L’APOCALYPSE enfin expliquée! Des événements stupéfiants - TopicsExpress



          

L’APOCALYPSE enfin expliquée! Des événements stupéfiants ébranleront bientôt le monde entier ! Le livre de l’Apocalypse renferme de grandes PROPHÉTIES, qui révèlent comment et quand ces événements catastrophiques auront lieu. Cet ouvrage contient des connaissances essentielles qui changeront à jamais votre perception de l’AVENIR. Mais, vous devez avoir les CLEFS qui les dévoilent ! Et vous devez examiner chacune des Écritures qui y sont citées, ainsi que tout le livre de l’Apocalypse. Ce fascinant livre des prophéties est enfin percé, révélé et… expliqué ! Chaque jour on voit naître une recrudescence d’agitations autour du monde. Le terrorisme s’intensifie. Les mauvaises nouvelles augmentent, alors que les bonnes nouvelles, elles, se font de plus en plus rares. Chaque jour les conditions empirent. L’homme a exploité la puissance de l’atome. La science et la technologie semblent déchaînées, suscitant de nouvelles découvertes toujours plus horrifiantes. Aujourd’hui, de plus en plus de pays possèdent des armes de destructions massives. Ce danger est encore plus grand, aujourd’hui, parce que la méfiance et la dissension qui existent entre les nations n’ont jamais été aussi grandes. De plus, la décadence et l’immoralité humaines, la famine, les maladies, le racisme et les conflits entre des rivaux ethniques, le crime et la violence, sont en pleine explosion. Où ces tendances à la déchéance nous mèneront-elles ? La vie humaine y survivra-t-elle ? Que nous réserve l’avenir ? Tout le monde veut le savoir. Plusieurs ont des opinions, mais très peu savent où trouver les RÉPONSES. D’autres croient comprendre les prophéties bibliques — et cela est probablement vrai en ce qui concerne le livre de l’Apocalypse. Cependant, toute interprétation humaine populaire de ce livre est dérisoire et ne constitue qu’un fouillis absolu d’idées, chacune comportant un mélange de quelques vérités avec beaucoup d’erreurs. Elles sont pénibles à lire — et pourtant les magasines de renom rapportent qu’un grand nombre de gens croient effectivement à ces scénarios de contrefaçon… et dangereux. Quelle est la vérité au sujet des prophéties ? Que dit réellement la Bible en ce qui a trait aux événements qui précéderont le retour du Christ ? Parce qu’ils voulurent le savoir, les disciples du Christ Lui demandèrent: « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le SIGNE de ton avènement et de la fin du monde [de cet âge] ? » Les conditions mondiales donnent à réfléchir, et donnent à cette question une dimension plus menaçante que jamais. Rien de ce qui s’est passé au cours des derniers 6 000 ans n’est comparable à ce qui va bientôt frapper ce monde ! La Bible prédit une époque de paix mondiale, de bonheur et de prospérité pour le monde. Plusieurs croient peut-être qu’il n’y a pas d’espoir pour celui-ci — mais il y en a ! De merveilleuses nouvelles gisent au-delà des mauvaises nouvelles d’aujourd’hui. Bientôt, le grand Créateur interviendra et sauvera l’humanité d’elle-même. Mais avant que cela ne se produise, les problèmes mondiaux vont s’accroître et s’intensifier, pour atteindre des proportions phénoménales. Cela sera suivi d’événements inattendus et cataclysmiques qui ébranleront le monde entier ! La civilisation, telle que nous la connaissons aujourd’hui, sera à jamais changée. Mais, Dieu ne laisse pas l’humanité sans une SOURCE de réponses: Il révèle en détails ce qui doit arriver. Plusieurs, croyant que les choses finiront par « s’arranger », se ferment les yeux, choisissant de poursuivre les plaisirs et l’accumulation de biens matériels. Mais à court terme, les choses ne vont pas s’arranger. Les conditions mondiales sont — et deviendront — beaucoup plus graves que la plupart ne peuvent l’imaginer. Dieu connaît la nature humaine, et Il sait jusqu’où celle-ci finit inévitablement par conduire si laissée à elle-même. Cela Lui permet donc de connaître — et de diriger — les événements futurs qui vont se produire à partir de maintenant ! Le moment est venu pour Dieu de RÉVÉLER ce qui doit arriver. Tout est en place, et Il a levé le voile sur le futur. Ce monde doit être AVERTIT, pendant qu’il reste encore du temps ! Et, de ce fait, vous devez l’être aussi. L’Apocalypse décrit les événements d’envergures et les fléaux terribles qui se produiront bientôt ! Prenez garde. Car se faisant, vous pourrez leur échapper (Luc 21:36). Le livre mystérieux Signes, sceaux, symboles, visions, trompettes, trônes, fléaux, anges, bêtes, têtes, cornes, témoins, malheurs, guerres, nombres, multitudes, messages et mystères ! Ces termes, le livre de l’Apocalypse les contient tous. Mais, que signifient-ils ? La plupart des gens croient que le livre de l’Apocalypse est scellé, fermé à la compréhension. On l’appelle le LIVRE À MYSTÈRES sans signification. Et pourtant, tout le livre a une SIGNIFICATION importante — indispensable. Il est rempli de réponses. Les termes mentionnés plus tôt peuvent être dévoilés ! Ils peuvent être compris, et cette brochure révélatrice en contient les CLEFS essentielles ! Vous serez intrigué — voire fasciné — de la limpidité de ce que l’on peut connaître à partir du livre de l’Apocalypse. Les événements se multiplieront, pour culminer à un APOGÉE ! Vous pouvez les connaître. Un tiers de la Bible est prophétique — le futur écrit à l’avance ! Presque la moitié des livres de l’Ancien Testament sont inclus dans les livres dit des prophètes « majeurs » (Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel) ou « mineurs » (Osée, Joël, Amos, Jonas, Michée, etc.). L’apôtre Paul expliqua que l’Église du Nouveau Testament est « …[édifiée] sur le fondement des apôtres et des prophètes » (Éph. 2:20). Reconnaissez que, puisque l’Église siège sur les paroles des prophètes, les chrétiens doivent comprendre les prophéties. Si Dieu ordonne aux hommes de vivre de « TOUTE PAROLE qui sort de sa bouche » (Matth. 4:4; Luc 4:4; Deut. 8:3), Il n’en bannirait certainement pas ce tiers qui est prophétique ! Le prophète Daniel a parlé d’une époque où « plusieurs courront çà et là; et la connaissance sera augmentée » (12:4 — version Darby). Puis, parlant du temps de la fin, il a dit: « …les sages comprendront » (v. 10 — version Darby). Dans Sa prophétie sur la montagne des Oliviers, le Christ paraphrasa Daniel. Il répondit à la question de Ses disciples quant à la séquence des événements du « temps de la fin ». Il renforça la déclaration de Daniel au sujet de ces événements, en disant: « Que celui qui lit COMPRENNE » (Matth. 24:15 — version Darby). Dieu a ouvert — RÉVÉLÉ — à Ses serviteurs ce qui doit arriver. Il veut que vous compreniez. Il ne veut pas que vous soyez dans la confusion, l’ignorance, ou la crainte concernant l’avenir. Mais, que doivent comprendre les sages, au juste ? Il existe des clefS importantes, qui OUVRENT (ou révèlent) les prophéties bibliques. Mais, le monde les ignore toutes ! Dès lors, il n’est pas étonnant que plusieurs disent qu’il n’est pas possible de comprendre l’Apocalypse: ils n’en possèdent pas les clefs ! En fait, quarante-deux pour cent des Américains croient qu’ils peuvent consulter les morts sur l’avenir. L’humanité refuse de rechercher et de consulter Dieu. Lui seul peut révéler le futur. Les êtres humains ne peuvent pas, par leur propre intelligence, leur raisonnement humain, ou par des découvertes scientifiques, connaître ou discerner les événements à venir. De nombreux « pratiquants » croient que le livre de l’Apocalypse ne leur est somme toute d’aucune utilité, car, disent-ils, on ne peut pas le comprendre. Cependant, Dieu est en train d’accomplir un plan magistral — et les êtres humains en font partie. De plus, Daniel 12:10 ajoute qu’« aucun des méchants ne comprendra », parce que Dieu ne révèle Son plan qu’à ceux qui Lui obéissent ! Le Psaume 111:10 dit que « tous ceux qui pratiquent ses préceptes [gardent Ses Commandements] auront une bonne intelligence [comprendront] » (version Darby). Ce discernement, Dieu ne le donne qu’à ceux qui mettent en pratique Ses ordonnances ! L’Apocalypse — le livre des révélations Après que Daniel eut achevé d’enregistrer la prophétie, il demanda à Dieu de lui en donner l’explication. Bien qu’il fut choisi pour enregistrer le livre, lui-même ne le comprit pas: « J’entendis, mais je ne compris pas. » Alors Dieu lui répondit: « Va…car ces paroles seront tenues SECRÈTES et SCELLÉES jusqu’au temps de la FIN. » Quoiqu’il ne fut pas permis à Daniel de comprendre, en revanche ceux qui vivent aux temps de la fin le peuvent ! Rappelez-vous que nous avons lu que les sages le PEUVENT ! Nous verrons que cette grande prophétie sur ces événements futurs fut scellée de sept sceaux distincts. Il est indispensable de comprendre un autre point MAJEUR: les sept sceaux qui sont dans la main de Dieu couvrent tous les chapitres du livre, sauf les deux derniers ! Les sept sceaux sont décachetés l’un après l’autre — chacun révélant des événements futurs avant qu’ils ne se produisent. Seul le Christ est qualifié pour décacheter les sept sceaux et ouvrir le livre à la compréhension. Apocalypse vient du grec apokalupsis et signifie révélation — révéler, et non dissimuler, cacher, voiler ou garder secret. Les toutes premières paroles que Jean a rapportées du Christ, au début du livre de l’Apocalypse, sont: « Révélation de Jésus-Christ…pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. » Et, vers la fin du même livre, dans Apocalypse 22:10, nous lisons: « Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. » Comprenez bien ces paroles de l’apôtre Jean. Le temps pour comprendre le livre de l’Apocalypse EST maintenant proche (c’est-à-dire, à portée de la main) ! Dieu révèle un moyen fondamental pour comprendre les événements futurs. Ce moyen est d’abord montré dans les livres de Daniel et de l’Apocalypse. Le livre de Daniel, qui fut enregistré plus de 500 ans auparavant, sert de base, pour ainsi dire, au livre plus volumineux et plus détaillé qu’est celui de l’Apocalypse, lequel décrit des événements que l’on ne retrouve nul part ailleurs dans la Bible. Le livre de l’Apocalypse contient une longue suite d’événements, chacun étant relié au suivant d’une manière successive — constituant une histoire complète. (Cet ouvrage contient essentiellement deux vues d’ensemble imagées: un profil et une histoire progressive — auxquels le lecteur peut se référer à l’occasion.) À l’occasion, le Christ a inséré certains événements dans le cours de l’Apocalypse. Vous comprenez maintenant la première clef qui dévoile le livre de l’Apocalypse ! Comprenez ce point important. Bien qu’il existe des clefs qui permettent de comprendre l’Apocalypse, le livre est en soi la plus grande clef qui existe pour comprendre pratiquement toutes les autres prophéties dans la Bible ! Les signes de l’Avènement du Christ: un parallèle aux sept sceaux L’une des règles de base pour étudier la Bible est de toujours laisser la Bible s’interpréter elle-même. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne le livre de l’Apocalypse. C’est ce que nous ferons, au fur et à mesure que nous progresserons dans l’ouverture des sept sceaux. Puisque Jean vit plusieurs symboles, il nous faut connaître les événements qu’ils représentent. Sans quoi, nous ne comprendrons pas ce qu’ils décrivent. Comment ferons-nous cela ? Marc 4:10-12 et Matthieu 13:10-15 détiennent une autre clef permettant de comprendre le sens des paroles du Christ. Dans ces deux passages, le Christ explique qu’Il parlait en paraboles afin que seuls Ses vrais serviteurs — et non les autres — puissent Le comprendre ! Prenez le temps de bien lire ces versets: « Lorsqu’il fut en particulier, ceux qui l’entouraient avec les douze l’interrogèrent sur les paraboles. Il leur dit: C’est à vous qu’a été donné le mystère du royaume de Dieu; mais pour ceux qui sont dehors tout se passe en paraboles, afin qu’en voyant ils voient et n’aperçoivent point, et qu’en entendant ils entendent et ne comprennent point, de peur qu’ils ne se convertissent, et que les péchés ne leur soient pardonnés » (Marc 4:10-12). Avez-vous saisi ce que le Christ a dit ? Que seuls Ses serviteurs pouvaient comprendre le sens réel de Ses paroles. D’autres peuvent penser qu’ils comprennent, mais ils en sont incapables ! Le Christ ne laisse jamais Ses serviteurs dans l’ignorance des choses qu’Il veut qu’ils comprennent. Or ces choses, Il les a enregistrées de manière à ce qu’elles demeurent cachées pour tous les autres. Cela vous aidera à comprendre pourquoi il y a si peu de gens qui comprennent un livre qui est lu par un si grand nombre de gens. Nous avons déjà parlé du principe selon lequel les « méchants » (les injustes) ne comprendraient pas les événements de la fin de cet âge, mais que ceux qui auraient l’Esprit de Dieu (Actes 5:32; Jean 16:13) comprendraient, car seul l’Esprit de Dieu peut guider ceux qui Lui obéissent et les amener à comprendre la Vérité. Reconnaître et accepter ces deux passages est d’une importance primordiale pour quiconque lit cette brochure — et le livre de l’Apocalypse. Quiconque cherche à comprendre les nombreuses vérités relatives aux prophéties bibliques sans pour autant chercher à obéir à Dieu, perd son temps. Jésus explique, dans un langage clair, net et précis, les événements clefs des derniers jours qui doivent précéder, et mener, à Son second Avènement. Rappelez-vous que Ses disciples Lui avaient demandé en privé: « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde [de cet âge] ? » (Matth. 24:3; Luc 21:7). Examinons brièvement le 24e chapitre de Matthieu, afin d’y trouver des INDICES essentiels expliquant les symboles que nous étudierons ultérieurement dans le livre de l’Apocalypse. Le Christ donne une liste de six événements différents devant se produire avant Son second Avènement, lesquels sont un parallèle parfait à ce que nous lirons à partir du 6e chapitre de l’Apocalypse. Premièrement — des faux prophètes et des faux Christs (v. 5). Deuxièmement — des guerres (v. 6) à travers les âges, culminant au temps de la fin par une guerre mondiale (v. 7). Troisièmement — des famines (v. 7). Quatrièmement — des pestes (v. 7— version Darby). C’est à ce moment-ci que le Christ a fait référence à la destruction de Jérusalem en l’an 70 de notre ère, car il s’agissait là d’un événement type ou précurseur du futur siège de Jérusalem et de la bataille finale d’Armaguédon (relisez Matth. 24:17-28 et Luc 21:12-24). Matthieu 24:9-28 (de même que Luc 21:12-24) se rapporte donc à la période de l’an 70 de notre ère — mais seulement en tant qu’un type avant-coureur de l’époque finale du temps de la fin — époque à laquelle l’avertissement du Christ faisait littéralement référence ! Cinquièmement: dans Matthieu 24:21-22, le Christ explique l’arrivée de la Grande Tribulation (ou Détresse). Sixièmement: les signes célestes (v. 29) — les étoiles tombent et le soleil et la lune s’obscurcissent. Au même moment paraît le signe de l’Avènement du Christ (v. 30), lequel signe est suivi de près par Son Avènement Examinons maintenant le livre de l’Apocalypse, chapitre par chapitre. Chapitre 1: Christ, le Révélateur, et le thème du livre Il est essentiel de comprendre qui est l’auteur du livre de l’Apocalypse, et de comprendre l’extrême importance du thème, car il constitue le cœur du livre. N’ayant pas ces clefs, plusieurs se sont enlisés dans toutes sortes d’arguments, pour savoir si « le jour du Seigneur » (v. 10) se rapporte au dimanche ou si l’auteur du livre ne serait pas plutôt l’apôtre Jean, au lieu du Christ. Comment se fait-il que la plupart des gens se réfèrent à ce livre en tant que l’Apocalypse de Jean ou l’Apocalypse johannique ? Nulle part y est-il dit que Jean en est le révélateur. Notez: « Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a DONNÉE pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean, lequel a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ, tout ce qu’il a vu » (versets 1-2). Avez-vous remarqué que le livre de l’Apocalypse contient les paroles de Jésus-Christ, précisant que c’est Lui — et non Jean — qui en est le Révélateur ? Jean n’était qu’un scribe — celui qui écrivait sous inspiration. Quiconque lit attentivement ce verset se rend compte que la révélation vint d’abord de Dieu (le Père), qui l’a donnée à Jésus-Christ, qui l’a transmise par Son ange qui, lui, l’a ensuite fait connaître à Jean, lequel, sous l’inspiration divine, « a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ, tout ce qu’il a vu » (v. 2). Jean n’a fait que consigner (ou enregistrer) ces événements, les préservant pour les serviteurs du Christ — Son Église des temps de la fin. Une fois que le livre fut copié et canonisé (vers l’an 1000 de notre ère), les fondateurs de l’Église universelle grandissante à Rome nièrent son origine. La très célèbre 11e édition de L’Encyclopedia Britannica déclare: « Au lieu de cela [Apoc. 1:1] l’Église substitua le nom du disciple, par qui le message avait été livré, à celui de son maître, nommant ainsi notre Apocalypse “L’Apocalypse de Jean”. Avant même la fin du deuxième siècle ce titre était devenu familier » (vol. 23, p. 212). Si les meilleurs cerveaux du monde n’arrivent même pas à discerner correctement le titre du livre — et son Auteur —, comment pourraient-ils discerner le message qu’il renferme ? Le Christ utilisa Jean pour « attester » (v. 2) — écrire — ce qu’Il lui révélait. Bref, Jean écrivit trois choses: 1) la parole de Dieu, 2) le témoignage (les paroles) du Christ, et 3) ce qu’il avait vu en vision. Avec ces éléments de références, vous comprenez maintenant l’introduction du livre. Le thème De façon générale, la plupart des érudits reconnaissent, et s’accordent pour dire, que le jour du Seigneur se rapporte en fait au moment où le jugement (le châtiment) de Dieu s’abattra sur le monde — LE JOUR DU SEIGNEUR ! Cependant, presque personne d’autre ne comprend cela. Si ce point central n’est pas bien ancré dans notre raisonnement, le livre tout entier n’aura pas de sens. Le lire s’avérera un exercice futile. Remarquez maintenant le verset 10. Ce verset révèle le point central ou le thème de tout le livre. Il faut comprendre que Jean vécut il y a 1 900 ans — bien avant que ne s’accomplissent les événements décrits dans ce livre. Il a écrit: « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, comme le son d’une trompette. » Des siècles de controverse ont résulté de cette référence. Les gens se chamaillent sur le jour de la semaine auquel Jean faisait référence. On suppose qu’il parlait du dimanche, alors que les prophéties ne disent rien de tel. Ce verset n’a rien à voir avec le dimanche — et ne fait référence à aucun autre jour de la semaine ! De plus, le jour de la semaine où Jean a pu recevoir cette prophétie est sans rapport. Le « jour du Seigneur » représente l’époque de la colère divine. Plus d’une trentaine de prophéties différentes dans l’Ancien Testament font référence au « jour de l’Éternel…ce jour grand et redoutable ». Voici comment le prophète Joël décrit ce jour-là: « Sonnez de la trompette en Sion ! Faites-la retentir sur ma montagne sainte ! Que tous les habitants du pays tremblent ! CAR LE JOUR DE L’ÉTERNEL vient, car il est proche, JOUR de ténèbres et d’obscurité, JOUR de nuées et de brouillards, il vient comme l’aurore se répand sur les montagnes. Voici un peuple nombreux et puissant, tel qu’il n’y en a jamais eu [ce sera le pire moment dans l’histoire], et qu’il n’y en aura jamais dans la suite des âges. Devant lui est un feu dévorant, et derrière lui une flamme brûlante; le pays était auparavant comme un jardin d’Éden, et depuis, c’est un désert affreux: rien ne lui échappe » (2:1-3). Le prophète Sophonie est encore plus imagé: « Silence devant le Seigneur, l’Éternel ! Car le JOUR DE L’ÉTERNEL est proche, car l’Éternel a préparé le sacrifice, il a choisi ses conviés. Au jour du sacrifice de l’Éternel, je châtierai les princes et les fils du roi, et tous ceux qui portent des vêtements étrangers. En ce jour-là, je châtierai tous ceux qui sautent par-dessus le seuil, ceux qui remplissent de violence et de fraude la maison de leur maître. En ce jour-là… » (1:7-9, 10). Quelques versets plus loin, Sophonie donne un aperçu plus détaillé sur l’horreur de cette époque. Considérez cette image, qui donne à réfléchir: « Le grand jour de l’Éternel est proche, il est proche, il arrive en toute hâte; le jour de l’Éternel fait entendre sa voix, et le héros pousse des cris amers. Ce jour est un jour de fureur, un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ravage et de destruction, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour où retentiront la trompette et les cris de guerre…Je mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles, PARCE QU’ILS ONT PÉCHÉ CONTRE L’ÉTERNEL; je répandrai leur sang comme de la poussière, et leur chair comme de l’ordure » (versets 14-17). Voilà un horrible cliché. Le verset 18 parle de cette époque comme étant le « jour de la fureur de l’Éternel ». Le verset 17 identifie la cause de cette colère divine: « Parce qu’ils [tous les hommes] ont péché contre l’Éternel. » Les événements qui sont dépeints ici — le jour du châtiment divin — sont pour ainsi dire aussi horribles et terrifiants que les mots peuvent les décrire. Ce jour-là appartient littéralement à Dieu — c’est « le jour de l’Éternel ». À cause de leur mauvaise conduite les hommes ont soulevé la colère de Dieu. Voilà pourquoi Dieu va bientôt intervenir dans les affaires du monde, pour envoyer d’horribles fléaux sur l’humanité pécheresse. Le jour de l’Éternel est une grande époque de châtiment divin, de fléaux et de jugements, au terme des 6 000 années des péchés de l’humanité. Le Christ, à travers l’apôtre Jean, révèle à Ses serviteurs ce qui va se passer avant — et pendant — Son retour ! Ézéchiel 8:3 donne un aperçu de la façon dont Jean a pu être transporté 1 900 dans le futur: « L’esprit m’enleva entre la terre et le ciel, et me transporta, dans des visions divines, à Jérusalem. » Comme pour Ézéchiel, Jean fut transporté dans des visions divines — « en esprit » — depuis l’île de Patmos, d’où il écrivit la révélation (l’Apocalypse). Dieu projeta Son serviteur (dans des visions) dans des événements futurs importants afin qu’il pût les enregistrer. Nous sommes au temps de la fin — époque où Dieu veut que Ses serviteurs comprennent les derniers événements qui précéderont le retour du Christ. Le livre de l’Apocalypse ne parle pas d’événements inconnus, qui se seraient déroulés dans un lointain passé. Il dénoncent les événements colossaux qui résultent du chaos mondial et qui affecte les masses humaines qui vivent actuellement. Le jour de l’Éternel est le thème, le cœur de tout le livre. Ces explications additionnelles étaient nécessaires pour comprendre le reste de cet ouvrage. Dans Apocalypse 1:3, Dieu dit: « Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de cette prophétie et qui retiennent [obéissent à] ce qui y est écrit… ! » (Crampon). À quoi servirait ce passage si Dieu ne voulait pas que celui qui lit — qui entend et observe les choses qui y sont écrites — le comprenne ? C’est une affirmation importante pour tous ceux qui lisent le livre — autrement dit, vous ! Les versets 14 à 16 décrivent comment le Christ vit maintenant dans une gloire absolue. C’est là une image imposante. Prenez le temps de bien méditer là-dessus — et sur les raisons qui en font une image qui est, et de loin, fort différente de l’image familière que l’on a du célèbre faux christ de ce monde, aux cheveux longs, au visage triste, et au teint jaunâtre. « Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; ses yeux étaient comme une flamme de feu; ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. » Deux types de symboles sont utilisés dans le premier chapitre de l’Apocalypse. L’un est mentionné au verset 12, où Jean vit « sept chandeliers d’or », et l’autre au verset 16, où il vit « sept étoiles » dans la main du Christ. L’explication de leur sens réel nous vient simplement en continuant la lecture du contexte: « …le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d’or. Les sept étoiles sont les anges des sept Églises, et les sept chandeliers sont les sept Églises » (v. 20). Rappelez-vous, la Bible s’interprète elle-même ! Nous venons d’implanter le sujet des deux prochains chapitres. Chapitres 2 et 3: Les messages aux sept Églises Les chapitres 2 et 3 renferment les messages que le Christ adressa aux sept Églises différentes d’Asie mineure — la Turquie occidentale moderne. Combinés, ces messages représentent le premier message général du livre. Ils s’adressent aux sept ères ou phases successives de l’Église et s’étendent sur la période entière du Nouveau Testament — depuis le moment où le Christ bâtit Son Église (Matth. 16:18), en l’an 31 de notre ère, jusqu’à Son second Avènement ! Dieu a choisi de travailler avec Son Église à travers des ères. Chacun des messages renferme une brève description de la condition spirituelle de ces sept ères consécutives de l’Église. Ces messages ne s’adressent pas aux soi-disant confessions religieuses, célèbres et respectées, du christianisme de ce monde — mais à la seule et unique vraie Église de Dieu. Les hommes n’ont jamais compris ces messages, parce qu’ils n’ont jamais su comment identifier l’Église de Dieu. Ces ères (sauf Smyrne et Philadelphie) sont décrites comme ayant chacune sa propre collection unique de doctrines et de problèmes spirituels, obligeant de ce fait le Christ à choisir un autre dirigeant, pour établir l’ère suivante. Voici quelles sont ces ères: Éphèse (2:1), Smyrne (2:8), Pergame (2:12), Thyatire (2:18), Sardes (3:1), Philadelphie (3:7) et Laodicée (3:14). Il s’agissait en fait de sept villes avoisinantes (dans le même ordre) d’Asie Mineure, que longeait une route de la poste. Dieu savait que chacune de ces villes refléterait une attitude correspondante laquelle existerait dans l’ère qu’elle représentait. Le Christ S’en servit pour dépeindre un modèle qui s’étendrait sur les 2 000 ans d’histoire de l’Église. L’Histoire démontre que la plupart des gens de chacune de ces ères n’ont pas tenu compte des avertissements du Christ, et jamais cela n’a été aussi vrai comme au temps de la fin. L’Église ayant maintenant périclité dans la misérable septième (ou dernière) ère, celle de Laodicée, les plus fidèles des Frères dans l’Église de Dieu d’aujourd’hui sont de la sixième ère — l’ère de Philadelphie. Ils restent dissociés de la septième ère tiède. (Demandez notre brochure gratuite L’histoire de la VRAIE ÉGLISE de Dieu.) Chapitre 4: Le trône de Dieu et les vingt-quatre vieillards Les 4e et 5e chapitres servent de cadre pour la partie centrale de l’Apocalypse. Ils préparent le terrain pour la révélation des grandes prophéties expliquant le thème du livre. Au verset 1, Jean décrit une porte ouverte dans le ciel et une voix forte qui lui dit: « Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. » Jean se trouvait à ce moment-là sur une petite île (Patmos) de la mer Méditerranée, et tout ce qu’il voyait se passait dans une vision. Il ne se trouvait pas littéralement au ciel. Au verset 2, il voit Dieu le Père assis sur Son trône, et donne ensuite une magnifique image du décor de l’habitat de Dieu. Autour de Son trône se trouvent vingt-quatre autres trônes (inférieurs), sur lesquels sont assis « vingt-quatre vieillards ». Il est important d’étudier ce chapitre conjointement avec le chapitre 5, parce qu’ils offrent une image descriptive des quatre « êtres vivants » et des vingt-quatre vieillards — et de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu (5:6), Se tenant devant le trône de Dieu. Ce décor grandiose dépeint le milieu — l’atmosphère — et la beauté majestueuse — du trône de Dieu. La description est tout simplement magnifique ! Chapitre 5: Le Christ ouvre la prophétie Le verset 1 montre le Père qui tient dans Sa main droite le livre de l’Apocalypse (scellé de sept sceaux). À ce stade-ci le livre (rouleau ou parchemin) est toujours fermé — SCELLÉ ! Maintenant, notez: « Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône un livre écrit en dedans et en dehors, SCELLÉ DE SEPT SCEAUX. » Pour Dieu, le chiffre sept représente la complétude. Le livre était donc complètement scellé. Autrement dit, le sens réel de la prophétie du livre était demeurée cachée, scellée — inaccessible à la compréhension humaine ! Il n’était même pas possible de la lire correctement, dans l’ordre exact, et encore moins de la comprendre. En voici la description: « Et je vis un ange puissant, qui criait d’une voix forte: Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en rompre les sceaux ? Et personne dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne put ouvrir le livre ni le regarder. Et je pleurai beaucoup de ce que personne ne fut trouvé digne d’ouvrir le livre ni de le regarder » (versets 2-4). Le récit révèle qu’aucun homme (personne) n’est qualifié pour ouvrir le livre. Si seulement les hommes avaient voulu croire Dieu, il n’y en aurait pas eu autant, au cours des siècles, qui auraient donné leurs interprétations d’une prophétie qui était somme toute franchement impénétrable. Comme Daniel, qui enregistra une prophétie qu’il ne comprit pas, Jean aussi fut incapable de comprendre cette prophétie. Il pleura parce qu’il ne voyait aucune possibilité d’ouvrir le livre (v. 5). C’est à ce moment-ci que le Christ, et seulement Lui (et personne d’autre), est jugé « digne » d’OUVRIR LE LIVRE ! Comprenez bien ! L’interprétation du livre de l’Apocalypse ne vient pas de l’Église Restaurée de Dieu, ni d’aucun de ses membres, moi y compris. Aucun homme n’est capable d’ouvrir une seule prophétie dans ce livre. Le livre de l’Apocalypse n’est disponible que depuis que la version King James (version originale anglaise) ne l’ait traduit du grec original, en 1611. Donc, à la surface, ce point est difficile à comprendre parce que, bien sûr, plusieurs peuvent avoir ouvert la Bible à ce livre et y avoir lu ses 22 chapitres en entier — mais sans jamais l’avoir compris correctement, parce qu’ils ne croient pas au chapitre 5 — qui dit que seul le Christ a le pouvoir (ou l’autorité) d’ouvrir le livre. Des « interprétations » à n’en plus finir, humainement conçues, différentes et compétitives, et ayant causé de la confusion, circulent depuis 2 000 ans. Les célèbres romanciers populaires n’ont fait qu’empirer la chose. Ne soyez pas dans la confusion quant à l’identité de la seule personne qui soit capable d’ouvrir ce livre à une juste compréhension. Rappelez-vous, les paroles du livre de Daniel vont de pair avec toutes les prophéties majeures de l’Apocalypse — paroles qui ont été « tenues secrètes et SCELLÉES jusqu’au temps de la fin » (12:9). Le Christ révèle le sens réel de ces prophéties: « Il vint, et il prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône » (Apoc. 5:7). L’explication des vingt-quatre vieillards Voyons une autre chose au sujet des vingt-quatre vieillards — et corrigeons tout malentendu quant à leur identité et leur nature. Lisons d’abord la description qu’on en donne au chapitre 5: « Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l’agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre » (versets 8-10). Certains prétendent que les vingt-quatre vieillards seront choisis parmi les êtres humains qui auront été sauvés. Cet enseignement vient d’une mauvaise traduction des mots mis en italiques dans la version King James de la Bible. Ces mots auraient plutôt dû être mis entre parenthèses. Dans la version anglaise Revised Standard Version, et dans les notes mis en marge dans la nouvelle version King James, ces mots sont rendus correctement. En revanche, la plupart des versions françaises de la Bible (comme la version Louis Segond, qui est celle que nous utilisons) rendent ce passage correctement. Ces vingt-quatre vieillards sont donc des êtres spirituels créés par Dieu. Ils règnent avec Lui, au ciel, jouissant d’un rôle consultatif auprès de Lui. Ils furent sans doute créés avant même la création physique et en même temps que les chérubins (Micaël [ou Michel], Gabriel et Lucifer — qui devint Satan), les séraphins, les quatre êtres vivants et les milliards d’autres anges (v. 11), qui sont au service de Dieu. Il est impossible que les vingt-quatre vieillards soient des saints ressuscités. Le Christ a dit: « Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Ce ne sera qu’au retour du Christ, sur la terre, que les chrétiens revêtiront l’immortalité (I Cor. 15:23) ! Les saints ressuscités régneront sur la terre (Apoc. 20:4; Matth. 5:5; Dan. 7:27). Quoique la vision de Jean est descellée (ou ouverte) au ciel, elle reflète les événements qui auront lieu « sur la terre ». Chapitre 6: L’ouverture des sceaux Nous arrivons maintenant au chapitre 6 (un chapitre d’une importance capitale) et à l’ouverture de chacun des SEPT SCEAUX par le Christ. Tout d’abord, rappelons qu’il faut comprendre qu’à partir de ce chapitre-ci, l’ouverture des sept sceaux couvre les quinze prochains chapitres du livre. Mais, comme le chapitre 6 interprète à lui seul six des sept sceaux, il est évident que chacun de ceux-ci ait reçu peu d’espace. Le septième sceau est, quant à lui, tellement important — et présente tellement de facettes — que Dieu y consacre beaucoup plus de place, ceci afin d’en donner une explication complète. Presque tout le restant du livre n’est consacré qu’au SEPTIÈME SCEAU ! C’est là une autre CLEF qui permet de comprendre l’ensemble du livre. Pour le monde, l’Apocalypse ne représente qu’un message énigmatique, mystique, et axé sur la MORT ! Les quatre premiers sceaux sont incarnés par quatre cavaliers, chacun montant un cheval de couleur différente. On a écrit et dit beaucoup de choses sur eux. Mais, pour le monde, « les quatre cavaliers de l’Apocalypse », comme on les appelle couramment, sont toujours perçus comme des horreurs inexpliquées et mystérieuses. Pour bien comprendre le premier sceau d’Apocalypse 6:2, on doit accepter un fait essentiel. Rappelez-vous, le terme grec apokalupsis (ou apocalypse) signifie tout simplement « révélation ». Donc, voyons maintenant ce qui doit être révélé — LES SEPT SCEAUX. Voyons d’abord la description de chacun des sceaux. Rappelez-vous, Dieu veut que Ses serviteurs — les « sages » — comprennent ! Le premier sceau — LES FAUX CHRIST Voyons maintenant le premier sceau: « Je regardai, quand l’agneau ouvrit UN DES SEPT SCEAUX, et j’entendis l’un des quatre êtres vivants qui disait comme d’une voix de tonnerre: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre » (versets 1-2). Jean enregistra la vision sous forme de SYMBOLES. Il ne parle pas dans un langage clair. Il n’est donc pas possible de pénétrer ces symboles en lisant et relisant sans relâche Apocalypse 6, et croire que leur véritable signification finira tout bonnement par « jaillir dans notre esprit ». Il est aussi absolument primordial de reconnaître qu’il existe une liste sans fin d’interprétations humaines sur ce que ce cheval blanc, entres autres, représente. Mais, je le répète, la Bible s’interprète elle-même. Il nous faut laisser le Christ expliquer l’ouverture des sceaux ! Personne d’autre n’a l’autorité de dire ce que Dieu a donné au Christ — et ce qu’Il Lui a autorisé à révéler ! Le Christ donne l’interprétation Le Christ donne l’explication du cheval blanc. Rappelez-vous que Ses disciples Lui avaient demandé: « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matth. 24:3). Sachez que dans Matthieu 24 et Apocalypse 6, c’est le Christ qui parle. Aux deux endroits Il aborde les mêmes questions. Il répond à Ses disciples en leur dressant une liste, selon une suite et un ordre séquentiels des événements et des tendances qui précéderont la fin de cet âge — et par conséquent Son retour. Remarquez le parfait parallèle qui existe entre Apocalypse 6:1-2 et Mathieu 24:4-5: « Jésus leur répondit: Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant: C’est moi qui suis le Christ [que le Christ est le Christ]. Et ils séduiront BEAUCOUP de gens. » C’est exact ! Le Christ avertit que plusieurs — et non quelques-uns — seront séduits par ceux qui prétendent Le représenter. Le cheval blanc que Jean a décrit représente les faux « christs ». Celui qui le monte est en fait une contrefaçon du véritable Christ, et une contrefaçon de Son second Avènement décrit dans Apocalypse 19:11-16. Dans ce passage le vrai Christ brandit une ÉPÉE aiguë, à deux tranchants, alors que le faux christ, lui, est représenté avec un ARC. Ne négligez pas cette différence importante ! Voici une description partielle du vrai Christ revenant avec puissance et une grande gloire. Bien qu’Il est représenté montant un cheval blanc, le reste de la description est cependant fort différent: « Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice [fait la guerre, selon certaines versions]…De sa bouche sortait UNE ÉPÉE AIGUË, pour frapper les nations; il LES PAÎTRA [LES GOUVERNERA, selon certaines versions] avec une verge de fer; et il foulera la cuve du vin de l’ardente colère du Dieu tout-puissant » (versets 11, 15). Réfléchissez un instant. La plupart de ceux qui étudient l’Apocalypse croient que le cheval blanc du premier sceau dépeint le vrai Christ, venant avant que la guerre, la famine, les maladies, etc., ne frappent la terre. C’est ridicule ! Cette lacune et cette méprise ont brouillé la justesse quant au moment du glorieux retour du Christ décrit dans Apocalypse 19:11-16. Ce n’est là qu’un moyen de plus qu’utilise la fausse religion — l’autre cheval blanc — pour séduire le soi-disant christianisme. Des chapitres parallèles Avant de poursuivre, examinons plus à fond la réponse que le Christ donna à Ses disciples, dans Matthieu 24. Cela nous aidera à mieux comprendre son parfait parallèle avec Apocalypse 6. Notez-le bien: « Vous entendrez parler de GUERRES ET DE BRUITS DE GUERRES: gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des FAMINES [et des PESTES — selon les textes originaux] et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs » (versets 6-8). À une question directe le Christ donne une réponse directe. Les événements qu’Il décrit dans Apocalypse 6 sont en réalité SA PROPRE INTERPRÉTATION; ils n’ont donc pas besoin d’une autre interprétation. En les gardant à l’esprit, alors que nous lisons l’ouverture des autres sceaux, le Christ nous dit, à l’avance, ce que nous voyons — et Il nous explique le sens de ces symboles. Tout mystère est ainsi dissipé. Ce même Christ ne donnerait pas deux versions différentes de ce qui doit arriver juste avant Son retour. Il n’aurait pas dit une chose à Ses disciples du premier siècle, pour ensuite donner une explication tout à fait différente à Ses serviteurs du vingt et unième siècle ! Cela devrait être clair. Il est cependant important de comprendre aussi que c’est seulement MAINTENANT, après presque 2 000 ans, que le livre de l’Apocalypse peut être compris, par tous ceux qui veulent bien en tenir compte. Les paroles ont toujours été là, mais sans être comprises, parce qu’elles avaient été « scellées jusqu’au temps de la fin. » Pesez bien le sens de ce que vous venez de lire ! En fait, le Christ a annoncé d’avance un bulletin d’informations — les manchettes d’un journal — sur des événements à venir, et qui s’ont juste devant nous. Matthieu 24, conjugué à Marc 13 et Luc 21, représente ce que l’on appelle communément « LA PROPHÉTIE DU MONT DES OLIVIERS », parce que le Christ l’avait prononcée alors qu’Il était assis avec Ses disciples sur la montagne des Oliviers. Combinés, ces trois chapitres contiennent beaucoup plus d’informations que seulement Matthieu 24:3-8. Nous y reviendrons plus loin. Jean 1 se réfère au Christ en tant que « la Parole ». Comparez les versets 1 et 14. « La Parole » est traduit du mot grec logos, qui signifie « Porte-parole ». En fait, le Christ a non seulement inspiré Matthieu 24 et Apocalypse 6, mais aussi toute la Bible ! À ceux qui ont « des yeux pour voir, des oreilles pour entendre », dans Matthieu 24 le Christ révèle, dans un langage clair, le sens réel des SYMBOLES consignés dans Apocalypse 6. Comprendre la dernière phrase constitue LA plus grande CLEF permettant de pénétrer le livre de l’Apocalypse en entier ! Les paraboles sont très similaires aux symboles. Tous les deux diffèrent des choses ou des figures qu’ils décrivent. Ainsi que nous l’avons déjà expliqué, contrairement à la croyance populaire, le Christ ne parlait pas en paraboles pour faire comprendre ce qu’Il disait. Lisez Marc 4:10-12, et vous comprendrez que la véritable raison pour laquelle Il parlait en paraboles, c’était plutôt pour CACHER le sens de Ses paroles. Il en va de même pour les symboles ! Ce fut justement l’utilisation de ces symboles, dans Apocalypse 6, qui permit de garder la prophétie « scellée » ! Si vous lisez le récit dans Marc, vous remarquerez que le Christ n’expliqua la parabole du semeur qu’à Ses disciples, et « en particulier ». Dans Matthieu 24, Il fit exactement la même choses: Il expliqua en particulier à Ses disciples de l’époque, et à Ses disciples des temps de la fin, la signification des symboles d’Apocalypse 6. Lorsque les disciples voulurent comprendre les événements qui précéderaient le retour du Christ, ce fut vers LUI, le Christ, qu’ils se tournèrent pour avoir la réponse, et non vers un quelconque ecclésiastique non informé ou un théologien qui n’avait pas la moindre idée de ce dont Il parlait. Vous pouvez faire de même. Le Christ est « le même hier, aujourd’hui, et éternellement » (Héb. 3:8). Ce qu’Il révéla à Ses disciples à cette époque-là, est tout aussi vrai pour nous, aujourd’hui ! Et selon les prophéties, ces événements se produiront à notre époque. Donc, si les disciples du premier siècle voulurent connaître leur réponse à Matthieu 24:3, les disciples d’aujourd’hui ne voudraient-ils pas, à plus forte raison, comprendre franchement les choses qui affecteront leur vie ? Il y a un dernier point que vous devez comprendre au sujet de l’explication du Christ de l’ouverture des sceaux. Chaque sceau représente une tendance prophétique qui commence dès l’ouverture de celui-ci, et qui restera présente jusqu’à Son second Avènement. Dans II Corinthiens 11:13-15, l’apôtre Paul révèle la manière d’opérer des faux ministres (ou faux christs) — égarant et abusant un grand nombre de gens, les amenant ainsi à accepter des christs de contrefaçons (v. 4). Bien que c’est ce qui se passe depuis maintenant 2 000 ans, tous, sauf la minorité — ceux à qui le Christ révèle Sa précieuse vérité —, en sont tout à fait inconscients ! À cela s’ajoute une déformation perfide du livre de l’Apocalypse tout entier. (Pour des explications plus détaillées sur le cheval blanc, demandez-nous notre brochure gratuite intitulée: Plusieurs viendront EN MON NOM.) Il fut prédit que des faux ministres et des séducteurs égareraient « beaucoup » de gens — mais pas cette « minorité ». Presque aussitôt après la mort et la résurrection du Christ, des faux ministres et des séducteurs s’introduisirent dans Son vrai troupeau. Voilà pourquoi Il avertit ceux de chacune des sept ères (voir les chapitres 2 et 3) avec un message différent. Le deuxième sceau — LA GUERRE À l’ouverture du deuxième sceau sortit un cheval roux: « Quand il ouvrit le SECOND SCEAU, j’entendis le second être vivant qui disait: Viens. Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée » (versets 3-4). Comme avec le Christ dans Apocalypse 19, ici l’épée est dépeinte comme un instrument de guerres et de tueries. Ici, donc, le cavalier et son cheval « [enlèvent] la paix de la terre ». Le contraire de la paix, c’est la guerre, et lorsqu’on enlève la paix il ne reste plus que la guerre. Ceci dépeint les « [rumeurs] de guerres et de bruits de guerres » auxquels le Christ faisait allusion dans Matthieu 24:6. Depuis que le Christ a prononcé cette prophétie, les guerres se sont succédées, augmentant et empirant sans cesse. Cette partie de l’ahurissante vision de Jean présente les pires implications pour tous les habitants de la terre, aujourd’hui. Ce cavalier représente l’effroyable dévastation de la guerre. Dans la prophétie parallèle de Matthieu 24, la guerre vient tout de suite après la fausse religion. À la fin de cet âge, le potentiel de dévastation par la guerre sera devenue tellement grand qu’il aura le pouvoir d’enlever la paix, non pas de deux nations ou plus, mais « de la terre » entière. Ce n’est qu’en cet âge moderne que des armes de destructions massives ont été inventées. Le vingtième siècle a connu les deux guerres les plus dévastatrices de l’histoire, la Seconde Guerre mondiale ayant été plus destructrice que la Première Guerre mondiale. Nous sommes actuellement dans la dernière accalmie — intermission — précédant l’époque de la vraie grande guerre et qui, selon les prophéties, constituera le pire événement à se produire au cours du dernier siècle. Bientôt, l’humanité pécheresse et rebelle arrivera au bout de son rouleau. Nous sommes arrivés à une époque où le potentiel de guerre ne peut pas empirer, puisqu’on pourrait maintenant exterminer toutes formes de vie à l’aide d’une seule arme de destruction massive — si le Christ n’intervenait pas pour y mettre un terme (v. 22). (Pour mieux comprendre le sens de cet avertissement du Christ, demandez-nous notre brochure gratuite intitulé: Vous entendrez parler de GUERRES.) Si l’on se fie à l’Histoire, la famine accompagne toujours la guerre. C’est pour cette raison que la guerre (le deuxième sceau) est aussitôt suivie de la famine (le troisième sceau). Le troisième sceau — LA FAMINE À l’ouverture du troisième sceau parut un cheval noir, symbole de famine: « Quand il ouvrit le TROISIÈME SCEAU, j’entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin » (versets 5-6). Ceci dépeint une famine mondiale extrême, excédant tout ce que le monde a jamais connu. Cette terrible condition s’étendra sur la terre entière, d’une manière exceptionnelle. Aujourd’hui la famine est pire que ce que l’on imagine. (Écrivez-nous pour nous demander notre tiré à part gratuit, intitulé: Et il y aura des FAMINES.) Le quatrième sceau — LES PESTES (ou ÉPIDÉMIES) L’ouverture du quatrième sceau révèle un cheval pâle représentant la peste ou des épidémies: « Quand il ouvrit le QUATRIÈME SCEAU, j’entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval d’une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (versets 7-8). Ce cheval est dépeint comme étant de couleur pâle parce qu’Il est malade. Il dépeint manifestement la maladie — la peste ! Invariablement, la guerre amène la famine — et de la malnutrition s’ensuit la maladie. De nouvelles maladies, ou d’anciennes qui empirent, semblent se manifester presque chaque jour. Le taux de mortalité par la maladie, par jour, autour du monde, est stupéfiant: plus d’un quart de millions de gens en meurent ! Comme avec l’exécution des autres sceaux, amplement d’informations sont disponibles relativement aux maladies pour que cette brochure ne les contienne toutes. (Pour en savoir plus sur la souffrance mondiale grandissante suite à l’apparition du cheval de couleur pâle, demandez notre tiré à part bien documenté et gratuit, intitulé: Et il y aura des PESTES,.) Le cinquième sceau — LA GRANDE TRIBULATION L’ouverture du cinquième sceau ne révèle pas un cheval, mais donne plutôt un bref aperçu de l’imminence de l’avènement de la pire époque de chaos mondial de l’Histoire (Matth. 24:21) — la Grande Tribulation (ou Détresse) ! Je le répète, plusieurs prophéties, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, expliquent et décrivent cette époque. Cette suite d’événements mondiaux sera vraiment incommensurable (l’expliquer de façon plus exhaustive exigerait beaucoup plus d’espace que nous en disposons dans cet ouvrage). Évidemment, le plus atroce, ce sont les guerres, les famines et les épidémies qui sont encore à venir. Ces conditions s’intensifieront avant l’arrivée de la Grande Tribulation. Et là encore, rappelez-vous que, après que le Christ eut décrit les quatre premiers sceaux, et les tremblements de terre, Il conclut avec ces paroles: « Tout cela ne sera que le COMMENCEMENT des douleurs » (Matth. 24:8). Ce ne sera pas encore la fin. Après cela vient la Grande Tribulation. Nous en ferons la preuve plus loin. Il nous faut d’abord expliquer un autre aspect important de ce que signifie la Grande Tribulation. Voici ce que le Christ dit à Ses disciples concernant ce qui doit arriver ensuite: « Alors on VOUS livrera aux tourments, et l’on VOUS fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom » (Matth. 24:9). Maintenant, comprenez bien ceci. Deux pronoms différents sont utilisés dans ce passage — « on » et « vous ». C’est à dessein que le Christ les utilise. Chaque fois qu’Il fait allusion aux vrais chrétiens Il parle de « vous ». Le pronom « on » — et parfois « ils » — est souvent utilisé pour faire référence aux séducteurs, ceux qui ne sont pas de la vérité — les faux convertis. Parfois le terme « vous » peut aussi faire référence aux nations d’Israël et de Juda, ou à eux et aux vrais chrétiens. Lorsque le contexte est historique, il s’adresse à Israël ou à Juda, ou aux deux à la fois. Dans ces cas particuliers, la comparaison avec Marc 13 et Luc 21 montre clairement que le Christ l’utilise dans les deux sens. Le dernier martyre des saints Avant de poursuivre avec les explications du Christ dans Matthieu 24 et sur la Tribulation, il nous faut lire la description que Jean donne du cinquième sceau. « Quand il ouvrit le CINQUIÈME SCEAU, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une voix forte, en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? Une robe blanche fut donnée à chacun d’eux; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux » (Apoc. 6:9-11). Le cinquième sceau dépeint le martyre des saints (en même temps qu’un très grand nombre de gens parmi les nations d’Israël et de Juda). Cela aura lieu durant la Grande Tribulation. Le verset 11 est une directive symbolique pour les martyrs du Moyen Âge: attendre ce dernier martyre du temps de la fin. Le contexte se développe, avec les âmes de ceux qui posent une question à Dieu. Certains se servent de ces passages pour valider à la fois la doctrine de l’immortalité de l’âme et que les « sauvés » vont au ciel — ratant du coup tout le point de ce que le Christ révéla. De tout évidence, ils n’associent pas non plus ce passage avec Son explication dans Matthieu 24:9. Cette description est en fait symbolique, comme l’est une bonne partie de l’Apocalypse. Personne ne croit à l’authenticité des quatre chevaux. Bien entendu, ils sont symboliques, et font partie d’une vision. Il faut utiliser un standard permanent, et non choisir au hasard quels passages sont à prendre au sens littéral et lesquels font partie de la vision. Jean reçut, dans une vision, un aperçu d’un événement futur (« après cela », 4:1). Puisqu’il était ravi « en esprit » lors de l’ouverture des sceaux (v. 2), les événements qu’il voyait se dérouler était une préfiguration céleste des choses qui devaient se produire, plus tard, sur la terre. À l’ouverture du cinquième sceau (Apoc. 6:9), il « [vit] sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés. » Rappelez-vous que Jean pouvait voir, en vision, dans l’avenir. Il voyait une longue période de martyre (jusqu’à et à travers le Moyen Âge). Un autre martyre doit avoir lieu, à notre époque (la Grande Tribulation). Les âmes de ceux « qui avaient été immolés » sont les chrétiens qui furent martyrisés à travers les âges. Il fut dit à ces premiers martyres de « se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux » (v. 11). Plusieurs parmi le peuple de Dieu, au temps de la fin, se sont partiellement détournés de Lui, parce qu’ils n’étaient pas restés proches de Lui ou n’étaient pas enflammés pour Sa vérité et Son Œuvre, ainsi qu’ils auraient dû l’être. Ils n’ont pas prié, étudié, jeûné, médité, ils n’ont pas cherché Dieu sur une base quotidienne, comme ils auraient dû le faire. Voilà pourquoi plusieurs se sont laissés séduire et sont tombés dans de fausses doctrines. Seule la Tribulation pourra les réveiller — et là encore, seulement la moitié le sera (Matth. 25:1-12) ! Durant la Tribulation, il y aura une grande persécution religieuse. Le Christ a été très spécifique là-dessus: « Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres. Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Et, parce que l’iniquité se sera accrue [à l’échelle mondiale], la charité [l’amour — Rom. 13:10; Jean 5:3] du plus grand nombre se refroidira. Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé…Car alors, LA DÉTRESSE SERA SI GRANDE qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais…Car il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. » (Matth. 24:10-13, 21, 24). Les élus doivent donc demeurer sur leurs gardes ! Cette prophétie est très spécifique. Elle concerne la grande séduction par laquelle « plusieurs » auront été séduits. Les « âmes sous l’autel » (les saints morts) attendent le châtiment divin de la grande puissance gouvernementale qui les a persécutés, alors que Dieu viendra pour « tirer vengeance de [leur] sang ». Tous les chrétiens « tièdes » devront souffrir ce dernier martyre (Apoc. 3:14-22). Ces « âmes » (les saints déjà morts) doivent « se tenir en repos » (rester « endormis » dans leurs tombes — Éph. 5:14; I Cor. 11:30) jusqu’à ce que d’autres viennent se joindre à eux, dans ce dernier martyre. Le sang de ces « âmes » (les saints morts), qui attend d’être vengé, correspond au sang d’Abel (sa vie — notez Lév. 17:14) qui crie de la terre jusqu’à Dieu (Gen. 4:10). Puisque le sang et la mort ne parlent pas (Ps. 115:17; Eccl. 9:5, 10), la signification est par conséquent symbolique, et non littérale. Dans Matthieu 24:9-10, le Christ décrit un dernier martyre, encore à venir, qui aura lieu parmi Son peuple. Ainsi, les « âmes » de ceux qui sont « sous l’autel » représentent ceux qui attendent le futur martyre des saints tièdes. Il s’agit de ceux de la septième et dernière ère (Laodicée), auxquels il a été fait référence un peu plus tôt, et dont il est question dans Apocalypse 3:14-22. Invasion et captivité La Tribulation comprend aussi l’invasion et la captivité des « Dix Tribus perdues » des descendants modernes d’Israël, et de Juda (la nation moderne d’Israël). Dieu utilise presque toujours un principe de DUALITÉ. Cela vaut aussi pour les prophéties. I Corinthiens 15:21-22, par exemple, montre qu’Adam était un type du Christ, et vice versa. Dans de nombreuses prophéties, il y a d’abord un accomplissement préfiguré, puis un grand accomplissement final. Ignorant cette clef essentielle, la plupart des gens échouent dans leurs tentatives pour comprendre ou expliquer les prophéties. Il en résulte donc toujours de la confusion. Dans Matthieu 24:2, le Christ a prédit que le temple serait complètement détruit, qu’il ne resterait plus pierre sur pierre. C’est ce qui se produisit à la nation de Juda en l’an 69-70 de notre ère — cela était une figure du dernier grand et saisissant accomplissement à la fin des temps. Voici comment le Christ décrit ce dernier accomplissement de l’invasion, la guerre, et la captivité nationale: « Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés captifs parmi toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis » (Luc 21:23-24). Ceci décrit une époque de grande angoisse, de stupeur et d’horreur pour les peuples et les nations modernes d’Israël. (Pour en apprendre plus sur l’identité et la localisation de ces peuples, demandez-nous notre ouvrage gratuit Les Anglo-Saxons dans la prophétie biblique.) Il nous faut maintenant considérer une insertion de la prophétie qui précède et conduit à la Grande Tribulation, et explique pourquoi vous lisez cet ouvrage: « Cette bonne nouvelle du ROYAUME sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matth. 24:14). Le vrai Évangile se rapporte au Royaume de Dieu. Les hommes ont élaboré plusieurs faux évangiles. Mais, le Christ a prêché un message sur un prochain gouvernement mondial, qui sera établi lors de Son retour. Cette Œuvre prêche cette grande vérité et de quelle manière la Loi spirituelle et parfaite de Dieu sera bientôt établie dans toutes les nations. Voilà la merveilleuse bonne nouvelle à laquelle nous faisions référence plus tôt — le mot « Évangile » veut dire bonne nouvelle. Quand notre tâche sera achevée, « alors viendra la fin » ! (Demandez-nous notre brochure gratuite Lequel est le VRAI ÉVANGILE ? Le monde ignore actuellement tout sur la Loi divine, parce qu’il a rejeté Dieu. C’est ça qui l’a coupé de Lui (És. 59:12). À cause de cela, un terrible châtiment devra avoir lieu avant que le Royaume de Dieu ne soit établi. Même s’il reste encore du temps pour annoncer le Royaume de Dieu, ce temps sera bientôt écoulé. Mais grâce à cette Œuvre, quelques-uns se tourneront vers Dieu avant la fin — accomplissant parfaitement la prophétie du Christ dans Matthieu 24:14. Puissiez-vous « entendre et comprendre », pendant qu’il reste du temps (Luc 21:36) ! Le sixième sceau — LES SIGNES CÉLESTES Nous arrivons maintenant au sixième sceau — les SIGNES CÉLESTES, ou astronomiques: « Je regardai, quand il ouvrit le SIXIÈME SCEAU; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu’un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes » (Apoc. 6:12-13). Comment savons-nous que les signes célestes viendront immédiatement après la Grande Tribulation ? Voici les paroles du Christ: « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées » (Matth. 24:29). Voilà une description presque mot pour mot, phrase par phrase, d’Apocalypse 6:12-13. Le parallèle est évident. Une fois de plus le Christ a interprété, pour nous, le sixième sceau et son synchronisme. La phrase « aussitôt après ces jours de détresse » enlève tout doute quant au moment de l’apparition des signes célestes. L’avènement de ces signes célestes annonce un grand changement général de direction — et de précipitation — des événements. C’est ce que nous comprenons en poursuivant quelques versets plus loin, dans Apocalypse. Remarquez: « Car LE GRAND JOUR DE SA COLÈRE EST VENU, et qui peut subsister ? » (v. 17). Le jour du Seigneur, ou le jour de la colère de Dieu, suit le sixième sceau. Le ciel et la terre sont ébranlés ! Cette époque révèle l’INCROYABLE PUISSANCE de Dieu ! Rien de ce qui s’est déjà produit ou qui pourrait jamais se produire encore, ne sera comparable. C’était justement de cette époque, où se manifesteront l’imposante puissance et la grande colère de Dieu, que le prophète Joël parlait, lorsqu’il a écrit: « Le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, AVANT l’arrivée du jour de l’Éternel, de ce jour grand et terrible » (2:31). Certains prétendent que ces signes se sont déjà produits. C’est impossible ! Matthieu 24 montre clairement qu’ils doivent suivre, et non précéder, la Grande Tribulation. De plus, lorsque ces signes se produisent, ils sont aussitôt suivis du, ou accompagnés par, le signe de l’Avènement du Christ (versets 29-30). Selon les prophéties, la terrible période de la colère divine durera TOUTE UNE ANNÉE — après les premiers deux ans et demi de la Grande Tribulation. Voici comment Ésaïe décrit cette époque: « Car c’est un jour de vengeance pour l’Éternel, UNE ANNÉE de représailles pour la cause de Sion » (34:8). Jérémie en fait référence comme étant « L’ANNÉE où je [Dieu] les châtierai » (11:23; 23:12 — voir aussi Ézéch. 4:6 et Nom. 4:34). Un grand tremblement de terre Remarquez le verset 12, qui parle d’un « grand tremblement de terre ». Celui-ci se produit après le cinquième sceau, à l’ouverture du sixième sceau. La terrible époque du cinquième sceau implique l’invasion militaire et la captivité des peuples des nations modernes (à vrai dire, elles ne sont que des tribus qui se sont développées) d’Israël. Cette périod
Posted on: Tue, 16 Jul 2013 23:02:05 +0000

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