Lycée Franco-Mexicain – Attendez vous au pire ! Publié: - TopicsExpress



          

Lycée Franco-Mexicain – Attendez vous au pire ! Publié: 24/11/2013 Source: Alain Figadere Logo Liceo 272x300 Lycée Franco Mexicain Attendez vous au pire ! Selon une des lois de Murphy, tout ce qui commence mal, finit encore pire et c’est donc dans un climat délétère que le conseil d’établissement s’est réuni le jeudi 21 novembre 2013 pour finalement annoncer que le déconventionnement serait effectif dès la rentrée 2014, en contradiction complète avec les propos tenus jusque-là et par M. Lebrun et le représentant de l’Aefe. Fin du premier acte, le déconventionnement aura bien lieu pour la rentrée 2014, c’est la proviseure elle même qui l’annonce aux membres du CE (conseil d’établissement) du moins devant ceux qui sont restés, seulement 17 des 30 membres qui assistent aux débats dont deux de nos 3 élus AFE (François Boucher, Geneviève Suberville) et 4 invités, les directeurs et Mr Lebrun en personne. Surprise générale bien sûr puisque Mr Lebrun, président du conseil d’administration de l’établissement avait lui même annoncé dans une interview il y a 10 jours « Il est important cependant de préciser qu’il (le déconventionnement) ne serait pas obligatoirement effectif dès septembre 2014. Il peut s’étaler sur deux ou trois ans. Nous ne nous sommes pas lancés dans ce projet comme on dit ici « al Viva México ». (Lire notre article plus bas: Mr Lebrun répond aux parents d’élèves !) Idem côté AEFE: « dans la situation de crise actuelle, un déconventionnement rapide pour la rentrée 2014-2015 ne ferait qu’empirer les choses et augmenter les tensions plutôt que de les apaiser ». (Lire notre article plus bas: L’AEFE s’explique !) Alors que les enseignants soulignent le fait que Mr Boasson (AEFE) avait annoncé que l’homologation n’était pas acquise et difficile à obtenir pour 2014, la réponse est cinglante; « Ie LFM l’est déjà, il suffit de remplir chaque année « l’enquête lourde « (Programmes, emplois du temps, enseignants) et que Mr Boasson avait dit d’autres choses qui ont été démenties par la suite ! » faisant fi des possibles exigences qu’impose un changement de « régime » lequel certes n’est pas du ressort de la France (bien que..) mais qui affecte grandement une centaine de détachés dans le cadre de la convention actuelle ! Conclusion nous sommes au centre d’une énorme hypocrisie , les uns comme les autres ne faisant qu’entretenir le mensonge et mettant clairement devant le fait accompli les élèves, parents d’élèves, les professeurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. Selon Mme Fuhrel, proviseure du Lycée et donc représentante de l’AEFE : « le déconventionnement est un fait, si l’une des parties dit c’est fini, c’est fini » laquelle enjoint par ailleurs les professeurs à contacter leurs syndicats pour connaître les modalités de leur réintégration en France ou lire la presse pour avoir de plus amples détails sur la suite des événements (Un comble).. C’est dire le niveau de professionnalisme d’une fonctionnaire de l’état français censée justement protéger les intérêts de l’Aefe et gérer au mieux une décision qui lui impose de lourdes responsabilités vis à vis d’une centaine de personnes directement impliquées par ce changement disons historique…..! Nous sommes donc aussi devant une évidence, celle d’une administration qui est conflictuelle et qui ne pourra pas compter sur ses troupes pour effectuer un changement radical dans la sérénité ! Tout va bien Mme La marquise… Selon notre sénateur Mr Ferrand, président de l’ANEFE (Association Nationale des Ecoles Françaises de l’étranger) en déplacement au Mexique et qui a rencontré une délégation de parents d’élèves tout va pour le mieux, il ne faut pas s’inquiéter « Je connais Claude Le Brun… Je crois qu’on peut lui faire confiance pour organiser sa succession. » Succession? mais de quelle succession parle t’on ? Celle de Mr Lebrun, qui aurait besoin, vu son âge avancé, de préparer l’avenir du Lycée en profitant des conseils avisés d’une proviseure bientôt payée par lui et à son total dévouement comme elle le montre déjà ? Selon le sénateur: « Certes il vaut mieux avoir le maximum de professionnels titulaires dans l’établissement mais une personne avec une licence ou une maîtrise peut avoir les mêmes capacités pédagogiques qu’un agrégé. Et apparemment il y a un vivier de gens de qualité ici au Mexique, des conjoints d’expatriés… ». Conclusion, il n’est pas vraiment nécessaire d’avoir des expats et autres résidents, des professionnels de l’enseignement si sur place le lycée dispose du talent nécessaire ! De plus: « Rien ne nous dit qu’avec un nouveau partenariat les résultats ne resteront pas aussi bons. Il y a pléthore d’établissements dans le monde qui sont seulement partenaires, et non pas conventionnés, et qui ont des taux de réussite de cet ordre-là. C’est un fait mais la question qui se pose donc est de savoir pourquoi le Lycée n’a pas dénoncé la convention plus tôt? Il aurait fait des économies depuis belle lurette tout en maintenant le niveau ou il se trouve aujourd’hui ! Quelle perte de temps vraiment! Nous ne comprenons pas car les écolages auraient du coup été moins élevés toutes ces années…selon ce que l’on veut bien nous faire croire ! « Del árbol caido todo el mundo quiere hacer leña ! » Non la réalité c’est que la France a aussi des soucis « Nous sommes dans une situation de contraintes budgétaires… Le réseau se développe à budget constant, donc il faut trouver de nouveaux partenariats adaptés aux situations locales. » et que le changement de statut peut aussi être une solution à ce problème la. La réalité aussi c’est que le LFM est maintenant devenu un vrai business comme toutes les écoles privées dans ce pays dont le niveau est finalement assez médiocre et qui ne sont pas régies par des motivations véritablement académiques mais par l’argent et la sélection sociale. Il est vrai qu’au Mexique il est plus important d’avoir des relations que des diplômes alors qu’en France la sélection se fait davantage au mérite ! Au vu des commentaires des uns et des autres, des attitudes aussi, souvent agressives, en tout cas arrogantes, il s’avère donc que le déconventionnement est une grande mascarade qui se fait « al vivo Mexico » sans concertation réelle avec les parents d’élèves, les professeurs, sans concertation avec la communauté des franco-mexicains du Mexique et que tout cela se fera dans la douleur et évidemment sur leur dos de chacun car le niveau baissera, c’est une évidence et les écolages eux vont augmenter, tous les commentaires vont dans ce sens avec des arguments variables mais indéniables ! Que l’institutionnel soit discret est une chose mais rien ne n’indique maintenant qu’il ne soit pas complice car la convention pèse aussi sur des budgets de plus en plus limités et dans le cadre d’une France qui a bien du mal à faire face à ses engagements et surtout à ses responsabilités. C’est un constat qui est certes valable pour le lycée mais aussi pour le réseau des alliances françaises et le réseau consulaire au moment ou la France s’enorgueillit d’entamer des relations nouvelles et fortes avec le Mexique. La médiocrité ce n’est pas d’être pauvre mais de faire croire que l’on est encore riche et de vouloir sauver les apparences aux dépens du plus grand nombre et surtout des plus faibles ! Nous ne sommes pas dupes et ferons le bilan en temps voulu! Alain Figadère – (legrandjournal.mx) Nous vous invitons aussi à lire l’article suivant : LFM – Nez en moins, je ne resterai pas dans le corps en saignant ! Les enseignants témoignent…. jpglycee 300x179 Lycée Franco Mexicain Attendez vous au pire !Article du 23 novembre 2013 - Lycée Franco-Mexicain – L’AEFE s’explique ! La tâche sera rude…. Selon l’adage, une hirondelle ne fait pas le printemps et si le déconventionnement ou l’homologation du LFM semble acté il n’en demeure pas moins que le chemin sera plus long, plus difficile que prévu et les conditions du nouveau « partenariat » pas forcément très avantageuses pour tout le monde, selon l’AEFE. Avec les hauts fonctionnaires et les diplomates il faut savoir lire entre les lignes et si rien n’a vraiment filtré des diverses entrevues qu’à pu avoir Mr Olivier Boasson, directeur adjoint de l’AEFE, avec Mme l’Ambassadeur, le président du lycée, le conseil pédagogique, en revanche la rencontre avec les représentants de parents au Conseil d’Etablissement en présence de notre Consul Général, Mr Gérald Martin semble riche en informations et sous entendus. Lire également le communiqué du SNES et du SNUIpp hors-de-France. Ces deux syndicats font partie de la même fédération, la FSU: ICI Tout d’abord un regret: L’AEFE pense que la convention (régime actuel) « est une bonne chose pour un établissement de la taille du LFM mais ne peut empêcher le comité de gestion, dont le porte-parole est Mr Lebrun, de choisir une voie alterne, celle d’un établissement partenaire (homologué) ». Ensuite un constat: Mr Boasson a manifesté sa préoccupation par l’antagonisme grandissant existant dans l’établissement. L’AEFE pense que les différences, qui sont normales dans toute communauté, ne doivent pas interférer avec les taches d’enseignement et « dans la situation de crise actuelle, un déconventionnement rapide pour la rentrée 2014-2015 ne ferait qu’empirer les choses et augmenter les tensions plutôt que de les apaiser ». Puis une remarque (ou mise en garde?) : Mr Boasson a été très clair sur le fait que l’AEFE a l’obligation de faire en sorte que les personnels ne soient pas lésés par le changement et qu’ il sera nécessaire que les demandes de mutation soient faites dans les temps. « Pour les expatriés, des solutions peuvent être trouvées rapidement de même pour les résidents si cela est fait suffisamment à l’avance ». Sous entendu, nous devrons gérer les départs d’un nombre important de professeurs français actuellement au Mexique dans le cadre de la convention en vigueur à ce jour. Quelles sont donc les nouvelles conditions de ce futur « partenariat » ? 1- Dans le cadre du partenariat, il n’y aura plus d’enseignants expatriés ni de résidents, sauf ceux qui demandent un détachement et acceptent un contrat local. Mais pour que le partenariat soit maintenu, il doit y avoir environ 50% d’enseignants titulaires (détachés ou non) de l’éducation nationale. Où les trouver ? La question est restée sans réponse (cf : article de Mr Lebrun qui propose « un contrat local avec salaire identique mais sans l’indemnité spécifique de vie locale (ISVL) et les primes » soit une baisse de 30% de la rémunération nette) 2-Il a été ajouté que dans le cadre d’un partenariat, l’établissement doit de toute façon participer obligatoirement aux stages de formation (en envoyant des enseignants en France) et participer aux frais de l’AEFE, qui sont de 6% sur chaque écolage (actuellement le lycée ne paye que 5%). Le partenariat peut être rejeté si les critères antérieurs ne sont pas respectés. Ces critères sont ceux de l’éducation nationale. 3-A la question de savoir si en cas de déconventionnement, l’établissement pourrait essayer de compenser la difficulté de recruter des enseignants en augmentant le nombre d’élèves par classe, il a été répondu que la norme est de respecter le nombre maximum d’élèves par classe en vigueur dans ce pays. Y a t’il des exemples réussis de déconventionnements dans le monde ? Mr Boasson a mentionné que le lycée Molière de Rio de Janeiro avait étudié en 2009-2010 la possibilité d’un déconventionnement mais qu’au final et en faisant ses comptes, le comité de gestion n’avait pas mis l’idée à exécution. Il existe aussi le cas d’un petit établissement de Dakar (Sénégal) qui a été déconventionné mais qui n’a pas posé trop de problème dans la mesure où à Dakar il existait un établissement en gestion directe. Lire notre article : « Déconventionnement » – Un cas d’école, celui du Lycée Molière de Rio de Janeiro ! Quoi qu’il en soit, le LFM devra donc refaire ses comptes et évaluer l’attrait réel qu’il représente auprès des professeurs pour maintenir un quota suffisant d’enseignants titulaires de façon à remplir les conditions émises par la France. Dans le cas contraire il pourrait tout simplement être déclassé avec toutes les conséquences que cela implique pour les élèves et notre communauté. Il s’agira donc bien d’un défi difficile à relever et lourd de conséquences qui ne semble pas acquis d’avance vue la situation de crise dans laquel se trouve cet établissement. Une situation qui par ailleurs ne semble aucunement s’apaiser vu le nombre de témoignages préoccupants que nous recevons tous les jours sur des conflits en cours mais également passés ! Alain Figadère – (legrandjournal.mx) Article du 14 novembre 2013 - Mais qué que quoi que le conventionnement ou l’homologation ? IMG 20131112 153220 300x215 Lycée Franco Mexicain Attendez vous au pire ! Vous êtes nombreux à nous poser la question de savoir ce qu’est le conventionnement et les différences avec l’homologation. Un lecteur Olivier D. nous a fait parvenir un texte très simple issu de Wikipedia qui vous donne les details et qui organise les « conventionnements » selon les apports ou les exigences de la France. Voici son texte très instructif ! Bonjour Mr Figadère, je vous serai gré de bien vouloir publier une information que j’ai pu obtenir sur wikipedia et qui explique bien la situation. Pour mieux la comprendre j’ai utilisé les notations financières de l’agence de notation américaine Standard & Poor’s pour classer en ordre qualitatif les différents cas de figure. Voici ce que ca donne: Établissement scolaire français à l’étranger: Il s’agit d’un réseau de plus de 400 établissements d’enseignement français répartis dans 133 pays. Environ 240 000 élèves y sont scolarisés, dont un peu plus d’un tiers de Français. Ces établissements se divisent en quatre catégories (en fonction de l’étroitesse de leurs liens avec l’État français) : AAA : les établissements publics dont la gestion a été confiée à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) (74 en 2008). Ces établissements sont aussi dits « établissements en gestion directe » ; AA: les établissements privés homologués par l’Éducation nationale française et qui ont choisi de passer une convention avec l’AEFE (176 en 2008). Ces établissements sont aussi dits « établissements conventionnés » ; ils sont l’équivalent des établissements privés sous contrat qui existent en France ; A: les établissements (parfois il s’agit simplement de quelques classes dans une école) publics ou privés homologués par l’Éducation nationale française mais qui n’ont pas souhaité passer de convention avec l’AEFE (199 en 2008) ; BBB: les établissements publics ou privés qui délivrent des enseignements en français mais dont les enseignements n’ont reçu aucune homologation de la part des autorités françaises (soit parce qu’elles ne l’ont pas demandé alors qu’elles ont le niveau nécessaire, soit parce qu’elles ne remplissent pas les conditions pour être homologuées). Commentaires Les écoles privées appartiennent en général à des associations de parents d’élèves ou à certaines autres associations reconnues d’utilité publique (Mission laïque française, Alliance israélite universelle, etc…). Les établissements homologués par l’Éducation nationale française sont tenus de délivrer un enseignement conforme aux programmes, aux objectifs pédagogiques et aux règles d’organisation applicables en France, dans les établissements de l’enseignement public. Le financement des établissements publics et des établissements privés conventionnés est assuré conjointement par un financement de l’État français (environ 40 %) et par la perception de frais d’écolage (pour les 60 % restant). Ces droits d’écolage (nom traditionnellement donné aux frais de scolarité) doivent être payés par les parents, mais un système de bourses permet une prise en charge de ceux-ci pour les enfants de nationalité française quand la situation des parents le justifie. Ces frais annuels sont, d’après le ministère français des affaires étrangères, en moyenne de 2000 €, mais peuvent atteindre 8000 € dans certains pays. Le président Sarkozy a décidé d’instaurer progressivement la gratuité pour les enfants français (prise en charge valable pour la classe terminale dès 2007-2008, la première en 2008-2009 et la seconde en 2009-2010). Néanmoins, cette aide financière a été retirée en juillet 2012, par le gouvernement de François Hollande. En revanche, les écoles simplement homologuées ou a fortiori non homologuées ne reçoivent aucune aide financière directe de la part de l’État français, sauf le cas échéant dans le cadre des programmes en faveur des sections bilingues. Source – Wikipedia Article du 13 novembre 2013 - Mr Lebrun répond aux parents d’élèves ! Mr Lebrun, président du Conseil d’Administration du Lycée Franco-Mexicain A.C a fait publier une auto-interview dans le Petit Journal de Mexico qui répond directement ou indirectement à plusieurs questions que se posent les parents d’élèves au déconventionnement maintenant « possible ». Lire notre article: Lycée Franco-Mexicain de Mexico – Les associations de parents d’élèves s’expriment ! D’abord Mr Lebrun souhaite rassurer tout en accusant et dit s’aligner sur la position majoritaire des membres du conseil d’administration qui eux ont choisi une nouvelle orientation, celle du déconventionnement. En revanche ce qui semble nouveau est l’attitude plus prudente du président qui laisse la porte ouverte aux négociations: « J’ai voulu laisser une porte entr’ouverte pour essayer de trouver une solution. », et il le dit « Il me semble par ailleurs indispensable de conserver l’homologation de l’AEFE. »… Tout d’abord, il souhaite rassurer sur le fait que ce choix est mûrement réfléchi: « Nous ne nous sommes pas lancés dans ce projet comme on dit ici « al Viva México », sur la qualité des professeurs dans le cadre d’une homologation: « Je peux vous affirmer que nous aurons des directeurs et des professeurs titulaires. Sur les 85 professeurs résidents, je pense que la majorité choisira de rester ici », sur la reconnaissance des diplômes au Mexique et en France: « Et qui dit homologation dit accès aux bourses pour les familles françaises et reconnaissance de nos études tant du côté mexicain que français. » En clair il précise: « Un déconventionnement, ce n’est pas une catastrophe ! » Au sujet des écolages, des frais de scolarité, il précise: « Le déconventionnement n’occasionnera pas de répercussions. Rien à voir avec le lycée français de New York. » (réponse au Grand Journal) mais de suite pose des bémoles dont le sujet sur l’instauration possible de la TVA au Mexique sur les droits de scolarité ou la hausse probable des contrats locaux. Pour justifier le choix du déconventionnement, il accuse: « Dernièrement un groupe de professeurs grévistes nous a vraiment poussés à bout » et avoue: « C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ! » mais le commentaire financier n’est jamais loin: « L’agence (Aefe) nous ponctionne notamment de plus en plus. » Selon ses dires, la MARQUE FRANCE qui représente le fonds de commerce du LFM est de plus en plus chère ! ClaudeLeBrun 300x199 Lycée Franco Mexicain Attendez vous au pire !Par ailleurs la proposition financière faite aux professeurs sera semble-t-il moins intéressante que leur statut actuel: « Je leur proposerai un contrat local avec salaire identique mais sans l’indemnité spécifique de vie locale (ISVL) et les primes »… mais pense-t-il : « Sur les 85 professeurs résidents, je pense que la majorité choisira de rester ici » !. C’est effectivement une évidence économique, les gens en général ont tendance à sacrifier leur salaire et des prestations pour les grandes causes ! Quoi qu’il en soit c’est une première que Mr Lebrun, président du conseil d’administration du LFM sorte du bois pour expliquer la situation, ce n’est pas dans ses habitudes et nous doutons qu’il l’ait fait avec grand plaisir puisque tous les communiqués laissaient entendre qu’il s’exprimerait après les négociations avec la France. Ceci étant, comme l’indique le Grand Journal à ceux qui veulent bien l’écouter, c’est LA FRANCE qui au final décidera du soutien ou pas au LFM, qui décidera l’homologation ou pas. Il s’agit donc d’une négociation et chacun doit affûter ses armes avant de se rencontrer, d’où le positionnement du Lycée qui doit rassurer tout le monde. La presse continuera de vous informer des tractations en cours, des stratégies diverses et les parents d’élèves doivent pouvoir s’exprimer sur les conséquences que tout cela peut AUSSI avoir sur les études de leurs enfants ! Nous publierons leur position sur ce sujet ce soir ! Nous vous invitons également à lire les commentaires de nos lecteurs en bas de page, certains étant très avisés…. Alain Figadère – (legrandjournal) Article du 12 novembre 2013 - Le Lycée Franco-Mexicain de Mexico DF « déconventionné » ! jpglycee 300x179 Lycée Franco Mexicain Attendez vous au pire ! Aujourd’hui 12 novembre, le Conseil d´Administration du Lycée Franco-Mexicain A.C a fait parvenir un communiqué aux parents dans lequel il acte le déconventionnement tout en précisant qu’il souhaite d’abord rencontrer les émissaires français dont le voyage au Mexique est prévu cette semaine. Nous publierons sous peu les commentaires des associations de parents d’élèves lesquelles bien entendu ont un avis certain sur la situation actuelle. Communiqué aux Parents Madame, Monsieur, Le Conseil d´Administration du Lycée Franco-Mexicain A.C., réuni le 11 novembre 2013 a voté le déconventionnement, acté pour la rentrée scolaire 2014. Toutefois le Président du Conseil d’Administration a insisté sur le fait qu’il rencontrerait Monsieur Boasson Directeur Adjoint de l’AEFE et Monsieur Ferrand Sénateur des Français de l’Etranger et Président de l’ANEFE et qu’il étudierait avec attention tout élément nouveau lors de ces rencontres. A l’issue de ces échanges, le LFM informera les familles. Quelles que soient l’issue de ces rencontres, nous tenons à vous préciser quelques points. Un lycée homologué garantit : une conformité aux programmes d’enseignements français, la préparation aux examens français et l’équivalence des diplômes entre les systèmes scolaires français et locaux. La présence d’enseignants titulaires français. L’accès aux bourses françaises. Dans le réseau de l’AEFE, plus de 50% des établissements du réseau de l’Agence fonctionnent ainsi. Vous trouverez un complément d’informations directement sur le site de l’AEFE. aefe.fr Signé: Secrétariat du Conseil d´Administration, Lycee Franco-Mexicain A.C. Article du 11 novembre 2013 Selon un communiqué expédié ce jour au corps professoral, le Conseil d’Administration du Lycée Franco-Mexicain A.C., réuni le 11 novembre 2013 a voté le déconventionnement, acté pour la rentrée scolaire 2014. Une décision qui sera lourde de conséquences. Citons: Communiqué aux professeurs du Lycée Franco Mexicain « Le Conseil d´Administration du Lycée Franco-Mexicain A.C., réuni le 11 novembre 2013 a voté le déconventionnement, acté pour la rentrée scolaire 2014. Cette décision sera présentée et discutée avec Messieurs Olivier Boasson, Directeur Adjoint de l´AEFE, et André Ferrand, Sénateur des Français de l´Étranger et Président de l’ANEFE. Une réunion d´information en direction de l´ensemble des personnels résidents et expatriés suivra ainsi qu’une autre réunion pour les personnels locaux. » Signé : Secrétariat du Conseil d’Administration, Lycée Franco-Mexicain A.C. Le Grand Journal avait eu vent de cette information vendredi dans le journée et l’avait annoncé dans les commentaires de notre article en date du 7 novembre durant le WE: « Quoi qu’il en soit nous ne serions pas surpris que le Président du Conseil d’Administration annonce un changement de statut sous peu avec comme objectif le deconventionnement et une homologation du type Lycée Fra de NY puisque la proviseur l’annonce haut et fort à qui veut l’entendre ! A noter que le lycée de NY est le plus cher au monde mais c’est NY ! Lire cet article :lesechos.fr/29/03/2007/LesEchos/19888-58-ECH_le-cas-du-lycee-francais-de-new-york.htm« Pour les néophytes, qu’est-ce que cela veut bien dire ? Le Lycée Franco-Mexicain de Mexico était à ce jour un lycée conventionné. En clair, il s’agissait d’une association entre la France (AEFE: Agence pour l’enseignement français à l’étranger: qui met à disposition des professeurs de France et se charge de la pédagogie dans l’établissement) et une entité privée locale propriétaire des murs et gestionnaire en partie du personnel d’encadrement et des équipes engagées au Mexique. Cette association a souvent été conflictuelle car les intérêts des uns n’étaient pas forcément partagés par les autres dans un climat de suspicion comptable endémique ! Aujourd’hui le lycée annonce le « déconventionnement » et rompt donc son contrat ou association avec l’Aefe. Plusieurs cas de figure se présentent à lui: 1- Le LFM réalise le déconventionnement et demande son « homologation » qui est acceptée ce qui a pour avantage pour lui de recouvrer son indépendance totale, mettre fin aux conflits successifs avec l’Aefe (et les professeurs). L’homologation signifie que les études et les diplômes sont validés par la France dans un cadre prévu à cet effet mais que la France ne s’immiscie plus dans la gestion pédagogique de l’établissement. A charge pour le Lycée de trouver et de payer les professeurs nécessaires pour maintenir le niveau académique de l’école et donc son homologation. 3123298 300x224 Lycée Franco Mexicain Attendez vous au pire !En conséquence, le Lycée devra trouver des ressources supplémentaires pour palier l’apport de l’Aefe soit en augmentant les écolages soit en recevant plus d’élèves ou en recourant aux 1000 idées en vogue à NY: Lire cet article: lesechos.fr/29/03/2007/LesEchos/19888-58-ECH_le-cas-du-lycee-francais-de-new-york.htm . 2) Le déconventionnement se fait mais la France n’homologue pas le Lycée. C’est possible et cela peut être un choix y compris politique. Le LFM devient alors 100 % privé… 3) Par ailleurs la France peut décider de signer un conventionnement avec un autre établissement ou donner l’homologation à un autre établissement également ! Les choix sont donc multiples mais quoi qu’il en soit c’est LA FRANCE qui décidera. Une réunion de travail entre le Conseil d´Administration du Lycée Franco-Mexicain A.C et le directeur Adjoint de l´AEFE, accompagné de Mr André Ferrand, Sénateur des Français de l´Étranger et Président de l’ANEFE (Association Nationale des Ecoles Françaises à l’Etranger) aura donc lieu dans la semaine et nous en saurons donc un peu plus sur les modalités à venir sur un projet qui semble mûrement préparé…. Nous vous invitons par ailleurs à consulter les commentaires òu vous trouverez des avis divers émanant de lecteurs avisés sur le sujet ! Nous publierons demain soir mercredi un article sur la réaction des parents d’élèves sur ce sujet brûlant et lourd de conséquences! Article du 7 novembre 2013 - Insolite – Les élèves du Lycée Franco-Mexicain de Mexico DF manifestent ! Ils étaient environ quatre-vingt élèves mercredi à s’être donné rendez-vous un peu avant 8h pour manifester pacifiquement devant l’entrée du lycée franco-mexicain. Cette réaction semble faire suite à une sanction lourde prise par l’AEFE à l’encontre de l’un des professeurs de l’établissement. Cette manifestation fait suite à celle suivie par une partie des enseignants qui avaient cessé le travail lundi à 11h30 en soutien à leur collègue. C’est assez rare pour être souligné que des élèves de l’un des établissements éducatifs les plus cotés au Mexique, le LFM de Mexico, fassent grève pour soutenir un professeur agrégé récemment mis à pied pour « faute lourde » ! Selon nos informations, ce professeur émérite, faisant partie des expatriés rémunérés par la France dans le cadre de la convention qui la lie avec ce lycée « privé » aurait « interpellé » la direction « mexicaine » sur la situation d’une élève de primaire ayant besoin de soins particuliers. Une maladresse visiblement puisque la direction « mexicaine » a fait pression sur l’Aefe pour qu’il quitte ses fonctions et l’a prié d’aller travailler ailleurs comme s’il s’agissait d’un employé quelconque au mépris de la reconnaissance de ses titres académiques !la foto 41 Lycée Franco Mexicain Attendez vous au pire ! Maladresse? Conflit culturel? Fait du prince? De nombreuses questions se posent au sujet d’une relation que l’on peut qualifier « d’affaires » entre une administration locale, propriétaire d’un lycée privé, et la participation officielle de la France qui pèse de plus en plus lourd financièrement dans ses budgets alors que les frais de scolarité sont, disons-le, localement exorbitants ! (Voir les tarifs Ici: lfm.edu.mx/) Des représentants des élèves ont pu s’entretenir avec des membres de la direction et demander des précisions sur des propos tenus au cours d’une réunion organisée la veille. Les questions y ont été nombreuses sur l’éventuel « déconventionnement » du lycée, l’origine des sanctions à l’encontre d’un professeur qu’ils appréciaient ou sur leur avenir immédiat puisqu’il sera difficile, à compétences égales, de le remplacer au pied levé. Le mouvement s’est effectué dans le calme, les élèves et leurs représentants montrant à cette occasion beaucoup de maturité, d’attachement à l’équipe éducative, et au LFM mais le sujet de fond demeure et ce depuis des années. Qui décide quoi dans ce lycée et dans tous les lycées conventionnés du Mexique ? La France ? qui s’engage via l’Aefe à débourser des millions chaque année pour maintenir un niveau d’excellence grâce en grande partie aux professeurs détachés ou les « conseils de gestion » et autres « associations » qui gèrent ces écoles comme des entreprises mais dans la plus grande opacité ? Il est temps aujourd’hui de se poser les vraies questions, à savoir si le conventionnement est une « solution viable » à la scolarisation des enfants de France, si ces lycées sont uniquement des vitrines d’exportation culturelle pour les riches héritiers et autres nantis de pays en voie de développement et si la France doit exiger un véritable droit de regard pour maintenir un environnement académique serein et apaisé avec des objectifs clairs, avec scolarisation de tous les enfants français et un pouvoir décisionnel sur SON personnel. Cet événement n’est pas anodin, il souligne un malaise plus profond et de véritables divergences entre deux sociétés, entre deux cultures qui plus est, entre deux associés ! Le sujet est devenu clairement très politique et devra être abordé par nos élus de France et en France. Quoi qu’il en soit, nous notons au Grand Journal que de nombreuses familles françaises ayant élu domicile au Mexique ne mettent pas ou plus leurs enfants dans les lycées français car ils sont considérés comme trop onéreux et l’obtention de bourses est également considérée comme un véritable parcours du combattant, dépréciatif et pénible. Il faut bien le dire !
Posted on: Mon, 25 Nov 2013 12:27:58 +0000

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