L’agriculture de deuxième génération n’est pas une génération spontanée. Ça se prépare. Si vous me demandez si on est déjà en train de lancer les bases de l’agriculture de deuxième génération dans le Grand Nord, je dirais oui. Mais je ne vous dirais pas qu’elle est déjà là parce que c’est tout un processus. Pour faire l’agriculture de deuxième génération, il faut les terres, les intrants notamment les semences de bonne qualité et à haut rendement, il faut les pesticides et les engrais. Et quand on dit pesticides ou engrais, cela évoque un certain niveau de connaissances, une maîtrise de leur utilisation. Ça nous invite à former plus. Tout à l’heure, la dame qui faisait le discours a dit qu’ils ont passé six mois à être formés, mais ça c’est un petit groupe. Il faut former tous les agriculteurs, cela nécessite encore quelques années. En même temps, il faut mettre les gens à l’école pour apprendre la mécanisation, pour apprendre juste la transformation, la conservation, la commercialisation. Vous voyez qu’il y a un ensemble d’à priori qui font que l’agriculture de deuxième génération qui va fonctionner dans l’optique de la chaîne de valeur, c’est-à-dire que nous devons faire du bout en bout. Si vous cultivez du niébé, vous devez être capables de les mettre en boite et les mettre sur le marché. Cela demande un ensemble de connaissances qui aujourd’hui ne sont pas à la dispositionde tous les planteurs.infos.cm/lazare-essimi-menye-lagriculture-de-2e-generation-nest-pas-une-generation-spontanee/
Posted on: Wed, 07 Aug 2013 16:13:15 +0000