Lucie, Marie, Adeline, de combien de femmes sauvagement - TopicsExpress



          

Lucie, Marie, Adeline, de combien de femmes sauvagement assassinées allons-nous encore devoir faire la connaissance par voie de presse? Combien de fois allons-nous encore devoir entendre les politiciens nous bassiner avec des « on ne fait pas de lois sur la base de cas isolés » ou « on ne légifère pas sur le coup de l’émotion » ? Combien de récidivistes allons-nous encore relâcher dans la nature au nom de la sacro-sainte notion du « droit à la seconde, troisième, quatrième, énième chance » ? Combien de fois encore le droit des assassins passera avant le droit de la société à se protéger ? Combien de psychiatres se tromperont encore sur la dangerosité d’un criminel ? Combien pauvres victimes ne demandant qu’à vivre verrons leur vie cruellement abrégée par des assassins récidivistes ? Pendant combien de temps encore les politiciens feront semblant de ne pas entendre la volonté du peuple à vivre protégé de ces prédateurs ? Bien sûr la vie est dangereuse et le risque zéro n’existe pas. Quand un base jumper s’écrase sur une falaise ou qu’un alpiniste dévisse on se dit qu’il arrive que la vie vous rattrape, que c’était votre heure, que c’est la fatalité. Ces gens prennent un risque calculé et, ma foi, ils se trompent parfois dans leurs calculs. Par contre, quand Lucie se fait massacrer par un assassin relâché par un collège de psychiatres estimant qu’il n’y a que peu de chance qu’il récidive, quand Marie se fait massacrer par un assassin qui avait déjà violemment massacré son ex-petite amie une dizaine d’années auparavant mais qu’on avait estimé bon pour sortir de prison, quand Adeline se fait massacrer par un gars qui avait déjà violé par deux fois mais qu’on estimait bon pour aller tranquillement faire de l’équitation, on a aussi l’impression qu’il y a eu une erreur dans le calcul du risque, à la différence près que ceux qui ont pris ce risque ne l’ont pas pris pour eux mais l’on fait subir à quelqu’un d’autre ! Alors Messieurs et Mesdames les psychiatres, les juges, les avocats, lorsque vous faites des demandes de libération, lorsque vous libérer des assassins, lorsque vous estimez que le risque de récidive et nul, posez-vous cette question : « est-ce que je laisserais ce gars aller en week end dans un chalet isolé avec ma fille, ma sœur, etc. ? »… En attendant, j’ai une grosse pensée pour ces femmes et pour ce qu’elles ont dû endurer lors des dernières secondes de leur vie, lorsqu’elles ont compris qu’elles allaient mourir là, dans une forêt, loin des leurs… Ayant un minimum d’humanité, je ne souhaite à personne, ni même à ces politiciens qui font des lois trop clémentes, ni à ces juges qui relâchent des assassins à tour de bras, ni à ces psychiatres qui se trompent, de vivre une telle situation, pour eux ou pour un de leurs proches… Par contre, je souhaite qu’on enferme ces pervers pour toujours et je rêve qu’un militant, dans la rue, m’aborde un jour pour demander que je paraphe une initiative intitulée « Pour un code pénal avec des peines fortement alourdies et une perpétuité qui porte vraiment son nom »…
Posted on: Sat, 14 Sep 2013 00:08:35 +0000

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