L’addiction au sport, du plaisir à la dépendance Décrite - TopicsExpress



          

L’addiction au sport, du plaisir à la dépendance Décrite pour la première fois par Baeckeland en 1970, l’addiction au sport est rapidement reprise par Glasser en 1976 qu’il nomme «addiction positive des coureurs » en référence aux bénéfices que le sport procure. Sachs et Pargman (1979, 1981) ont été les premiers à constater des symptômes de manque et une forte anxiété chez des marathoniens privés de leur activité. Chan et al. (1986) ont ensuite mis en avant des signes de dépression, d’anxiété, de confusion, de baisse de l’estime de soi et de l’estime du corps chez des coureurs dépendants blessés, contraints donc à deux semaines d’arrêt sportif. La clinique de l’addiction au sport, que l’on nomme aussi dépendance au sport, est aujourd’hui clairement établie (Avril, Nivoli et Lejoyeux, 2007). Cette dépendance commence par la recherche d’une sensation de plaisir dans l’effort physique. De ce plaisir va naître l’obsession du sport, le besoin d’accomplir une activité physique de plus en plus fréquente et de plus en plus intense. Aux premiers temps de la dépendance, les sujets trouvent dans leur activité physique intensive une sensation de bien être et souvent d’euphorie. Une fois la dépendance établie, les sportifs éprouvent des signes de sevrage lorsque l’activité est interrompue. Ils vont jusqu’à la souffrance et l’épuisement. Ces dépendants de l’exercice physique peuvent s’entraîner dans un club de sport pendant des heures d’affilée. Ils annulent des rencontres ou des sorties en famille, avec leurs amis ou leurs collègues, pour faire le plus de sport possible. Ils sont très motivés et finalement obsédés par l’exercice physique. Si les chercheurs se sont concentrés dans un premier temps sur les sports d’endurance, d’autres ont démontré aujourd’hui l’existence de symptômes de dépendance dans de nombreux sports (sports collectifs, de raquettes, danse… ; Hausenblas & Downs, 2002). De même, l’addiction peut apparaitre très tôt, notamment chez les adolescents sportifs intensifs (Mette, Rascle et Décamps, 2010). En ce sens, il est important de prévenir les jeunes sportifs et les encadrants, des conséquences d’une activité physique trop intensive et des risques de l’addiction. Lorsque les symptômes de dépendance sont également trop importants, ils mettent en danger la santé des sportifs ou contraignent fortement leur vie sociale, un accompagnement psychologique peut alors leur être proposé. L’objectif est de les aider à retrouver une activité équilibrée, procurant du plaisir mais non-obsessionnelle. Si vous souhaitez de plus amples renseignements sur les consultations, études ou formations en lien avec cette thématique, n’hésitez pas à prendre directement contact avec nous ici ou par téléphone au 06.03.92.59.27 Nous vous proposons également de pré-évaluer votre addiction au sport en répondant au questionnaire suivant
Posted on: Fri, 27 Sep 2013 16:04:42 +0000

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