Les mélancoliques anonymes deviennent des dépressifs assumés. La rage est là mais ma foi sen va. Épicurien en puissance, je pense à ma future errance ; quoi de neuf docteur? En fait je men balance. Jai peur du vide mais encore plus du plein. Mon train direction Rédemption à déraillé, échoué jusquaux entrailles de la perversité. Névrosé, déchiqueté, déshumanisé cest terrorisé que javance vers de biens obscures contrées. Et si, et si... Et si jen crois ma montre, le poids de ses aiguilles, le spleen, la mort me taquine. Ce silence si bruyant mentoure, moppresse. Jaime aller mal, et ce quon nomme la Vie me le rend Bien. Les nuits sont troubles, les pièces dans la fontaine sont noircies, encrassées par tous ces regrets. Leur chance à eux aussi sest fait la mal. La balle est pourtant dans mon camp, je dois être manchot. Chaque lettre de mes maux laisse des empreintes salées sur le papier. Je joue au cache-cache seul depuis toujours. Ces marches sont trop hautes mais peut être quun jour.... Chut, tais-toi, écoute. Je me laisse aller à cette mélodie de déséquilibré. Je suis un déserteur, je fuis, un lâche sans attaches, qui menace de finir sous une bâche. K.P
Posted on: Tue, 15 Oct 2013 15:59:43 +0000
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