Loi des Finances 2014 : 1.117.002 millions de F Cfa Un budget - TopicsExpress



          

Loi des Finances 2014 : 1.117.002 millions de F Cfa Un budget réaliste et réalisable pour atteindre un taux de croissance économique de 6,5% (58 milliards à la jeunesse pour inverser la tendance de l’évolution à la hausse du chômage) 1.117.002 millions de F Cfa contre 1.044.494 millions de F CFA en 2013. Equilibré en ressources et en charges, c’est le montant total que le Gouvernement de la République du Bénin entend dépenser au cours de l’année 2014. Par rapport aux ressources intérieures estimées à 873.933 millions de F Cfa y compris les ressources des comptes spéciaux du Trésor, il se dégage un déficit budgétaire de 243.069 millions de F Cfa en 2014 contre 248.434 millions de F Cfa en 2013. Ce déficit sera financé en partie par les ressources extérieures pour un montant de 169.613 millions de F Cfa et le reste par des ressources intérieures exceptionnelles évaluées à 73.457 millions de F Cfa. Au total, 403, 6 milliards de F CFA sont répartis dans les secteurs sociaux; 90,9 milliards de F CFA dans le secteur production et commerce; 208,9 milliards de F CFA dans le secteur infrastructures productives; 96,8 milliards de F CFA dans le secteur gouvernance; 83,8 milliards de F CFA dans le secteur défense et sécurité et enfin 57,8 milliards de F CFA dans le secteur souveraineté. Adopté en Conseil extraordinaire des ministres du lundi 07 et mardi 08 octobre 2013, le décret de ce projet de loi des finances, gestion 2014, est déjà transmis à l’Assemblée Nationale. Le projet est élaboré sur la base des orientations économiques du quinquennat 2012-2016 axé sur le développement de l’entreprise et de l’initiative privée et dans un contexte marqué par l’utilisation optimale des facteurs de production pour une croissance forte dans une économie peu inflationniste. Pour l’année 2014, le Gouvernement compte poursuivre la mise en œuvre du plan de relance de l’économie à travers le renforcement du capital humain et des infrastructures de soutien à la production; la modernisation de l’agriculture et la promotion de l’agro-industrie et le développement local. Et pour y arriver, il entend agir prioritairement sur le développement des infrastructures routières, en l’occurrence les axes du bassin cotonnier, ceux du plateau d’Agonlin et du plateau Adja ainsi que l’axe Amassât-Bohicon. Sans oublier l’autonomie énergétique en diversifiant les sources d’énergie par la réalisation des barrages hydroélectrique de Dogo-bis et d’Adjarala et le développement des énergies renouvelables; l’emploi des jeunes, par l’opérationnalisation d’un vaste plan d’actions d’environ 58 milliards de F Cfa, orienté principalement vers le renforcement du Fonds National de la Microfinance, l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi, la mise en place des business promotion center, la promotion de l’entreprenariat agricole, à travers l’installation de Centre Songhaï dans tous les départements et la promotion du volontariat. Au titre de ces priorités, on peut aussi citer l’opérationnalisation du Régime d’Assurance Maladie universelle (RAMU), en vue d’étendre la couverture sociale aux couches les plus défavorisées; la construction du théâtre national pour offrir des espaces de promotion et de renforcement de capacités aux artistes; le développement des Technologies de l’information et de la Communication (TIC) par le passage de l’analogique au numérique; le développement du partenariat public-privé, en vue de la promotion de l’initiative privée et, ceci, à travers la mise en place des conditions incitatives et le développement à la base, à travers le renforcement des moyens d’actions des collectivités locales par le renforcement du Fonds d’Appui au Développement des Communes (FADeC). Il y a enfin le financement, dans tous les secteurs concernés, des actions retenues au plan d’actions biennal de l’initiative 1000 jours pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et la promotion de la destination Bénin, par l’accélération des travaux du Projet de Développement Touristique de la Route des Pêches. Voilà les dix défis majeurs que le Gouvernement entend relever au cours de l’année 2014. De façon, spécifique, il s’agira de renforcer le Programme d’Investissement Public à travers la poursuite de la relance du secteur rural pour renforcer la sécurité alimentaire et la production cotonnière; la bataille pour la maîtrise de l’eau et l’énergie pour mieux maîtriser l’avenir; le développement des infrastructures de transports pour booster l’économie et l’accélération des actions pouvant permettre l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (Omd) dans les 1000 jours restants. La poursuite du processus du transfert des ressources aux communes; la poursuite de la dynamisation des Btp avec l’intensification des grands travaux; la mise en service la Nouvelle Cimenterie du Bénin (NOCIBE); la bonne tenue des industries manufacturières du fait notamment de l’amélioration de la production agricole et de l’activité des six (6) usines de transformation de produits agricoles puis la réorganisation de tous les projets agricoles en programmes filières en vue de leur mise en synergie sont également inscrites dans l’agenda de l’exécutif pour le compte de l’exercice 2014. Sans oublier l’autonomisation économique de la femme, notamment le renforcement du programme de microcrédits aux plus pauvres, les activités génératrices de revenus des femmes en milieux urbain, périurbain et rural. Dans la mise en œuvre du Pip 2014, 50,4% des prévisions sont orientées vers les secteurs productifs avec 21,2% pour les infrastructures; 15,5% pour le secteur rural; 10,1% pour l’eau et l’électricité; 30,8% pour les secteurs sociaux (notamment 9,2% pour la santé et 8,8% pour l’éducation) et 18,7% pour l’appui institutionnel et le renforcement des capacités dans l’Administration. Pour le Gouvernement, la mise en œuvre efficace de ces mesures et actions concrètes permettra d’atteindre pour le compte de la gestion 2014 un taux de croissance économique de 6,5% contre 6,2% estimé à fin 2013; un taux d’inflation de 2,7% en dessous de la norme communautaire de 3%; un taux de pression fiscale de 17,1% contre 16,6% en 2013; un taux d’investissement public de 6,4% du PIB contre 6,6% en 2013; un solde budgétaire de base excédentaire de 0,7% du PIB contre un déficit de 0,2% en 2013 et un déficit de solde courant de la balance des paiements représentant 7,5% du PIP contre 7,9% en 2013. L’emploi des jeunes, l’autre grande priorité L’avenir de la jeunesse à travers la lutte contre le chômage en son sein est une préoccupation pour le Gouvernement. Une attention toute particulière est accordée à l’emploi des jeunes, dans la perspective d’inverser la tendance de l’évolution à la hausse du chômage qui est passé, selon l’Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique (INSAE), de 0,7% en 2007 à 2,6% en 2011. Dans ce cadre, le Gouvernement a décidé de développer en 2014, plusieurs actions dont la finalité sera de faciliter l’accès à l’emploi par l’accroissement de l’offre et de l’employabilité; améliorer le fonctionnement du marché de l’emploi; renforcer les capacités humaines et institutionnelles pour la promotion de l’emploi et réguler la migration professionnelle. Plusieurs actions concrètes seront mises en œuvre pour gagner : le renforcement du Programme d’Appui à l’Emploi Salarié (PAES) créé en 2007 pour favoriser la pré-insertion et l’insertion des jeunes et des femmes dans l’Administration Publique, les entreprises et structures privées et la formation d’entrepreneurs par l’intermédiaire du Programme d’Appui à l’Emploi Indépendant (PAEI) qui permet d’améliorer la qualité de la formation dans le but de lutter contre le chômage et le sous-emploi des jeunes et des femmes âgés. L’apprentissage et les programmes de formation professionnelle à travers le Renforcement de Capacités des Demandeurs d’Emplois (RCDE); l’accompagnement des conducteurs de taxi-motos et des vendeurs informels d’essence en vue de leur reconversion dans leur métier originel ou vers d’autres activités; le renforcement de l’octroi de bourses de recyclage aux artisans et la facilitation de leur installation; le renforcement de la mise en œuvre de l’approche Haute Intensité de Main d’Œuvre et la promotion du volontariat pour le développement du Bénin sont les autres mesures à mettre en application afin de créer 244 500 emplois directs et plus 500 000 emplois indirects sur la période 2014-2016. Les ressources consacrées à l’emploi des jeunes par ministère au titre du projet de budget gestion 2014 sont très importantes. Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises : 1 143 194 000 F CFA; ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche : 2 900 000 000 F CFA; ministère de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs : 250 000 000 F CFA; ministère chargé de la Microfinance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes : 7 139 196 000 F CFA; ministère de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes : 1 188 507 000 F CFA; ministère des Enseignements Maternel et Primaire : 1 257 600 000 F CFA et ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : 500 000 000 F CFA. Au total, les ressources prévues pour la promotion de l’emploi des jeunes dans les ministères s’élèvent à la somme de 30 759 429 000 FCFA. En outre, dans le cadre des opérations du recrutement et de reversement en 2014 dans l’Administration Publique, il est prévu un montant de 15 980 932 000 F CFA. Il est aussi prévu l’érection de sept (7) nouveaux centres d’affaires à Abomey-Calavi, Kandi, Pobè, Natitingou, Parakou, Bohicon et Lokossa pour un coût global de 1 750 000 000 FCFA et deux (2) centres SONGHAI à Djougou et Kandi.
Posted on: Tue, 15 Oct 2013 19:20:42 +0000

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