Lettre ouverte aux infirmiers du Cameroun Bonjour à vous chers collèges En ce jour, j’ai décidé de rompre le silence pour partager avec vous quelques points de vue qui me hante l’esprit. Tout à bord, je tiens à saluer votre courage et votre dévouement à satisfaire et à redonner espoir au millier de personnes qui souffrent dans notre société. Trouvez en ces mots toute ma gratitude et ma reconnaissance du service rendu à la nation, qui, un jour vous serrez reconnaissant. Toutefois, il faudrait qu’on se dise certaines vérités en face pourqu’on puisse avancer sereinement ; c’est pourquoi, le prétexte de ma sortie est le recrutement des infirmiers à la fonction publique camerounaise .Je m’en voudrai de ne pas faire un bref rappel d’un bon nombre de faits et d’actes qui me semblent pertinents d’invoquer. Les années 2000 ont été marquées par des avancées non négligeables dans l’histoire de la profession infirmière : Prise en compte de la profession comme faisant partie des huit(08) corps de la santé au Cameroun. Le passage de l’admission à la profession (au diplôme d’Etat d’Infirmier) aux candidats ayant le baccalauréat L’élaboration du statut particulier des infirmiers La création des écoles et instituts universitaires pour la formation en sciences infirmières Le réveil progressif et la prise de bon nombre d’initiative par les infirmiers….etc Toutes ces initiatives prises sont à saluer mais doit on se contenter de çà ? Beaucoup d’injustice ne font que perdurer qui frustrent et relèguent l’infirmier au niveau d’un simple faire valoir : Répartition impartiale et arbitraires des places dans les r La réticence des autorités d’appliquer le statut particulier de l’infirmier L’inertie et la lenteur des autorités à vulgariser les sciences infirmières véritables dans les universités publiques comme un département à part entière. Le refus manifeste avec la complicité de certains collègues ainés de mettre en place un ordre national des infirmiers et infirmières du Cameroun. Les nominations fantaisistes à différents postes de responsabilité….etc Face à tous ceci et d’autres que je n’ai pas pu citer, chers collègues, devons nous rester impassible ? Tous les changements de ce monde ont été précédés par des révolutions des peuples qui avaient pris conscience que leur situation ne pouvait demeurer ainsi. Sommes-nous capables de faire progressivement bouger les lignes ou de nous complaire à vivre comme des légumes qui balancent au gré du vent ? Ne pas agir serait un grave manquement et manque criard de respect à notre profession, le temps est venu de mettre en pratique nos connaissances et compétences au service de cette belle profession qui, sous d’autres cieux attirent beaucoup de respect et de sympathie aux personnes qui l’exercent. Cette révolution pacifique que nous voulons mener est pensée et structurée autour d’une démarche cohérente et stratifiée autour de notre plate forme d’échange à Agora des sciences infirmières avec l’appui institutionnel de l’association Infirmiers Unis. C’est pourquoi, je vous exhorte à vous porter volontaire à apposer vos signatures à la correspondance que notre collectif va prochaine adresser aux autorités compétentes et inscrire nos noms au panthéon de la mutation de la profession dans notre cher et beau pays le CAMEROUN. Je me remets à chacun de vous la suite. « N’oubliez jamais que seul, on est faible et ensemble nous sommes forts et solides » « The best is still to come if we stays together” Cordialement votre Fait à Montréal le 27 septembre 2013 FREDERIC NGAN SIMB, Inf Coordonnateur général d’INU
Posted on: Sat, 28 Sep 2013 04:35:45 +0000
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