Liberté, étudiants déchus de leur civilité et - TopicsExpress



          

Liberté, étudiants déchus de leur civilité et walictature LIBERTE ! Cest Liberté qui le dit, lécrit et le soutient :) Cest presque hallucinant, mais cest bel et bien Liberté. La coexistence est, le moins quon puisse dire, très difficile entre les étudiants et les riverains de Béjaïa. La raison ? Simplement parce que les étudiants, qui étaient, selon les riverains, irrespectueux. Autrement dit, des vauriens, des voyous, des délinquants, des bandes de brutes dégueulasses qui rendent la vie infernale aux riverains, qui vivaient très mal la proximité avec les étudiants ! Le problème, pour Liberté, cest que ça devient trop insupportable : Deux affrontements en lespace dune année, cest beaucoup ! Pire encore, ça se propage : il y a une année, cétait les résidents de la cité universitaire dIryahen ; cette fois-ci, ce sont donc des résidents de la cité universitaire 17-Octobre 1961. Liberté oublie de regarder un peu son radar (vous allez voir tout de suite que cest important de regarder dabord le Radar, ton radar, Liberté, à la même date sil te plait) et lance en page 4 : Et le football ny est pour rien. Ah! oui, la preuve : Des centaines de milliers dautres sont sortis fêter la victoire, il ny a pas eu de quoi fouetter un chat. Une autre preuve, sil en faut, que les festoyards de laprès match de qualif de mardi soir pourront taffirmer, chère Liberté : le Walictateur, représentant officiel de la Walictature dont le système est si parfait que le Président de la République a un jour publiquement fustigé en nous confiant, nous son peuple, quil lui était plus facile de communiquer avec Poutine quavec lun de ces walictateurs ; le Walictateur de Béjaïa manifestait lui-même à pied dans les rues de Béjaïa, vu, cotôyé et, dit-on photographié parmi les fêtards ! Il ne peut pas y avoir meilleure preuve que tout le monde était sûr que le peuple était tranquille, quil ny allait y avoir aucune bagarre daucune sorte et que sil sétait trompé, cela na été que le fait de ces voyous, ces vauriens, ces délinquants, ces sauvages de la République qui infestent les résidences universitaires. Quand ce genre de Gong se fait entendre, il y a lieu de se poser quelques mignonnes petites questions. Les voici. a- les villageois qui manifestent sur la RN26 commencent à améliorer leur rendement communicationnel : ça doit déranger quils se défassent de leur personæ de sauvage villageois et quils se fassent mieux comprendre à présent quils reprennent lusage de la banderole et du discours articulé ? Est-il plus facile à présent de faire passer les étudiants eux-mêmes pour des sauvages aux yeux des citadins après quil est prouvé que les usagers de la RN26 nont aucune intention de se bagarrer avec les manifestants ? b- est-il prévu de foutre la merde dans luniversité de Béjaïa en empoisonnant latmosphère entre étudiants résidents car venus de loin et étudiants habitant sur place, ce qui se passe autour des résidences devant un jour ou lautre se répercuter sur la vie estudiantine à lintérieur même des amphithéâtres ? c- Est-il envisagé de faire passer les forces de lordre pour lultime bras protecteur des résidents ET DES RESIDENTES contre le danger que représenterait par force caricatures leurs concitoyen(ne)s habitant en ville ? Dans quel but raisonnable ou déraisonnable ? En vue dimplanter des casernes de CNS entre les résidences universitaires et les quartiers non-moins résidentiels ? En vue de faire déguerpir les étudiants résidents en vue de dégager des terrains ré-urbanisables à se partager entre pontes ? En vue de faire passer les étudiantes et les étudiants résidentes pour des sauvages aux yeux des honorables citadins tout en faisant passer ces derniers aux yeux de l’opinion publique locale, nationale, régionale et mondiale pour les habitants de la capitale des sciences et de la culture au cours du Moyen-âge, devenue à force de modernité cité barbare qui ne supporte pas l’odeur de paisibles étudiants ? Béjaïa est-elle ainsi mise d’office en candidature pour un retour fantasmagorique à l’âge d’or, le Moyen-âge ? Merci de l’attention, ça ne mérite pas même l’esquisse d’un regard dédaigneux, vous le savez bien ;) d- Serait-il pour justifier que les bougiotes et, plus largement, tous les sauvages ruraux, soient plus rudement stigmatisés dans toutes les villes d’Algérie ? Y a-t-il un projet de réforme systémique en vue et il n’y aurait pas de place possible pour des ruraux ayant statut de citoyens ? e- Est-ce, comme le subodorent beaucoup détudiants, la meilleure manière trouvée pour faire oublier aux étudiants de Béjaïa le désir de lutter contre la corruption systématisée au niveau des œuvres sociales universitaires et au delà ? f- Cherche-t-on à recréer un objet de fixation nationale, de nouveau en Kabylie, afin que les affaires marchent plus vite à dautres niveaux ? i (avec un point dessus)- Serait-il une première réaction à la récente assemblée extraordinaire consacrée à tamazight par lAPW de Tizi-Ouzou ? La liste des questions restant ouverte, revenons à présent à Liberté, et précisément au Radar de Liberté de la même édition, celle daujourdhui 23 novembre 2013. Le Radar nest pas en panne, loin sen faut. Il est tellement si bien fonctionnel quil entre en contraste violent avec la page 4 du journal. On en comprend aisément deux choses majeures : on a une dent contre els cités mixtes à Béjaïa et le sujet de la mixité des cités universitaires est lun des dadas les plus explicites du Walictateur et les habitants dun quartier mitoyen de lune des résidences a été choisi pour endosser totue cette affaire, même sil nest pas certain que ce soient les habitants qui soient eux-mêmes lobjet direct de cette affreuse manipulation. Lisons le Radar de Liberte : Cités universitaires de Béjaïa Cette mixité qui dérange des esprits attardés Par : Rubrique Radar En réalité, la victoire des Fennecs n’a été que le motif : voilà un bon bout de temps que des résidents du quartier Esghir (centre-ville de Béjaïa) sont en guerre permanente contre les étudiants des trois cités universitaires qui bordent l’arrondissement. Derrière toutes leurs arguties émerge la cité du 21-Octobre 1961 qui, à leurs yeux, serait mixte. Un gros fantasme, sans plus, car si les étudiants et étudiantes empruntent les mêmes accès et transports universitaires, à l’intérieur, les blocs sont sous haute surveillance pour les pavillons des filles. Cette poignée de résidents autoproclamés “gardiens de horma” ne demandent pas moins que la délocalisation de ces cités hors de la ville. Pourtant, une bonne partie des activités du quartier dépend des cités U : commerces multiples, fast-foods, librairies, une centaine de cybercafés, lavomatics, pharmacies, cordonneries… (fin de larticle). Je vous laisse conclure. Références : 1. Larticle de la page 4 : liberte-algerie/actualite/28-blesses-dans-des-affrontements-entre-etudiants-et-riverains-au-quartier-seghir-bejaia-210837 2. Larticle du Radar : liberte-algerie/radar/cette-mixite-qui-derange-des-esprits-attardes-cites-universitaires-de-bejaia-210850
Posted on: Sat, 23 Nov 2013 22:59:32 +0000

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