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Lu dans MT suite au décès du gouverneur de la banque centrale Le gouverneur par intérim de la Banque Centrale de Madagascar, Guy Ratovondrahona, est décédé d’une rupture d’anévrisme survenue à son bureau lundi 9 septembre. La brutalité de ce décès a suscité la stupeur au sein de sa famille, dans la mesure où l’on n’avait pas détecté auparavant chez le défunt de risques cardiaques particuliers. À travers les colonnes de nos confrères de l’Express de Madagascar, le candidat aux présidentielles Patrick Rajaonary n’y va pas par quatre chemins : « On a tué le gouverneur » affirme-t-il. En tout cas, certains collaborateurs de la Banque centrale relèvent que le gouverneur avait commencé à se plaindre de malaise le jeudi 5 septembre, au lendemain d’une longue réunion de la Commission de supervision bancaire et financière (CSBF) qui avait été réunie en urgence. Cette réunion de la CSBF aurait retourné de manière spectaculaire une autre décision que la même CSBF aurait prise à peine quinze jours auparavant, soit le 21 août. Cette première décision de la CSBF refusait un projet de cession par le Crédit Agricole (France) de sa part majoritaire (51%) au sein de la banque BNI Madagascar. Le Crédit Agricole entendait vendre ses actions à un consortium composé du Groupe Ciel (Maurice), de la banque mauricienne Bank One et du groupe Hiridjee, essentiellement connu à Madagascar comme étant le propriétaire de la société First Immo et de l’opérateur téléphonique Telma, privatisé en 2004. Cette première décision aurait largement été renversée ce jeudi 5 septembre, dans la mesure où l’exigence du maintien de Crédit Agricole comme actionnaire de référence à hauteur de 33% du capital serait levée. Selon des sources proches du dossier, d’autres éléments suspects existeraient dans ce dossier : les fonds du groupe Hiridjee proviendraient d’une société basée aux Îles Vierges Britanniques, paradis fiscal notoire, à travers une société appelée Trielite Limited. Ces mêmes sources soulignent que, même si l’État malgache devrait conserver une part significative (32%) au sein de la BNI, les intérêts patrimoniaux de l’État pourraient se retrouver lésés comme dans la privatisation de Telma : les opérations de vente ou de mise en location du patrimoine immobilier de Telma semblent avoir davantage avantagé le groupe Hiridjee que l’État. Sur ce point, il est à noter que le directeur général du Trésor se serait montré hostile au projet de cession de la BNI au groupe Ciel/Hiridjee. Par contre, l’ancien ministre des Finances, Hery Rajaonarimampianina, devenu entretemps candidat aux présidentielles se serait fait l’un des principaux avocats de ce projet de cession.
Posted on: Thu, 12 Sep 2013 05:18:22 +0000

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