L’O.N.G. « P.E.C.S.», UN ILOT D’ESPOIR POUR LA R.D.C. Par - TopicsExpress



          

L’O.N.G. « P.E.C.S.», UN ILOT D’ESPOIR POUR LA R.D.C. Par Jean-Paul KUKABUSU (00243814335062) La République Démocratique du Congo présente aux yeux des observateurs extérieurs l’image de la démesure. Dans notre pays tout se mesure à l’excès. Il y a évidemment l’étendue du territoire. Le pays est grand, aux dimensions d’un sous-continent. Comme le soulignent maints observateurs, si l’on transposait un tel territoire sur une carte d’Europe à même échelle, son étendue engloberait paris et Moscou en passant par le centre. A l’immensité du territoire s’ajoutent à la fois l’incommensurable hydrographie, la diversité des zones climatiques, la richesse de sa faune et bien entendu les richesses de son sous-sol. Le pays possède pratiquement toutes les matières premières stratégiques indispensables en temps de guerre et en temps de paix. Mais, c’est surtout en tant que scandale politique et moral que la R.D.C. fait les choux gras de la presse internationale. Sur ce territoire béni des dieux, vivent l’une des populations les plus pauvres de la planète. Si l’histoire politique de ce pays est comparable à celle des Etats africains, il faut bien reconnaître que la RDC présente des particularités inquiétantes. Certes, le pays a connu, comme la plupart des Etats africains, un long régime de monopartisme avant de s’engager dans les années 1990 dans un processus de démocratisation, mais ici tout a eu un parfum d’enfer. D’abord le pays a subi une des dictatures les plus prédatrices du continent. Par la suite, le processus de démocratisation initié le 24 avril 1990 (avec beaucoup d’émotion notamment de la part du président Mobutu qui versera même des larmes en public) n’aboutira aux élections pluralistes que 16 ans plus tard. Et, au passage, le territoire de la R.D.C. abritera ce que d’aucuns qualifieront de « première guerre mondiale africaine ». Et actuellement, le pays peine, malgré des relatives bonnes statistiques macroéconomiques à réduire significativement la pauvreté de masse et l’impunité au niveau des plus hauts responsables de l’élite dirigeante. Il serait pourtant injuste de réduire la R.D.C. à ces quelques clichés bien réels. Loin de se résigner à la misère, la population innove, travaille cherchant à faire face aux duretés de la vie. On observe l’activisme d’une nouvelle race d’entrepreneurs dans les grandes villes notamment à Kinshasa. Du coup, dopées par un management moderne et des nouvelles technologies, des nouvelles banques de proximité fleurissent, la grande distribution s’impose comme une réalité. Kinshasa contribue à faire du continent africain la région du monde dont on observe la progression la plus rapide du nombre d’abonnés de la téléphonie cellulaire. Inexorablement, les nouvelles technologies de l’information et de la communication s’inscrivent dans les mœurs. Sans parler d’un paysage médiatique comprenant plusieurs dizaines des chaînes de télévision privées. Mais, c’est surtout au niveau de la société civile, dans le monde des O.N.G. qu’on trouve des hommes et des femmes, qui par des initiatives concrètes, lutte contre la grande pauvreté. Maman Marie Madeleine NSONA KUKABUSU veuve de son état, en fait incontestablement partie, avec son O.N.G., le Pont d’Entraide pour la Chaîne de Solidarité, P.E.C.S. en sigle. Cette femme est pour ainsi dire engagée dans l’humanitaire, par tempérament et par conviction. Catholique pratiquante, elle a été, à plusieurs reprises au sein de sa paroisse, Saint-Sacrement, dans la commune de Ngaliema, à l’origine de plusieurs initiatives en faveur des pauvres. Elle-même a adopté chez elle des orphelins qui autrement auraient été condamnés à une vie d’errance. Il y a quelques années, au grand étonnement des journalistes de Digital Congo, notamment de son Directeur Général KITENGE KIKUMBA, elle avait, en guise de noël, organisé, chez elle, à Binza, un dîner à l’honneur des enfants de la rue. A cette occasion, au grand ahurissement des voisins, sa parcelle avait été décorée comme si elle s’apprêtait à recevoir des hôtes de marque. Pour la première fois, sans doute, pour beaucoup d’entre eux, les « enfants de rue » furent traités avec dignité. Depuis, à l’aide des amis et connaissances, elle a pu mettre en place une O.N.G. chargée de réinsérer les enfants de rue. Celle-ci, le P.E.C.S. possède un centre d’hébergement, et offre, outre la nourriture et le logement, une réelle perspective à ces jeunes. Certains sont scolarisés, d’autres suivent une formation, le tout sous la conduite des encadreurs formés à cet effet. Le P.E.C.S. possède un atelier de menuiserie et un atelier de couture où les jeunes qui le désirent peuvent suivre une formation sous la supervision des personnes qualifiées dans ces deux domaines. Les encadreurs, dont une femme qui s’occupe de la restauration des enfants hébergés, sont supervisés par le docteur LUYEYE, un médecin honorablement connu au niveau de la maternité de sœurs située au quartier Binza Delvaux. A ce jour, le P.E.C.S. a pu réinsérer plus de 90 enfants, soit dans leurs familles, soit dans des familles d’accueil. Dans tous les cas, P.E.C.S. prend en charge leurs frais scolaires et médicaux. Le centre lui, situé à Binza Ozone, sur l’avenue Nsanga 8 accueille héberge actuellement une vingtaine d’enfants. Deux enfants hébergés par P.E.C.S. s’adonnant à la menuiserie sous l’œil attentif d’un encadreur Les dépenses de fonctionnement sont assurées grâce à l’appui des bénévoles au pays et en Europe, notamment en Belgique avec l’apport de « Enfance Tiers Monde ». Au pays, de plus en plus des personnes sont intéressées à parrainer selon certaines modalités, l’un ou l’autre enfant. Son action recevra une consécration internationale avec, l’attribution à Bruxelles en 2002, du prix ryckmans. Celui-ci étant un organisme qui, chaque année, récompense une initiative originale de développement dans les pays pauvres. Les parrains et autres donateurs qui lui font confiance ont à chaque fois la joie d’être informés sur les activités de cette O.N.G. , et même pour certains de voir « leurs enfants » quitter le statut marginal d’enfants de la rue pour rejoindre celui de citoyens responsables représentant un signe d’espérances pour leurs familles et, pourquoi Un encadreur devant la maison d’hébergement « bongisa » pour la nation entière. C’est sans doute, la multiplication de tels îlots d’espoir qui contribuera à engager le pays dans la communauté des Etats pour qui le respect des droits humains est sacré.
Posted on: Fri, 26 Jul 2013 11:37:39 +0000

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