Les indices boursiers européens affichent de légers gains, dans - TopicsExpress



          

Les indices boursiers européens affichent de légers gains, dans un marché désormais focalisé sur les publications d’entreprises. La saison des résultats montant en puissance, les investisseurs répugnent à s’engager, ce qui explique le faible volume des transactions. L’indice Stoxx 600 de la technologie accuse la plus forte baisse sectorielle (-0,96%) après la révision en baisse par Intel de sa prévision de chiffre d’affaires annuel. L’équipementier télécoms suédois Ericsson a présenté des trimestriels décevants, l’allemand SAP se montre préoccupé par ses ventes de logiciels en raison du ralentissement de l’économie chinoise, tandis que le finlandais Nokia a également déçu en terme de chiffre d’affaires. A l’inverse, Carrefour et Publicis sont portés par le bon accueil réservé à leurs chiffres d’affaires. L’indice Stoxx 600 des médias signe la meilleure performance sectorielle (+0,97%), devant ceux des banques (+0,78%) et la distribution (+0,71%). Les géants high techs américains Microsoft et Google doivent dévoiler leurs comptes trimestriels dans la soirée, tandis que la banque Morgan Stanley présentera les siens avant l’ouverture de Wall Street. A 12h15, le Cac 40 gagne 0,24% à 3.881,24 points dans un volume d’affaires de 665 millions d’euros sur les valeurs de l’indice. Ailleurs en Europe, le Footsie londonien prend 0,33%, le Dax de la Bourse de Francfort 0,04% et l’Euro Stoxx 50 des principales valeurs de la zone euro 0,29%. Le contrat future septembre sur indice Dow Jones cède 0,03%. Outre les résultats, les statistiques seront à nouveau surveillées après que Ben Bernanke eut confirmé hier que, non déterminée à l’avance, la politique monétaire de la Fed dépendra de l’évolution des indicateurs macroéconomiques. Trois statistiques américains animeront l’après-midi : les inscriptions hebdomadaires au chômage à 14h30, qui seront suivies à 16h00 par l’indice d’activité de la Fed de Philadelphie en juillet et l’indice précurseur du Conference Board en juin. Sur le front des émissions, l’Espagne a adjugé pour 3,1 milliards d’euros d’obligations à 3, 5 et 10 ans, soit juste au-dessus du haut de la fourchette visée de 2 à 3 milliards, à des rendements en baisse. Publicis, Carrefour et Crédit Agricole en tête du Cac 40 Publicis progresse de 3,73% à 60,01 euros. L’agence a annoncé une hausse de 8,7% de son chiffre d’affaires à 3,35 milliards d’euros au premier semestre (+3,2% à données comparables). Sur le seul deuxième trimestre, la croissance organique a accéléré à 5%. Pour l’ensemble de l’exercice, le groupe de publicité anticipe une croissance organique supérieure à celle enregistrée en 2012 (+2,9%) et qui pourrait se situer aux environs de 3,6%, contre une fourchette de 3,2% à 3,6% initialement prévue. Carrefour s’adjuge 2,04% à 22,78 euros. Le numéro deux mondial de la distribution a annoncé un chiffre d’affaires stable à 20,46 milliards d’euros au deuxième trimestre à données comparables hors essence. Les ventes de ses hypermarchés en France ont diminué de 1,1%, contre un repli de 1,8% anticipé par les analystes, après une baisse de 2,9% sur les trois premiers mois de l’année. Interrogé sur le consensus des analystes d’un résultat opérationnel courant en 2013 d’environ 2,2 milliards d’euros, le directeur financier, Pierre-Jean Sivignon, l’a jugé « raisonnable » à condition que les parités de change ne se dégradent pas davantage. Crédit Agricole engrange 2,34% à 6,924 euros. Citi a relevé sa recommandation sur la valeur de « neutre » à « achat ». Le broker recommande par ailleurs de surpondérer les banques françaises qu’il juge peu chères. BNP Paribas prend 0,68% à 44,415 euros et Société Générale 1,29% à 28,28. En baisse ce matin, Rémy Cointreau prend désormais 0,21% à 81,78 euros. Le groupe de spiritueux a vu son chiffre d’affaires, à données comparables, diminuer de 2,3% à 263,7 millions d’euros au premier trimestre, affecté notamment par une baisse de la demande de cognac en Chine. Les ventes de cognac Rémy Martin devraient demeurer affectées par l’assainissement des stocks au deuxième trimestre. Le groupe reste néanmoins confiant dans les perspectives à moyen-long terme en Asie, et particulièrement en Chine. Son concurrent Pernod Ricard perd 2,39% à 86,06 euros. Total monte de 1,06% à 39,46 euros. Nomura a relevé sa recommandation sur le titre du groupe pétrolier de « neutre » à « achat » et porté son objectif de cours de 40 à 44 euros. Parmi les autres notes d’analystes, HSBC est passé de « neutre » à « surpondérer » sur Peugeot, tandis que Morgan Stanley relevé son objectif de cours de 8 à 9 euros. Le titre s’apprécie 5,42% à 8,38 euros. A l’inverse, Jefferies a réduit son objectif de cours sur Lafarge de 60 à 59 euros. L’action du cimentier perd 1,73% à 45,735 euros. STMicroelectronics gagne 0,84% à 7,569 euros, en dépit du « revenue warning » d’Intel. Le titre du groupe franco-italien est porté par la progression de 23,8% des ventes de TSMC, premier sous-traitant mondial pour l’industrie des semi-conducteurs, grâce notamment aux puces pour appareils mobiles. Hermès s’octroie 2,51% à 257,50 euros. Le sellier de luxe a enregistré une progression de 16%, à 910,4 millions d’euros, de son chiffre d’affaires à taux de change constants au deuxième trimestre. Sur l’ensemble du premier semestre, les ventes ont augmenté de 14,4% à 1,76 milliard d’euros à taux de change constants. Pour l’ensemble de l’exercice, le groupe estime que son chiffre d’affaires à taux constants pourrait dépasser légèrement l’objectif de croissance moyen terme de 10%. De plus, la marge opérationnelle courante exprimée en pourcentage des ventes pourrait être proche du sommet historique atteint en 2012. Cegid bondit de 8,73% à 15,82 euros. L’éditeur de logiciels a fait état d’un doublement de son résultat opérationnel courant (ROC) à 12,6 millions d’euros au premier semestre et table désormais sur une croissance de son ROC sur l’ensemble de l’année. Le chiffre d’affaires a progressé de près de 3% à 128,7 millions d’euros sur les six premiers mois de l’exercice et le bénéfice net a quasiment triplé à 7,3 millions. Enfin, bioMérieux progresse de 4,27% à 76,88 euros après l’annonce d’une croissance organique de 4% de ses ventes au deuxième trimestre, là où le consensus attendait une hausse de 2,6%. Pour l’ensemble de l’exercice, le spécialiste du diagnostic des maladies infectieuses maintient son objectif de croissance organique du chiffre d’affaires de 3% à 5%.
Posted on: Thu, 18 Jul 2013 13:32:46 +0000

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