Les partis, les élus, fiction et réalité Les partis - TopicsExpress



          

Les partis, les élus, fiction et réalité Les partis politiques sont une généralité dans les démocraties construites sur le modèle occidental. Quelque soit leur statut juridique ils contribuent à la vie démocratique et structurent le débat. Une fois cette description basique posée, une question se pose : Où est le bug ? Un constat s’impose, plus un parti est ouvert dans son fonctionnement, se rassemble autour d’une communauté de valeurs (et non d’un absolu idéologique douteux) et aère régulièrement ses élites, mieux il se porte car il demeure en lien avec la société. En revanche les structures qui privilégient une forme de consanguinité intellectuelle et se structurent comme de véritables petites administrations parallèles (pour ne pas dire clergé) génèrent rapidement une méfiance réciproque entre citoyens et citoyens militants. Ce type de parti ne comprenant pas que les « pratiques » communément acceptées en internes, sont absolument illisibles de l’extérieur et renforce un sentiment connu dans les cafés du commerce sous le vocable « magouilles et compagnie », ou « embrrrouilles » chez certains groupuscules de centre gauche au sud ouest de notre beau pays. Pendant des décennies la démocratie française a montré une tendance remarquable des partis à se scléroser, rongés de l’intérieur par les jeux de pouvoir et de plus en plus fermés car largués par rapport aux évolutions de la société. La fin pathétique de la troisième république souillée par le vote des pleins pouvoirs à Pétain constitue à ce jour l’exemple le plus abouti des résultats de ce repli. Il est urgent que les partis se décloisonnent, qu’ils deviennent un espace de respiration démocratique. Si l’accès au pouvoir est leur principal enjeux et c’est compréhensible, il ne doit pas être le prétexte à créer des clubs exclusifs qui finissent par regrouper que les élus et leur redevables, de plus, la loi sur le financement des partis doit être révisée pour faire disparaître la prime au premier entrant qu’elle a généré. Du moins si on partage l’idée de certains politicologues que le « géni » français en termes de démocratie est la balkanisation politique. Au minimum mettons un terme à ces organisations pyramidales quasi vaticanes qui étouffent les expressions et favorisent les combats stériles car à terme la personne ou la tendance qui emporte la mise contraint les autres aux alliances d’intérêt ou à fermer leur gueule. Le bipartisme fonctionne dans les pays ou les structures nationales animent mais ne constituent pas une cours royale qui promeut ses décrets et décident ou non depuis son panthéon de l’avenir des humbles aspirants élus. La structure des bureaux permanents et des bureaux politiques doit être revue. De plus un parti n’est pas une pseudo administration, c’est simplement une association. Hors personnel (secrétaires, comptables, service de gestion des adhésions), il ne doit pas y avoir de salariés ou de défraiement « généreux ». La politique n’est pas un job , c’est un choix !!! Les bureaux nationaux ne doivent pas intervenir dans les élections non nationales et dans le cas des élections nationales, ils doivent se contenter de gérer les conflits. Le cas des élections parlementaires est d’ailleurs un cas intéressant des dérives des partis. En France l’Assemblée Nationale représente la Nation, les députés sont les acteurs de cette représentativité. Cependant au moment des investitures les partis ont en interne une lecture très fluctuante de la nature de cette représentation. Quant il s’agit de confirmer des élus déjà en place, l’investiture est justifiée par l’encrage local. En revanche lorsqu’il faut faire passer un parachutage en force on ressort l’argument de la représentation nationale, Toulouse, La Rochelle etc... Les partis ne sont pas la démocratie, ils en sont des éléments d’animation. Enfin les comptes détaillés des partis politiques doivent être publiés au journal officiel. Les partis ne sont pas a priori les ennemis de la démocratie au contraire. En revanche la tendance des élites à vouloir conserver leurs bout de pouvoir, peuvent transformer les partis en des corps hostiles pour la société, cest la première cause de rupture entre le peuple et la politique, cest le constat Français. Les élus. Dans une démocratie représentative les élus sont au centre de la vie démocratique et sont censés porter la voix des citoyens. Un discours a priori anti élu est donc suspect d’être anti démocratique. Pourtant ils ne sont que des femmes ou des hommes et si l’on parle dans les médias essentiellement des branches pourries, qui par une bizarrerie de la nature se retrouvent souvent en haut de l’arbre et hélas y stagnent, il faut constater que la grande majorité des élus ont un niveau d’ambition, de rapacité et des faiblesses qui correspondent à la moyenne nationale. Il y a les autres, ceux qui font carrière dans la politique et nous expliquent qu’ils ont fait ce choix alors qu’ils pouvaient gagner plus ailleurs. J’attends les preuves des pressions qu’ils ont subis pour les obliger à suivre cette voie qui visiblement ne leur propose pas les gains que leur talent supposé leur permettraient d’avoir. Je pense pouvoir attendre longtemps…Il marrive souvent de penser à ces vieux professeurs qui nous parlaient des vertus en politique et citaient en exemple Lucius Quintius Cincinnatus, mais cétait avant la création de Science Po et de lENA La question de la carrière des personnes qui font le choix de devenir des élus, est une vrai question, un véritable handicap pour les futur jeunes élus et les non fonctionnaire (handicap voulu et entretenu) car les mandats constituent des ruptures dans les parcours qui sont parfois difficile à rattraper. La confusion entre fonctionnaire de la république et élu de la république est une ligne blanche qui ne doit pas être franchi, aucune démocratie n’a vocation à entretenir les élus à vie. Que la loi prévoit un système de protection permettant aux individus de retrouver leur emploi, c’est normal. Qu’un régime fiscal adapté ne sanctionne pas un élu battu dont les futurs revenus seront plus faibles, bravo ! Créer un régime d’indemnisation particulier financé en parti par une caisse d’élus pour permettre aux élus d’avoir un revenu minimum garanti le temps de retrouver un emplois encore bravo. En revanche il y a deux limites difficilement franchissables : · Les chefs d’entreprises élus : comme la république, pourtant très généreuse, ne compensera pas la perte de revenu ou de chiffre d’affaire, il convient de s’interroger sur le parcours des élus français, par rapport à d’autres démocraties européennes. Une fois encore ce sont les « pratiques culturelles » françaises qui créent le problème avec cette espèce de légende comme quoi le politique est plus propre que la vie civile. J’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer : c’est pas vrai !! Au lieu d’assumer la pratique des groupes de pression qui existent depuis que le pouvoir existe, la France a préféré se mettre devant les yeux un masque de vertu laissant entendre que des politiques professionnelles seraient moins sensible à ce genre de « pressions » que des élus venant de la vie civile, Pour parler djeun’s : LOL !! Les groupes de pression existent, ils sévissent et rien qu’au vu de l’épidémie de zones commerciales et de la récurrence de certains débats, les citoyens en ont la preuve tous les jours. Notre démocratie doit cesser de professionnaliser la vie politique. Il faut l’ouvrir aux citoyens, il faut accepter de rendre des comptes au peuple. · Prendre le prétexte de la précarité de la fonction d’élu pour justifier du cumul et de la non limitation du nombre de mandats consécutifs. Tant de gens doivent subir une précarité imposé que cet argument frôle l’indécence taille XXL. Si la fonction d’élu n’est pas un sacerdoce, ce n’est pas non plus un job, vous êtes les représentants des citoyens !!!!!!!!!!!!!!!! Si vous voulez faire carrière, passez votre chemin. Les propositions sont les suivantes : · Obligation pour toucher la retraite préférentielle des élus : 17 ans de carrières publique ou privée (hors boulots types : attaché parlementaire, salariés de partis ou emplois de complaisance) et certificat d’activité pour les professions libérales · Fiscalisation des indemnités élective sur le régime générale à partir du seuil du salaire médian en France. · Renforcement des caisses de prévoyances spécifiques avec cotisation proportionnelle en fonction du niveau d’indemnité et majoration de 50% en cas de cumul et au-delà de 3 mandats consécutifs Mise en place de procédures adaptées pour faciliter le retour à l’emploi.
Posted on: Tue, 29 Oct 2013 09:43:58 +0000

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