Lorsque le peuple égyptien avait honorablement demandé la fin du - TopicsExpress



          

Lorsque le peuple égyptien avait honorablement demandé la fin du régime de la terreur incarné par le mal Hosni Mubarak, les généraux de l’armée égyptienne ont songé à un plan visant à écarter Hosni Mubarak tout en le remplaçant par un des leurs. Ils avaient alors imaginé un régime civil mais télécommandé par l’armée et marchant dans les mêmes pas dictatoriaux tracés par le tyran Mubarak. C’est pourquoi ils s’étaient arrogé la quasi-totalité des pouvoirs après le départ du mal Mubarak croyant que cette stratégie allait leur permettre de dicter leur volonté aux dirigeants civils issus des élections qui allaient suivre. Le problème est qu’après les élections, les dirigeants civils issus de ces élections n’ont pas accepté que la même armée qui avait terrorisé son peuple pendant plus de 6 décennies puisse les dicter la manière dont il fallait gérer le pays. Ainsi naissait une haine des généraux de l’armée égyptienne envers les dirigeants démocratiques qu’ils accusaient d’enterrer leur plan, et, ce faisant, de tourner complétement le dos à l’ancien régime de la terreur. L’armée a alors compris que son devoir était de saboter la transition démocratique en refusant de laisser la légitimité électorale porter ses fruits. Les généraux de l’armée égyptienne ont alors utilisé tous les moyens pour saboter l’action du gouvernement démocratique afin de provoquer la colère du peuple, une stratégie qui visait à assimiler le coup d’Etat militaire en préparation, à une révolution populaire. Avec le coup d’Etat ayant renversé les institutions démocratiques, l’armée a enfin réalisé son rêve de créer un régime civil qu’elle télécommande afin de ressusciter la dictature et la terreur sanguinaire qu’a vécu l’Egype pendant 60 ans. Dans le même ordre d’idée, lorsque l’armée a accepté que le mal Mubarak soit poursuivi par la justice, ils avaient imaginé un simulacre de procès destiné à calmer le peuple mais qui devait absolument aboutir à une libération immédiate de ce mal de notre temps. Mais comme les dirigeants démocratiques du pays s’y sont opposés, les généraux, toujours soucieux de ne pas abandonner un des leurs, ont conçu un plan visant à se débarrasser des institutions démocratiques du pays. Avec le coup d’Etat ayant renversé ces institutions démocratiques, les conditions sont donc réunis pour que le régime du mal Mubarak soit ressuscité et, raisonnablement, il n’y a aucune raison que le tyran Mubarak reste en prison.
Posted on: Wed, 21 Aug 2013 20:45:03 +0000

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