Les raisons de la fête Pour mieux saisir la portée de la - TopicsExpress



          

Les raisons de la fête Pour mieux saisir la portée de la festivité rappelons que le GRAND-MAGAL de TOUBA, le 18 SAFAR, est un jour d’Action de Grâce ; mais il est une vérité telle qu’une reconnaissance n’est jamais exprimée à quelqu’un dont on n’est pas l’obligé. La date du 18 SAFAR est celle à l’occasion de laquelle, nous dit le CHEIKH : DIEU a décrété en Mission en l’an 1313.h (1895) ce qui, dans mon cœur, fut déjà mon ambition en 1301.h (1883). Ce vers tiré de son carnet de voyage Jazâ’u sakûr(les dons du DIGNE de RECONNAISSANCE) révèle déjà le succès en ce sens qu’il est parvenu au résultat souhaité. Ce jour, consacrant son élection au rang de SERVITEUR du PROPHETE, est pour lui, une Heureuse Investiture ; ce jour est une circonstance particulière marquée par un fait mémorable qu’il nous relate : DIEU seul a inspiré le dessein d’internement dans le cœur de ceux qui furent les auteurs en cette même année, de 1 ’exil lointain dans des horizons où j’ ai obtenu des grâces au dessus de la sonde de toute exploration. Donc les vers ci-dessus montrent explicitement que c’est en vérité le départ en exil qui constitue le Bienfait certain pour lequel il se sent l’obligé de DIEU ; l’exil, est la grande Epreuve qu’il a assumée seul pour le Bonheur de la Communauté Musulmane. Quant à la preuve qui atteste ce Bienfait, nous dit SERIGNE ABDOUL Ahad MBACKE, dans son appel mémorable fait en 1980 elle est évidente en référence aux écrits du CHEIKH : DIEU m’a accordé des Dons prodigieux qu’Il n’a jamais accordés et qu’Il n’accordera jamais à un contingent. Je ne doute guère de ma qualité de voisin Intime du créateur de l’univers Quel Magnifique Etat ! Les Faveurs que j’ai obtenues en provenance de DIEU ne se comptent pas dans l’Univers ; et c’est en cela mon bonheur. Par conséquent, les conditions nécessaires et suffisantes pour qu’il y ait une Raison de fête sont remplies : le succès, l’honneur, l’ investiture , la particularité, la mémorabilité du Bienfait qui implique l’anniversaire de la célébration. La célébration du Grand Magal de TOUBA une recommandation de Serigne TOUBA Dans son sermon à la veille du Magal début Safar 1379.H ( 1979), Serigne Abdoul Ahad MBACKE rappelle que c’est à Diourbel où le Cheikh appela les gens pour leur dire ceci : Quant au bienfait que DIEU m’a accordé ma seule et souveraine gratitude ne le couvre plus ; par conséquent , j’invite toute personne que mon bonheur personnel réjouirait de s’unir à moi dans la reconnaissance à DIEU, chaque fois que l’anniversaire de mon départ en Exil le trouve sur terre . Il avait dit en recommandant la célébration, poursuit Serigne Abdoul Ahad MBACKE dans le sermon : Tout individu que l’occasion de ce jour trouve quelque part, est prié d’y consacrer toute la mesure de ses possibilités sans restrictions et ce, du sacrifice des espèces allant du chameau à la poule, chacun, individuellement, est prié d’intervenir avec les moyens d’oblation dont il dispose. Le nombre de jours de fête En guise de rappel donc, de sa recommandation à la veille du MAGAL début Safar 1402.h (1982) soulignons que le Khalif demanda d’organiser les trois jours comme suit : LE 17 SAFAR est le jour de prélude et d’ouverture. Ce jour, nous dit-il, doit connaître la ferveur qui convient à l’accueil réservé à un hôte de marque. Le 17 Safar doit être donc un avant goût de ce que sera l’arrivée de l’hôte, il doit connaître toute la chaleur attachée à l’attente du jour même de la CELEBRATION, le 18 SAFAR en l’occurrence. En considérant que le nombre des choses pleines de profits auxquelles tout pèlerin doit se consacrer, ne peut se contenir dans la journée du 18 Safar, en raison de l’affluence, on comprend aisément la nécessite et l’objectivité de la journée du 17 Safar. LE 18 SAFAR consacre solennellement le jour même de la célébration du Grand Magal commémorant le départ en exil du Cheikh. Si donc le 17 Safar consacre l’attente de l’attente, le 18 Safar est l’arrivée de l’hôte, nous dit le vénéré (Khalif Serigne Abdoul Ahad MBACKE) ; il est le temps fort de l’Action de Grâce. C’est autrement dit, le jour de la réception de l’hôte tant attendu de sorte que l’hospitalité, les égards et les honneurs doivent s’accorder au mérite de l’hôte qui est pour le Cheikh le Jour de sa délivrance pour la réalisation de son vœu, à savoir assumer souverainement les épreuves au prix de sauvegarder sa servitude envers DIEU le Très-Haut. LE 19 SAFAR Il apparaît dans le rappel du Khalif que nous devons le célébrer comme dans la chaleur qui raccompagne un hôte de marque. C’est le jour de la cérémonie de fermeture qui n’a de valeur que lorsqu’on lui réserve la même attention observée lors de l’accueil, à savoir la même dévotion, la même charité, la même piété, la même reconnaissance dans le rituel, la même solennité de fête, et ce, jusqu’au soir. En portant donc à (3) trois jours, le champ, la couverture et la durée de l’Action de Grâce à l’occasion du Grand Magal de TOUBA, Serigne TOUBA permet à celui qui aspire au bénéfice de la Grâce de ce jour, quelque soit sa situation, de l’obtenir et de s’unir à LUI dans la Gratitude qu’il rend à DIEU. Serigne Saliou Mbacke nous rappelle que c’est Serigne TOUBA Lui même qui avait donné cette recommandation et c’est ainsi qu ’il rendait grâce pour quelque circonstance à laquelle il accordait une considèration. Enfin, en arrêtant la décision des trois jours de célébration pour le reste de notre vie, cela prouve à quel point il nous invite à considérer le jour à l’occasion duquel Serigne TOUBA avait dit : Je demande à celui qui en a les moyens de s’associer à moi dans l’Action de Grâce que je rends à mon Seigneur. Il m ’a en ce jour exaucé au point que j’y ai obtenu la totalité des avantages que je sollicitais auprès de LUI. SIGNIFICATION DU JOUR Le Prophète Mouhammad (Paix Salut sur Lui) pour le service et le sacrifice de qui, cette date qu’il faut ancrer, 1313 de l’hégire au l8éme du deuxième mois lunaire(safar) établira un jour que chacun de nous, j’entends tout membre de la communauté musulmane peut dédier à l’Elu. Je dis bien un Jour, je ne dis point la Nuit de Sa Naissance, celle de l’Elu le Plus Pur, mais un Jour dont le succès était l’objectif des élus, le Bonheur de la Communauté, par conséquent un fleuron dans la couronne du Seigneur des élus. Un Jour précieux ce n’est pas les faveurs de nouvel an qu’il accordait chaque fois, le moment venu, au plus grand méritant d’un peuple, dans la dialectique de l’obéissance et de la désobéissance, de l’Unicité de DIEU et du polythéisme, de la vérité et du faux, de la pureté des mœurs, de leur corruption et de leur dégradation. Cette faveur qui, chaque fois le moment venu, au seuil du nouvel an, délivre du mal des impies une personne et un peuple, sauvant ainsi la dévotion à DIEU, cette mission exclusive assignée aux djinns et hommes sur terre et ce, quelque oublieux, lunatique ou ingrat qu’ils puissent être. Ces faveurs d’un Jour ont pour symbole LA DELIVRANCE , elles sont bien connues nous dit le Cheikh : C’est le Jour où notre SEIGNEUR avait pardonné à Adam, père des créatures humaines (Abûl Bashar) qui fut le 1er Prophète ; C’est le Jour où l’Arche de Noe s’immobilisa sur la montagne du Jodi C’est le Jour où l’on fendit la mer en faveur de Moise Ce Jour consacra et la naissance et l’ascension de l’Esprit Fidèle de DIEU, Jesus fils de Marie C’est en ce Jour que Pharaon fut noyé et Jonas sortit des entrailles du poisson et obtint le Pardon de DIEU C’est en ce Jour la sortie de Joseph du puits et Abraham l’Ami de DIEU délivré du feu allumé à son passif C’est en ce Jour l’ascension de Idriss et la Rédemption accordée à David C’est également en ce Jour que l’on change les Habits de la Maison Sacrée de DIEU (la Kaaba) Le Cheikh nous dira plus loin : Les Prophètes, ainsi que l’ensemble des Envoyés ont obtenu grâce à Lui la Satisfaction alors qu’Il était encore dans sa Cachette. Ils ont obtenu grâce à Lui, avant sa Naissance, des Dons qui rendent jaloux tous les autres en dehors d’eux et ahurissent les honorables. On se rappellera de Job qui, par la Bénédiction de l’ELU, retrouva sa santé, du fer ramolli en faveur de David, des djinns et vents au service de Salomon. Mais dans la mouvance du Cheikh, toujours dans les Prémices des Eloges, il dit le Prophète Mouhammad est Celui qui a reçu primordialement la Prophétie alors que le Prophète Adam - cAlayhi Salâm -se trouvait en latence entre l’eau et l’argile. Il est, poursuit le Cheikh, le Maître de tous les seigneurs, et c’est grâce à Lui que le MAJESTUEUX a créé l’univers Sans le Fils d’Abdallah, les Dons de DIEU ne seraient guère accordés aux élus et doctes La lecture en filigrane de tous ces jours et même de celui de notre seigneur Abraham - cAlayhi Salâm - révèle une plate-forme commune : Une foi ardente et un culte exclusif Une épreuve dans la foi Une délivrance dans l’épreuve Une Action de Grâce Une personne et un peuple. Alors un faisceau, un fagot, mais un fardeau qu’il devait à la fois soulever, porter et déposer seul. Le poids sur ses épaules pesait l’équivalent du nombre de nos illustres Seigneurs et du nombre des peuples que compte notre univers. Ce poids, Mouhammad - Rasûlal-lâh (Paix et Salut sur Lui) - le porta dignement et avec grandeur d’âme et, avant même de le soulever, ses desseins étaient non seulement de sauver une personne dans l’épreuve, mais surtout de sauver cette fois toutes les créatures en sacrifiant sa personne, quelle Miséricorde ! Il a supporté dans son fardeau tous les cris de la délivrance, mais veut aussi supporter les cris de toutes les imperfections de l’Homme impatient de nature, faible, et ingrat Nous ne t’avons envoyé que comme une Miséricorde pour l’Humanité.S21 V107 Dans cette mission, il fut aidé de très bonne heure par Celui-là - Son SEIGNEUR - Qui, s’adressant à l’Humanité toute entière, n’ayant dans l’injonction distingué personne quant à l’obligation de Lui vouer un culte, lance un Avertissement qui rappelle le PACTE PRIOMORDIAL. Ô Hommes, adorez votre SEIGNEUR S2 V21 Ô Hommes, soyez pieux envers votre SEIGNEURS4 V1 Alors, le Prophète (Paix et Salut sur Lui), en assumant le Fardeau, fit preuve d’une reconnaissance à DIEU sans commune mesure. Il rendit grâce, voulut à tout prix que nous puissions rendre grâce entièrement, être reconnaissants envers les Bienfaits de DIEU Qui nous a privilégié parmi les êtres vivants et dans le concert de ses Nations. Alors l’Envoyé, de par cette Miséricorde, nous ouvrit, d’abord la Porte du Pardon qui, avant lui ; tournait autrement. Et dans sa prise en charge des peuples, son PeupIe, Il nous apprit que : L’absolution n’est point destinée à ceux qui font les mauvaises actions jusqu’à ce que la mort se présente à l’un d’eux et qu’il dise alors Maintenant je retourne à la Bonne Voie, ni à ceux qui meurent en état de mécréance. Sa Grandeur et son Rang de l’Apôtre Supérieur qui est au début et à la fin de la mission pastorale déterminent sa Miséricorde pour le genre humain. Car cette formule ne se soucie plus de sa délivrance, mais de la confrontation, bien sûr, avec les épreuves et ce, quelles qu’elles soient pour le Bonheur des autres. D’antan, les peuples ont infligé un mauvais traitement aux apôtres, ils n’ont pas pour la plupart cru à leurs discours et nos apôtres, venus à bout de leur patience par une telle rébellion, une telle désobéissance, ont purement et simplement prié DIEU de les faire périr. C’est donc par la Miséricorde de DIEU envers nous qu’ IL nous envoya, Mouhammad (Paix et Salut sur Lui) et lui accorda de ne plus nous châtier chacun selon son péché, faisant périr sous un nuage de pierres, ou engloutir par la terre, ou noyer pour faire périr. Le Magnanime, son Fardeau, il le traîna devant toutes les situations que les autres ont subies et, arrivé comme eux au moment ultime qui les faisait agir de la sorte, Il était lui avec 10 000 de ses partisans au milieu de la Mecque qui avaient essaimé les collines, encerclant les idolâtres, ennemis de Sa Religion, qui étaient des rebelles avérés. Ce Jour, le Patient, pour cette confrontation, ce combat pour lequel il a ruiné toute Sa Vie face à ceux qui l’ont renié, Il se priva d’assister à la Victoire, marchant dans le cortège de la Victoire le Jour du Triomphe de la Mecque en baissant la tête de sorte que le peuple ne put voire son visage, rèpetant en secret les invocations de reconnaissance à DIEU, trempées de larmes... Elevé vers son SEIGNEUR TOUT-PUISSANT, avec émotion jusqu’à son arrivée à la Kaâba où il confronta les idoles avec Sa pioche en disant : la Vérité est venue, l’erreur s’est dissipée ; en vérité, l’erreur se dissipera. S17 V81 Par la Bénédiction de cet Homme, DIEU accorda, nous l’avons dit, des Jours que la Sunna perpétue jusqu’à nos jours. Par DIEU, la Nuit de la Naissance de cet Homme, nous dit le Cheikh : ...est la Nuit de l’anéantissement, de la dissipation de la peine, elle est celle de la Délivrance et de l’éloignement du tourment ; mais il ne l’a pas célébrée, et les Doctes avec nous ne l’avons magnifié que plus tard après Lui. Ceux là qui vont très vite en besogne me diront que je lui profile un Jour, oui une chose ardue, il a porté un fagot, ce n’est pas une coupe de bois du faisceau, c’est un fardeau. Son Jour ne sera pas celui d’un peuple, mais de tous les peuples. Un Jour universellement admis. Un Jour pour qui Celui qui après avoir mené l’Islam à Bedr, la légendaire bataille, a promu les martyrs, leur déclara que nous venons de sortir de la petite guerre pour nous engager dans la plus grande guerre. Pourtant, au Jour de Bedr, malgré la gravité des choses, Il pouvait à lui seul user de son charisme et des pouvoirs qui lui ont été délégués pour effacer tous les infidèles sur terre. Mais il pensa aux autres ennemis plus redoutables qui étaient en nous. Pourtant sur le premier parcours du retour à la Mecque, au lendemain de la signature du Pacte d’Allégeance a Hudaibiya, il accepta un traité de non agression dans les conditions apparemment les plus humiliantes. Qui donc a accepté ces clauses déshonorantes dont la Co-signature refuse le nom d’ALLÂH et renie le statut d’Envoyé de DIEU à Mouhammad Rasûla-l-Lâh - ? C’est cet homme qui parlait à l’instant avec l’Archange, qui voyait jusqu’au sommet du Lotus de la Limite (Sidratul Muntahâ). Il signait dans la Science de Quelqu’un que le Royaume Divin ne cachait pas ses mystères, même les plus insondables. Il signait ce jour au milieu de ceux qui se cachaient dans des asiles plus légers qu’une toile d’araignée, ignorant qu’Il était Prophète alors que le Père de la créature était entre l’eau et l’argile. Il signait donc avec ceux-là dont il était le ferment du limon de leur être. Il signait la Grandeur d’une personne qui veut triompher sans verser le sang sur le territoire Sacré, Nombril du monde, il signait le respect du sang des autres. Il combattit non pas les ennemis à l’orée de la Mecque, mais son âme. Des pouvoirs énormes lui étaient délégués là où il était facile d’agir pour effacer l’infidélité, mais il a été jusqu’à être taxé de faible. C’est le combat avec soi-même. Les musulmans aussi, à cause du serment qu’ils ont prêté, ne se sont pas rebellés contre leur Prophète, mais étaient offensés malgré tout jusqu’au plus profond de leur âme. Et c’est donc là une maladie spirituelle qui fait souffrir l’âme ; et le Pacte d’Allégeance qu’ils ont signé les consacra novices et disciples. Et du même coup, donna au Prophète (Paix et Salut sur Lui) le statut de Directeur Spirituel ou mieux, de Maître Spirituel entre les mains de qui l’attitude du mort doit être celui du novice. C’est depuis lors que la Voie du Combat contre soi-même naquit et le Mouridisme avec, pour la recherche de l’Agrément de DIEU sans verser le sang des autres. Il a posé le faisceau, lui seul, Il a combattu par le sang et a proclamé la Grande Guerre. Il est donc l’imam des Apôtres, mais le Sceau des Envoyés, Il a déposé le fardeau. Qui donc lui trouvera un Jour, le Jour de la Victoire de la Grande Guerre ? Ce Jour, non seulement nous vous le dirons, mais nous le défendrons, nous ne le vendrons pas à bas prix. Ce Jour est pondéreux, parfait, riche de toutes les sagesses, il satisfait le vœu de tout le monde et perpétue la Coutume Sacrée. Chaque grand Jour identifie un aspect du Message ou une coupe de bois, après la dépose du fardeau, le plus grand jour identifiera tous les aspects du Message, le rendra universel. Ce Jour enveloppe la somme des épreuves des élus et symbolise le Bonheur de la Communauté. Ce Jour, le Jour de la Plus Grande Guerre, sera le Jour du Plus Grand Martyr, mais à coup sûr de l’Echec Irréversible du Plus Grand Ennemi.
Posted on: Wed, 04 Dec 2013 09:28:17 +0000

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