Listes des aliments irradiés ... ENCORE UNE BONNE RAISON DE MANGER CES ALIMENTS LA BIO ET L O C A U X DIRECT DU PETIT PRODUCTEUR !! DANS CE CAS LA ILS PASSENT PAS PAR LA CASE IRRADIATION ... Aliments irradiés, l’étiquette l’exige santelavie : dimanche 27 septembre 2009 Vous mangez tous les jours des aliments irradiés sans le savoir. Mais ce n’est pas parce que votre plat en comporte que votre assiette a séjourné à Tchernobyl. Aliments irradiés ou ionisés (c’est la même chose), deux indications qui devront être signalées sur les étiquettes. Pas de panique, cela ne signifie pas que ces aliments sont radioactifs, mais qu’ils ont subi un traitement contre les bactéries et autres microbes. Attention, si l’irradiation (ou ionisation) n’est pas dangereuse cela ne signifie pas non plus qu’elle est anodine. En France, près de 80 % de nos concitoyens disent éprouver une certaine crainte vis-à-vis de leur alimentation. Nous sommes de plus en plus nombreux à jeter un œil inquiet sur les étiquettes des aliments. D’où viennent-ils ? De quoi sont-ils composés ? Comment ont-ils été fabriqués ? Si vous faites partie de ces consommateurs avertis qui jamais n’achètent sans vérifier la qualité sur l’étiquette, vous risquez quelques coups au cœur en découvrant l’indication : " aliments irradiés ". Et si, comme la majorité des gens, vous ne savez pas ce que cela veut dire, vous y verrez les démons du nucléaire. Alors sachez, avant de courir chez le médecin, qu’il n’y a aucun danger. Détruire les bactéries L’irradiation est un procédé qui permet d’assainir les aliments de toutes sortes : épices, viandes, crevettes, afin de détruire jusqu’à la plus résistante des bactéries. Et ces dernières sont nombreuses, on pourrait même dire qu’elles grouillent dans les hangars où les denrées séjournent parfois un peu trop longtemps en attente d’un conditionnement. Sans l’irradiation, bonjour salmonelle et autres bestioles en provenance du reste du monde. Photons et électrons Si les mots nous ramènent à l’univers du nucléaire, c’est que l’irradiation fait appel aux photons gamma ainsi qu’aux électrons qui, accélérés, tuent les bactéries, les levures, les moisissures, les champignons, les virus et garantissent la stérilité du produit traité. En France, 6 irradiateurs, sous haute surveillance, effectuent cette opération. Le procédé est assez confidentiel pour ne pas faire fuir le consommateur. En effet, auparavant, aucune loi n’obligeait de le notifier sur les étiquettes. Certains transformateurs indiquaient sur l’emballage "traité par ionisation", ce qui n’avait pour les uns et les autres aucune signification. Réglementation européenne Mais aujourd’hui, la réglementation européenne vient mettre un terme à cette hypocrisie. Et la présence d’aliments irradiés devra être systématiquement signalée sur les étiquettes, comme c’est le cas partout ailleurs en Europe, où l’on respecte la directive européenne. Cette dernière, réclamée par l’Allemagne ou le Luxembourg mais décriée par la France, a vu le jour en décembre 98. Elle est applicable depuis février 1999 mais n’est obligatoire que depuis quelques années. Les industriels français auront donc attendu le dernier moment pour se mettre à l’heure européenne. Perte de vitamines Le public est mal informé sur ce procédé, qui est, a priori, sans contre-indication pour la santé. D’ailleurs, aux Etats-Unis et au Canada, l’ionisation connaît un grand succès. Elle est même revendiquée comme argument de vente, au titre de la sécurité alimentaire, ce qui en ces temps troublés est un argument de poids. Il existe tout de même un bémol. En effet, les aliments irradiés, sans devenir radioactifs, perdent une partie de leurs qualités nutritionnelles car l’ionisation tue les vitamines A, C, E et F. Les nutritionnistes opposés au procédé parlent même d’organismes biologiquement modifiés. Et les quantités d’aliments traités sont croissantes. Nous mangeons donc en permanence des aliments irradiés, amputés d’une partie de leurs vitamines, sans le savoir. Ces aliments appauvris font donc partie de notre assiette quotidienne. Et la psychose que l’on connaît aujourd’hui en matière de sécurité alimentaire risque de donner raison au procédé et voir la liste des aliments irradiés s’allonger. À quand donc une orange irradiée, accompagnée en complément de son cachet de vitamine C ? Dorénavant, un bon conseil : regardez bien les étiquettes. bioweight/ioniser.html
Posted on: Thu, 05 Sep 2013 14:11:14 +0000
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