L’Art éclaté sur une scène transcendée par la COSAFH Encore - TopicsExpress



          

L’Art éclaté sur une scène transcendée par la COSAFH Encore une fois, la COSAFH aura tenu sa promesse de combler ses fanatiques d’un grand moment de Bonheur ce samedi 17 août au Chanel Club situé dans le vaste complexe Universel de Tabarre, où se tient désormais le Show télé le plus populaire d’Haïti, Regards Croisés. En effet devant un public conquis, les artistes de la COSAFH ont prouvé une fois de plus que la scène est cet espace où ils se transfigurent pour produire le meilleur du corps et de la voix. Ce 13ème cocktail poétique qui constitue un mélange de genres et de gens a su séduire le public sélect qui avait fait le déplacement. Si la voix de Ludgie, Bélinda, Nadège, Vanessa, ont envouté par leur timbre et le rythme des mots chantés d’un registre à l’autre, celle de Beauzile et Bélizaire, deux jeunes animateurs de la COSAFH n’a pas été en reste. La danse s’était aussi mêlée de la partie avec deux superbes chorégraphies montées par Katteline Joseph, chef d’orchestre des cocktails poétiques de la COSAFH, accompagnées de Marie-Vanie et Vanessa. Les chants de Boukman « Baron » et « rara ti Célia » ont été utilisés avec brio par ces danseuses qui ont su faire de la cadence et de la danse un grand moment de transe. Justement, Transe, c’est aussi ce montage théâtral qui nous aura permis de redécouvrir le côté universel des artistes de la COSAFH. Loin des personnages de Regards Croisés ils nous ont fait vivre des textes profonds des littératures haïtienne et française. Dans ce montage, déclenché par la puissante voix de Azor, mêlé de celle de Davidson en off, le corps de Katteline traçait un vèvè des plus évocateurs. Bélinda et Vanessa se mirent de la partie, que dis-je, de la cérémonie. À ce moment, la scène devient mythique et mystique, les voix se transcendent, les corps choquent et s’entrechoquent. Puis, tout à coup, un brouhaha s’élève du public. Deux hommes courent, l’un essaie d’échapper à l’autre. Cela fait partie de la mise en scène. Il s’agit de deux jeunes acteurs de la COSAFH, Bélizaire et Milord interprétant formidablement deux voleurs, ce qu’on allait apprendre plus tard quand la musique de Boukman retentit « yo bare de vòlè, yonn sove… ». « Le voleur » qui est resté participait à la danse des filles comme pour se moquer d’elles. Le mystique laisse place au parodique. Mais, les filles l’ont vite maitrisé. La justice a eu gain de cause. Merci à la fiction qui nous fait parfois rêver d’un monde plus juste. Faut que le réel suive le pas. Suivez mon regard ! Comme pour nous rappeler que l’art à la COSAFH participe d’un mouvement éclaté, Dimitrove et Ludgie, dans un dialogue romantique à la mesure de l’amour conjugué à la démesure de la passion se sont fondus dans ce magnifique texte « Elle et lui ». Le public a eu pour sa passion et son bonheur si vrai que deux des invités Catherine Duranleau, cette québécoise qui dans la matinée animait un atelier sur le Rap au bénéfice de quelques jeunes de la COSAFH, s’est jetée de la partie et a offert un magnifique texte témoin de son amour pour Haïti. Ce beau coin de terre qu’elle redécouvre à chacune de ses visites. Trois déjà ! Puis, Madame Lafages, comme on l’appelle, cette guadeloupéenne, venue en Haïti pour la première fois, accompagnée de sa fille Ingrid qui est à son deuxième passage en Haïti, on se souvient qui avait écrit un fameux article sur la COSAFH titré « Les semeurs du Bonheur ». Bref, Madame Lafages a profité pour saluer le public et partagé les motifs de sa visite en Haïti. On ne saurait oublier le passage du jeune artiste invité « Ti Sixto » qui a su magistralement interprété des extraits de Maurice Sixto « Ti Saintanize » et « Gwo Moso ». On comprend alors pourquoi on l’appelle à juste titre Ti Sixto. Avant de partir, deux mots sur la clôture : interprétation sublime de Nadège et Daniel dans Manzè Piman et Black Zo Poul dévoilant un amour des plus torrides supporté par interprétation caricaturale de la chanson « Stay » de Rihanna et Ekko. Les bouches n’avaient plus de place pour les dents. Voilà ! Après tout ce que je viens de dire, si vous ne venez pas en foule aux spectacles de la COSAFH, c’est que dans votre cœur, il n’y a pas de place pour le bonheur ! EXCUSE ! Pardonnez-moi ces mots, c’est juste pour vous provoquer et m’assurer que vous avez bien lu mon texte, car je sais que vous êtes toujours présents par centaines et par milliers aux spectacles de la COSAFH. D’ailleurs le plus prochain est prévu pour le vendredi 27 SEPTEMBRE. Maintenant, appelez Katteline, elle vous en dira plus. Les numéros de contact sont le 47 98 02 26 ou le 22 27 95 68. Pour ma part, on se lira après le spectacle ! Bureau des Relations Publiques-COSAFH/Août 2013
Posted on: Sun, 25 Aug 2013 17:27:49 +0000

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