L’ODEUR DU FEU L’odeur du feu. Des cendres encore chaudes sur la terre humide… Il vient du pays lointain des mes rêves oubliés. Ma vie, laissée à côté de la rivière. Je la reprend en ce cri que m’arrive du sein de la terre, femme denouée, son ventre ouvert par des coups de poignard. Les fonctionaires arrivent au bureau les uns après les autres, lentement. Au même temps, au chantier des oeuvres arrivent les ouvriers. Tout est le même, la même marche ancienne des oeuvres du Pharaoh: pierre puis pierre monte la pyramide, les hommes penchés sur les structures de bois. Mais, je suis ici à cotê du Pharaoh et sa court, je tâche de faire agrandir son trésor. Comment il s’appele? Le Grand Empereur de la Chine? Il s’appelle Personne, ou, le non sense. Il s’appele Néant ou La Perte. Il s’appelle L’Oubli: Le grand Empereur. Il s’appelle aussi “Le Fou Rire”… Il s’appelle L’Estomach, La Bouche Ouvert, Le Besoin. Il y a beaucoup de formes d’angoisse. L’angoisse du froideur des matins pleines des papiers couverts par des écritures enygmatiques d’une langue pleine de mystère. Cette langue, elle est aussi part du corps de Grand Empereur. Le Corps sacré, divin. L’ empire est part de son corps. Mes larmes, elles sont aussi part de son Corps.
Posted on: Sun, 25 Aug 2013 21:31:50 +0000
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