L’Echo, 31/10/2013 Malgré la réforme en cours, la - TopicsExpress



          

L’Echo, 31/10/2013 Malgré la réforme en cours, la CGSP-Cheminots craint une faillite de lopérateur SNCB, dont la dette dépassera 4 milliards deuros fin 2013. La SNCB va-t-elle vers un scénario à la Sabena Bis? Cest la question que pose, avec insistance, la CGSP-Cheminots, le plus important syndicat du rail. Lopérateur ferroviaire SNCB pourrait-il tomber en faillite? Le risque semble quand même réel avec la dette abyssale et le trafic marchandises plombé par un lourd déficit qui ne cesse de se creuser, lit-on dans un communiqué diffusé hier sur le site internet du syndicat socialiste. La réforme en cours de la structure des chemins de fer ne rassure pas, malgré les accords du gouvernement sur la répartition de la dette entre les deux futures entités, SNCB et Infrabel. La SNCB dans la structure bicéphale ne serait pas viable car celle-ci aurait une dette bien trop importante (les dettes dABX + les dettes liées au transport des marchandises, etc.)! La cotation de la SNCB sera tellement dégradée que lopérateur ferroviaire ne pourrait plus emprunter pour acheter du matériel roulant, déplore la CGSP-Cheminots. Le ministre des Entreprises publiques, Jean-Pascal Labille (PS), fait profil bas, en attendant que la réforme en question soit bouclée. Nous avons conscience de limportance de la dette. Elle devra être maîtrisée et réduite. Mais il faut rester prudent, des discussions sont en cours, notamment au niveau européen, et tout dépendra en définitive du business plan des deux entités, a-t-il réagi hier par lintermédiaire de son porte-parole. Une dette supérieure à 4 milliards deuros Selon des prévisions internes à la SNCB, la dette totale nette consolidée du groupe SNCB dépassera les 4 milliards deuros à la fin de cette année. Ce montant ne tient pas compte de lendettement de B-Logistics, la filiale de fret de la SNCB nétant pas concernée par la réforme. Du côté du groupe de travail qui finalise la réforme, les choses avancent. Nous sommes pratiquement au bout des discussions. Le poids de la dette est bien réparti. Il reste à mettre certaines choses en musique, indique une source proche du dossier. La répartition de la dette du groupe SNCB est fixée par un arrêté royal qui sera bientôt publié. Une partie de lendettement, à savoir les dettes souscrites pour des opérations spécifiques, dun montant total de 1,2 milliard, sera attribuée au destinataire ayant bénéficié de la dépense. Un exemple? Lachat du matériel RER, des rames Desiro (480 millions deuros) sera mis à charge de lopérateur SNCB, qui recevra en outre un financement de lÉtat. Le solde de la dette, à savoir 2,9 milliards deuros, reviendra à 55% à lopérateur SNCB et à 45% à Infrabel. Mais les deux sociétés jugent que la charge qui leur revient chacune est trop lourde. Concernant la dette dABX, la source balaie largument de la CGSP. Cette dette est un héritage du passé, de même que celle du fret. Elle est englobée dans les comptes du groupe, à côté déléments positifs, ajoute-t-elle.
Posted on: Thu, 31 Oct 2013 15:25:09 +0000

Trending Topics



Recently Viewed Topics




© 2015