Les vins de la semaine 9 août 2013 | Jean Aubry | Vin (5) à - TopicsExpress



          

Les vins de la semaine 9 août 2013 | Jean Aubry | Vin (5) à boire d’ici cinq ans (5+) se conserve plus de cinq ans (10+) se conserve dix ans ou plus © devrait séjourner en carafe * appréciation en cinq étoiles L’affaire estivale Comtes de Roquefeuil 2011, Montpeyroux, Languedoc, France (12,80 $ - 00473132) Simple, souriant, sincère, ce rouge plutôt léger de corps mais soutenu sur le plan de la couleur parle fruit avec une espèce de générosité qui sied bien à l’attitude paysanne de l’ensemble. La matière est belle, coulante, fraîche et généreuse. N’y manque que le pâté chinois du lundi soir. (5) ** Le kir mousseux Hungaria Grande Cuvée Brut, Hongrie (13,25 $ - 00106492) Que se passe-t-il quand un mousseux hongrois fermenté, en bouteille s’il vous plaît, se fait chatouiller la bulle d’un trait de crème de cassis de l’île d’Orléans Mona Fille (23,95 $ -10381661) ? Un échange culturel à rosir de joie. Bien sec, net et floral, ce brut s’ouvre à un univers plus fruité encore. Un régal ! (5) **1/2 Primeur en blanc Shaya 2011, Verdejo Vieilles Vignes, Rueda, Espagne (19,75 $ - 11377014) Le moins que l’on puisse dire c’est que ce blanc est un monument fruité dont la densité étonne. Une impression de vendange tardive dont la douceur semble enrobée autour d’une pulpe fruitée généreuse mais peu acide. Un blanc moderne, original, pas mal sur les endives au jambon où se joue l’amertume. (5) *** Primeur en rouge Vale do Bomfilm 2010, Symington Family, Douro (15,95 $ - 10838982) C’est fou comme l’environnement, pour ne pas dire le décor physique, transpire dans un vin. Comme si le silence des lieux enlevait la parole aux vins, eux-mêmes oppressés par l’impressionnante conjoncture terroir-climat d’où ils tirent leur sève. Un rouge corsé, austère, d’une véritable noblesse terrienne. (5 +) *** © L’émotion Château Tour Boisée 2011, Marielle Frédérique, Minervois, France (16,30 $ - 00896381) Ce n’est que très, très lentement que le ressort fruité se détend ici, laissant paraître derrière la spirale métallique une énergie brute et une sève qui lui sert à la fois de lubrifiant comme de carburant. L’ensemble déborde de franchise et de réalisme, comme si le fruité bien compact était sans cesse à portée de bouche. (5 +) *** ©
Posted on: Fri, 09 Aug 2013 14:47:07 +0000

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