant c’est très clair, je simule mon handicap. Je lui assure que je ne me sens absolument pas physiquement handicapée par cet élément de mon dossier, par contre j’ai des vis dans les vertèbres, j’ai une mobilité très réduite et là je me sens pas mal handicapé. L’examen médical lui révèle que je n’ai vraiment pas grand-chose et ma colonne vertébrale est bien jolie en fait sur les radios et IRM. J’ai dû me faire opérer exprès, deux fois, pour toucher l’AAH. Quand finalement je lui fais part de mon point de vue sur son comportement et sur la finalité de mon renouvellement d’AAH, que je sais très bien qu’il faut radier le plus possible, qu’il y a des circulaires, je signe mon arrêt de mort. Ce gentil médecin compréhensif écrit en gros sur mon dossier que de toute façon que je ne peux pas toucher l’AAH à cause de mon statut de travailleur handicapé. Bien que je fasse partie des pauvres, je me sentais un peu à l’abri en tant que handicapée, mais, depuis quelque temps, j’ai bien compris que je me trompais. Comme tout chômeur ou autre pauvre qui ne se lève pas tôt le matin, les personnes handicapées doivent être radiées à vie, se lever tôt et aller travailler, en rampant s’il le faut... En fait je perçois l’AAH depuis novembre 2004 et chaque année je dois remplir une nouvelle demande pour renouveler mes droits. En fin d’année 2005, je me rends bien compte qu’il est impossible de vivre avec l’AAH et les Allocations Familiales quand on vit seule avec deux enfants. Il fallait que je trouve une solution... Impossible de rester debout ou assise plus d’une heure, de marcher plus de cent mètres... la position la moins douloureuse est de rester à l’horizontal. Donc un travail pouvant être exercé allongé : un ordinateur portable, une imprimante... des câbles et un métier. J’ai choisi la comptabilité informatique, dans ma région il y a de la demande. Je fais donc une demande à la COTOREP pour avoir le statut de Travailleur Handicapé. Le 16 février 2006, la commission me reconnaît la qualité de travailleur handicapé, classé en catégorie C du 16/02/2006 au 16/02/2009. Début mars, je consulte un grand chirurgien de Lyon qui m’annonce une nouvelle opération plutôt lourde. Vu mon jeune âge, je pensais maintenant passer la barre des 80 % de taux d’incapacité et je fais une nouvelle demande auprès de la COTOREP dans ce sens le 29/03/2006. Et là, ça n’a pas plus du tout, le 18/05/2006 la commission me reconnaît un taux d’incapacité inférieur à 50% , plus d’AAH. Par contre j’avais aussi demandé une carte d’invalidité, toujours le 18/05/2006, la commission s’est prononcée : Elle vous a reconnu un taux d’incapacité : COMPRIS ENTRE 50 ET 79% (moins de 80%, pas de carte). J’avoue que je n’ai toujours pas compris pourquoi je suis tantôt en dessous,tantôt au-dessus de 50 %. Comme je pense très fort à mon banquier, j’appelle la COTOREP pour avoir quelques explications. Le secrétaire sympa et compréhensif m’explique qu’effectivement la commission est constituée, entre autres, de médecins qui ont eu quelques problèmes... (alors on les met là, de bons petits soldats aigris pour Sarko), ils m’ont trouvé trop gourmande et à 34 ans même toute cassée je suis un peu trop jeune pour les 80 %, trop d’avantages, trop longtemps. Je laisse passer le temps en faisant un recours auprès du tribunal administratif de Lyon. En juillet 2006 je me fais opérer et refais une demande d’AAH. Le 14/12/2006 la commission me reconnaît un taux de 60 %, j’ai pensé m’approcher doucement des 80, ouf, reprise de l’AAH, avec 440€ de RMI c’était un peu raide. Le bon vieux temps est révolu, maintenant il faut mériter d’avoir un peu quelque chose à mettre dans son assiette, mais quand on est pauvre et/ou handicapée, on ne mérite rien. Fred Notes [1] Maison départementale des personnes handicapées 23 Messages de forum Les handicapés : aussi paresseux, fraudeurs et malhonnêtes que les chômeurs, les RMIstes, les parents isolés... 17 novembre 2007 13:43, par PATRICK BONJOUR.FRED MOI AUSSI J4AI ETE OPERER EN 2003 DU DOS POUR 2 VERTEBRES CASSER ET ILS M4ONT OSTEDPHITOSER ET DEPUIS 2001 J4AVAIS DEJA DES GROS PROBLEMES DE DOS ET MON ACCIDENT DE TRAVAIL EN 2003 N4A RIEN ARRANGER DEPUIS 2001 ILS M4ONT DECLARER TRAVAILLEUR HANDICAPE CATEGORIE B ET DERNIEREMENT TRAVAILLEUR HANDICAPE ENTRE 50 ET 79 POUR CENT ALORS QUE COMME TOI JE SOUFFRE ENOMEMENT ETQU4IL YA QUE COUCHER QUE CA VA BIEN MAIS LE PIRE C4EST QUE J4AI 53 ANS ET IMPOSSIBLE DE RETROUVER UN TRAVAIL ALORS ACTUELLEMENT JE TOUCHE 517€ TOUS LES 3 MOIS DE RENTE D4ACCIDENT DE TRAVAIL ET JE TOUCHE 215€ PAR MOIS DE RMI PISQU4ON ME RETIRE MA RENTE D4ACCIDENT DE C EST L4HORREUR ALORS J4AI FAIS OPPOSITION A LA MDPH ET JE VIENS DE RECEVOIR UN COURRIER COMME QUOI JE PASSE EN COMMISSION LE7 DECEMBRE J4ESPERE QUE CETTE FOIS JE VAIS ETRE RECONNU A 80 POUR CENT SINON JE FAIS INTERVENIR LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE VOILA MON HISTOIRE ALORS TU VOIS ON EST DEUX A CE BAGARER VOILA BON COUAGE A TOI PATRICK Répondre à ce message Les handicapés : aussi paresseux, fraudeurs et malhonnêtes que les chômeurs, les RMIstes, les parents isolés... 3 février 2012 12:17, par sarroura bonjours a tou qui recent la meme chose que moi moi je suis lupique de 1996 j’ai eu des periodes trop difficile je me suis battu pour avoir un taux de 60% et ma mamaladie a evolué et elle evolue au fille du temps jusqu’a j’ai obtenu un taux de 80% c’est malheureux mais c’est la vie je vie avec je me suis battu ttoute seule j’ai eu deux enfants les pauvres ils ont vecu avec moi des moments tres difficile pour leurs ages . je travail a la base a mi temp comme travailleur handicapé bien sur avec des arrets de maladies tres frequents heurusement j’ai un patron tres humain apres les masssacre des traitment a quarante ans j’ai eu le cataracte et la retine touchée c’est pas fini une decalcification des os a cause d’une chute banale je me suis fracturé le femure droit qui ma couté 4 mois d’hospitalisation et des fissure deu femur gauche je vous parle pas des depresssion que je n’arrive pas a me remettre jusqu’a nos jours je vois des specialiste des psy tout le monde sont d’accord que je j’arrete de travailler meme le medecin du travail mais moi je veux me battre jusqu’au bout je suis encore en maladie depui 2010 MA maladie evolue au fil du temps de pire en pire (ecoutez bien j’etait a 80% je touche l’AAH ET QUAND il m’en demandé de renouvlé ma demande et remonté mon dossier de nouveau bien avec des nouveau arguments avec des rapport des specialiste et des professeurs hospitaliers la suprise refus de l’allocations baisse du taux d’incapacité entre 50
Posted on: Wed, 23 Oct 2013 08:32:17 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015