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L’Orient-Le Jour > Moyen Orient et Monde > Iftar meurtrier en Syrie Moyen Orient et Monde Iftar meurtrier en Syrie ! OLJ/Agences | 16/07/2013 À l’ombre des oliviers, un rebelle fait la sieste dans la province d’Idleb, sur la route Idleb-Lattaquié. Daniel Leal Olivas/AFP Révolte Bombardements dans la province d’Idleb : au moins 29 morts. Des bombardements d’une extrême violence ont endeuillé, dimanche en fin d’après-midi, la province syrienne d’Idleb, tenue en grande partie par les rebelles. « Il y a eu 29 morts, dont huit femmes et six enfants, par des raids de l’aviation et des tirs de roquettes », a affirmé hier l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Les attaques ont visé cinq villages dans le sud de la province sur l’axe Hama-Idleb. La plus meurtrière a atteint le village de Maghara, tuant 13 personnes, selon l’OSDH. Ces bombardements sont survenus juste avant l’iftar, qui marque la rupture du jeûne durant le ramadan. En outre, six personnes ont été tuées à al-Bara, quatre à Basamis, trois à Kfar Nabl dans un raid aérien et trois autres à Ibline. Des vidéos de l’attaque de Maghara, mises en ligne par les militants, montrent des images de destruction et de morts. Des hommes et des femmes crient alors que la caméra montre des gravats et des villageois terrifiés. « Un massacre dans le village de Maghara. Voici l’iftar des musulmans de Jabal Zawiya », lance un militant, faisant allusion à la région à laquelle appartient Maghara. Une seconde vidéo montre des nuages de fumée après l’attaque alors que les résidents placent dans un camion un vieillard, couvert de poussière et le ventre ouvert. Un autre homme gît sur le sol, ses habits couverts de poussière et tachés de sang, sa bouche ouverte et ses bras repliés. Des habitants tentent d’éteindre les incendies avec des seaux d’eau. Par ailleurs, selon l’OSDH, dix policiers et trois civils ont été tués dimanche soir à Deir Attié, au nord de Damas, par l’explosion d’une voiture piégée devant un poste de police. En outre, dans la capitale, l’offensive de l’armée à Qaboun a causé la mort de 18 personnes, dont trois civils et 15 rebelles. Dans ce quartier, des centaines de familles sont bloquées en raison de l’opération militaire. Dans un communiqué, la Coalition de l’opposition syrienne a appelé hier l’ONU et la Ligue arabe à agir pour permettre « l’ouverture de corridors humanitaires afin d’évacuer les femmes, les enfants et les blessés de Qaboun ». En outre, le Conseil militaire suprême, principale organisation armée des rebelles syriens, souhaite l’ouverture d’une enquête par un tribunal coranique sur la mort d’un de ses commandants détenus par des combattants étrangers, la semaine passée. Selon des sources parmi les rebelles, le principal suspect dans la mort du chef militaire Kamal Hamami est un homme du nom d’Abou Ayman el-Bagdadi qui se cacherait. Le Conseil militaire souhaite que ce dernier soit remis par le groupe État islamique en Irak et dans le Levant, lié à el-Qaëda, à un tribunal dans la ville d’Alep. ) La presse US De son côté, la représentante spéciale de l’ONU pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui, était hier en Syrie pour une visite de trois jours. « Mme Zerrougui rencontrera des membres du gouvernement, des représentants des Nations unies et des ONG partenaires », a déclaré l’ONU dans un communiqué. La visite de Mme Zerrougui en Syrie s’inscrit dans le cadre d’une tournée qui la conduira en Jordanie, en Irak, en Turquie et au Liban, pour évaluer la détresse des enfants syriens touchés par le conflit et de leurs familles. D’autre part, la presse américaine a rappelé qu’à l’instar des combattants chiites irakiens, des milliers de combattants du Hezbollah se sont rendus en Syrie pour combattre les rebelles aux côtés des forces de M. Assad, à l’instigation de l’Iran. De même, la Russie a continué à armer le régime syrien. Toujours selon la presse américaine, le Qatar et l’Arabie saoudite ont fourni des armes aux rebelles. Les États-Unis, eux, n’ont apporté qu’une aide « non létale » incluant de la nourriture et des médicaments. Ils ont également promis d’élargir leur soutien aux rebelles. Fin janvier, Israël a mené un raid aérien contre un convoi transportant des missiles sol-air SA-17 de fabrication russe, que Tel-Aviv soupçonnait devoir être livrés au Hezbollah. Et en mai, Israël a mené deux raids. Pour Israël, cela représentait un sérieux danger. En juillet 2006, un missile antinavire tiré par le Hezbollah avait endommagé une vedette israélienne au large des côtes libanaises. Or le système Yakhont dont serait équipée la Syrie est bien plus sophistiqué que celui utilisé lors de l’attaque de juillet 2006, et dans les récents mois, les spéculations allaient bon train que la cache du Yakhont en Syrie serait la prochaine cible d’Israël. Enfin, la semaine dernière, le ministre israélien de la Défense, Moshe Yaalon, a réaffirmé la position d’Israël concernant le conflit syrien : ne pas intervenir sauf pour empêcher tout transfert d’armements. « Nous avons établi des lignes rouges quand il s’agit de nos intérêts, et nous nous y tenons », a-t-il dit.
Posted on: Tue, 16 Jul 2013 12:11:05 +0000

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